𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟗 : 𝐃𝐨𝐮𝐜𝐞 𝐭𝐨𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞

7K 168 90
                                    


(🎵 : Cry - Cigarettes After Sex)
N'oubliez pas de voter mes girls !!
Bonne lecture ! ❤️‍🔥

_________________________________

_________________________________

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

New-York, Etats-Unis, 14h48

Quatre mois plus tard :

Mon regard suit de près la silhouette de l'homme que nous pensons être le complice de la femme qui a enlevé Hermes, sortir d'un entrepôt abandonné, anciennement utilisé par une grosse entreprise de crème glacée. Cela fait désormais deux mois que nous cherchons la moindre piste qui pourrait nous mener jusqu'à lui, entre temps deux burn-out ont fait leur apparition de mon côté et pour le reste de l'équipe, tout le monde à le moral dans les chaussettes.

Bref, l'été s'est terminé doucement et novembre arrive à grands pas, à notre plus grand désespoir...

Le complice ferme les portes en métal en entourant les deux poignées d'une chaine qu'il referme avec un cadenas, les mailles ont l'air trop épaisses pour être coupées avec une simple pince. Je replace mes lunettes de soleil sur l'arrête de mon nez en le plissant, une vieille habitude qui s'est transformée en tic, puis ouvre la portière du côté conducteur après que l'homme soit monté dans sa Porsche 911 et ait disparu de mon champ de vision.

Les quelques feuilles majoritairement composées de couleurs chaudes se froissent sous la pression de mon passage dessus, j'avance jusqu'à l'entrée puis me stoppe devant, me laissant le temps de vérifier que personne ne m'ait suivi au préalable et que l'homme ne revienne pas sur ses pas sur un coup de tête : même si j'ai retiré mon plâtre et mon attelle il y a un moment, le médecin m'a conseillé de ne pas en faire trop et de ne pas forcer, sous peine d'une autre blessure ; alors j'espère sincèrement ne pas me retrouver dans un piège.

Après m'être assurée que j'étais bien seule, je sors son glock de l'arrière de mon jean, m'écarte légèrement de ma cible puis la vise et tire dessus, faisant alors sauter le cadenas. Mes doigts empoignent un des barreaux rongé par la rouille puis ouvre le hangar avant qu'une foultitude de rats, sûrement porteurs de maladies, ne sortent de l'endroit en courant vers l'extérieur.
Un faible rayon de soleil passe entre mes jambes et repousse une infime partie de l'obscurité qui règne dans cette pièce, l'ambiance est macabre : il fait trop froid ici, même pour un mois d'octobre, et le manque de luminosité m'indique clairement que les fenêtres à l'extérieur du bâtiment que j'ai pu apercevoir grâce à mes nombreuses visites ont été caché exprès.

Ça sent le traquenard à plein nez.

J'attrape ma petite lampe-torche dans la poche de sa veste et l'allume : le fond de la pièce principale est rempli de toutes sortes de machines, conçues pour créer les crèmes glacées ; j'y jette un rapide coup d'œil puis éclaire le sol bétonné en quête d'un autre indice : il y a des traces afférentes à de la moisissure par terre, sur les murs et même sur la rampe de l'escalier collé au mur que j'empreinte, les marches rouillées grincent sous mon poids et menacent de céder sous mes pieds, faisant contracter mes phalanges nerveusement autour de la barre abimée.

𝐓𝐡𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐧𝐢𝐧𝐠 𝐨𝐟 𝐭𝐡𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant