Maintenant, plus intéressante : Etape 3 « Interprétez » (ce que vous déduisez) :
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Se confronter à une effroyable vérité que l'on connaît déjà...
L'enjeu de J. Stevens comme pour le lecteur : vous connaissez déjà les dates de mort des personnages.
Il avance sur les enquêtes dans le récit pour s'arrêter et se découvrir lui-même. Cela est montré sous la forme d'une quête psychologique dans laquelle le « soignant » (le Docteur) court après les auteurs de crime (des agresseurs) tout en résistant à ses propres pulsions qui s'animent, sans savoir d'où celles-ci proviennent (la victime en lui qui réagit).
Il est encore maître de ses décisions, contient ses pensées et désirs et parvient à enquêter. Au départ, nous ne percevons du personnage central que ce qui est appelé la « part apparemment normal » de son identité, la part en maitrise. Le « contrôle », si important dans le récit, traduit dans la maitrise des éléments, montre que le protagoniste central semble agir sur l'histoire.
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Ce qui n'est qu'une illusion.
Mais si le contrôle est une illusion, à quoi sert-il ?
A nous protéger de la perte, mais surtout de la culpabilité engendrée par celle-ci. Cela est répété, les humains, plus que perdre les autres, nous nous perdons nous-mêmes lors du deuil... j'y reviendrai.
Le Docteur découvre qu'il n'y a pas de Néant tel qu'il l'envisageait et qui reposait sur une idée simple : « c'est avec ceci que j'ai soigné ma mère », donc la place du sauveur, le Docteur. S'il ne sauve pas, point de néant. Les flashs à propos de J. Sallow comme de W. Andrews ne sont que des rappels de souvenirs, des « mémoires ».
De la même manière, un autre personnage est là pour nous aider à comprendre l phénomène : A. Doryoma se persuade d'être un visionnaire... alors que ses seules visions sont celles de ses traumas passés, de ses injonctions familiales qu'ils superposent à sa vie, et d'un carnet lui donnant l'illusion de comprendre des éléments forts.