𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟐 : 𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐦𝐨𝐢𝐬

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( 🎵 : Fingerprints - Kita Klane )

ATTENTION : VIOLENCE +

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Californie, Etats-Unis, 3h47

Le chauffage brûlant de l'aéroport réchauffe ma peau à tel point que je crains qu'elle ne devienne du cuir, cela fait maintenant deux heures que je suis arrivée, dans ce laps de temps j'ai pu me prendre un aller simple pour Mexico grâce aux photos de mon passeport que j'avais au préalable enregistré dans la galerie de mon portable. En parlant de mon téléphone, je suis surprise qu'il est toujours autant de batterie après deux mois de captivité mais surtout que l'autre bouffon n'ait pas touché à quoique ce soit dessus, rien : ni message, ni applications ou même photos. Dieu seul sait ô combien j'aime mes photos, elles me sont très chères ; j'y tiens énormément. Tout y est : Galia, ma famille, mes chatons, mes différents voyages et mes amis.

J'ai été surprise de pas mettre prise une balle en quittant la maison, je pensais que c'était une tentative pour mieux m'abattre sauf que j'ai réussi à arriver ici en un seul morceau, ce qui est tout bonnement incroyable si on prend en compte le nombre de merdes qui me sont arrivées depuis le début de cette « aventure ».

Le temps semble s'écouler à vitesse réduite, je regarde les nombreux avions décoller et atterrir de la piste sans but précis, juste attendre l'embarquement du mien.  Celui-ci ne devrait plus trop tarder cependant le temps semble s'écouler à une de ces lenteurs, j'ai l'impression que ça fait trois jours que je suis assise sur cette moquette aux couleurs bleue et rouge, décorée de motifs indéfinissables.

Je devise le bouchon de ma boisson au citron et en prends plusieurs gorgées, à force d'être calée contre le radiateur cela m'a rendu la gorge sèche et irritée. Un souffle de soulagement sort de la bouche lorsque que les dernières gouttes glissent dans mon œsophagite mais est très vite remplacé par un de déception : les panneaux affichent les heures, la destination et la compagnie des vols à venir et bien évidemment le mien n'est pas encore là, l'hôtesse m'avait dit que ça ne prendrait pas plus d'une trentaine de minutes pourtant j'attends depuis une heure et demie.

Sale mytho.

Je finis par me lever, ne supportant plus l'attente, et me dirige vers les toilettes. Même si je suis bien habillée, le fait de porter les mêmes vêtements encore et encore me répugne au plus haut point donc je vais les échanger contre les nouveaux qu'Hermes m'a gentiment acheté. C'est cool qu'il connaisse ma taille quand même, j'espère seulement qu'il a pensé aux pulls et aux joggings, pas question de faire cinq heures de vol en jean ou en jupe.

En fouillant dans les quinze sacs à ma disposition, j'y trouve un pull marron avec de la moumoute à l'intérieur comme à l'extérieur et avec une fermeture éclair, désigné par Dior ainsi qu'un jogging de la même couleur. C'est déjà ça, je vais me demerder pour la suite.

𝐓𝐡𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐧𝐢𝐧𝐠 𝐨𝐟 𝐭𝐡𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant