𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟏 : 𝐈𝐫𝐞́𝐞𝐥

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(🎵 : No Time - WattzBeatz)

TW : Masturbation !

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Californie, Etats-Unis, 23h50

Mes pensées et mon esprit perdus dans le vide, les évènements ne cessent de tourner en boucle. Pour une deuxième expérience en therme de sexe, celle-là n'est pas à classer dans les meilleures non plus, pourquoi ce genre de chose ne tombe que sur moi ?
Fin je ne dis pas que je suis la seule à s'être faite violée sur cette terre mais dans mon entourage en tous cas, je suis bel et bien l'unique à être passée par là. Le sort s'acharne on dirait, c'est sûr qu'un viol n'était pas assez suffisant et traumatisant comme-ça, il fallait que je m'en cogne un deuxième.

Ça fait plusieurs minutes maintenant que le mafieux est allé je ne sais où, sûrement dans sa chambre ou parti faire un tour pour se calmer et surtout se changer les idées, me laissant seule dans le salon avec le cadavre de mon nouvel agresseur. On peut dire qu'il n'y est vraiment pas allé de main morte, pour faire simple : son visage n'existe même plus tant les coups qu'il lui a infligé étaient violents. Tout est boursoufflé et ensanglanté, je ne vois ni paupières, ni nez ni même bouche ; il n'a pas épargné un millimètre de son faciès.

Je n'étais pas particulièrement d'accord avec le fait qu'il s'en aille après cet incident pourtant je n'ai pas bronché lorsqu'il l'a claqué la porte d'entrée pour la dernière fois, je ne suis si ni sa mère ni quelqu'un de valeur à ses yeux pour que je puisse me permettre de dicter sa conduite ou même ne serait-ce qu'envisager de le juger : chacun gère sa colère comme il le peut.

La tête callée sur le rebord du canapé blanc crème, mes pupilles probablement encore dilatées par le choc fixent l'écran éteint de la télé encastrée dans le mur. J'ai peur de me retrouver toute seule ici maintenant, en plus je ne sais même pas où est Nicky, et forcément Laura a quitté la maison pour faire du shopping. Putain, pourquoi tout le monde a décidé de m'abandonner alors que j'ai réellement besoin de quelqu'un en ce moment. Ce n'est clairement pas juste, j'ai l'impression d'être là pour tout le monde mais quand c'est moi qui demande de l'aide, tout le monde disparait.

L'air s'échappe bruyamment de ma bouche puis je finis par me lever du canapé afin de dégager le cadavre de ma vue, un corps en décomposition n'est pas vraiment quelque chose de chaleureux et accueillant dans un salon si vous voulez mon avis. J'attrape en premier lieu sa main puis au fur et à mesure, je tire dessus afin qu'il se retrouve miraculeusement sur mon épaule ainsi que sur mon dos. N'ayant pas encore commencé sa putréfaction, l'odeur de la mort n'est pas encore présente et heureusement : je n'aurais pas supporté qu'il y ait en plus une odeur nauséabonde.

Je le porte à travers tout le salon pour passer par l'une des baies-vitrées qu'offre cette immense demeure. Et avec toute la force que je possède, je balance l'amas de chair dans l'herbe devant moi ; le faisant tomber dans un bruit de craquement ignoble. Probablement un de ses doigts.

𝐓𝐡𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐧𝐢𝐧𝐠 𝐨𝐟 𝐭𝐡𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant