Fille de Poséidon ( Valkyrie Apocalypse )

Le monde vu de plus petit

Une petite fille se réveille d'une longue et profonde nuit de sommeil.

Et si j'allais voir père se dit-elle.

La petite déambula dans les couloirs du château de son père, oui château ! Ça faisait toujours plaisir a la petite de le dire, elle aimait jouer a la princesse dans ce grand château. Même si elle n'avouera jamais qu'elle s'est déjà perdu, contrairement au princesse des contes de fées.

En sautillant elle se dirigea vers la salle du trône.

Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous mangera pas
Loup, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Je mets ma culotte
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous mangera pas
Loup, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Je mets mes chaussettes
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous mangera pas
Loup, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Je mets ma chemise
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous mangera pas
Loup, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
C'est bon, j'arrive, j'arrive! Chantonnait-elle.

Quand elle finis la chanson elle n'était toujours pas arrivé alors elle enchaîna...

Frère Jacques
Frère Jacques
Dormez vous?
Dormez vous?
Sonnez les matines
Sonnez les matines
Ding ding dong
Ding ding dong
Are you sleeping
Are you sleeping?
Brother John
Brother John?
Morning bells are ringing
Morning bells are ringing
Ding ding dong
Ding ding dong
Finit elle de chantait.

Elle arriva enfin devant la porte de la salle du crone comme elle le disait. Incapable pour le moment de bien prononcer tout les mots.

Elle toqua a la porte comme on lui avez appris, avec tant de difficulté. Il est vrai que cette petite fille était une boule d'énergie qui ne savait pas tenir en place.

???? : Entre.

Après avoir entendu la confirmation pour rentrer, elle ne se fit pas prier.

- Père. Vous venez jouer avec moi dites ? Allez s'il vous plait. Dites oui !

Père : Un dieu n'a pas besoin de jouer.

- Mais c'est amusant...

Père : Pour une enfant comme toi peut être, quoi que tu devrais être plus mature.

- Mature ?

Père : Oui. Tu est une déesse et une princesse en plus tu te doit d'être parfaite, tu n'a pas le temps de jouer.

- Mais...

Père : Retourne dans ta chambre et continue tes leçons.

- Vous ne m'aimez pas ?

Père : T'aimer ? Mais qui a dis que je dois t'aimer ? Redresse toi une déesse ne se tient pas comme ça. Quelle loi y a qui dit que je dois t'aimer ? Tu a tout ce que tu désire ?

- Heu oui ?

Père : Pourquoi d'après toi ?

- Parce que vous m'aimez bien ?

Père : Non. C'est mon rôle, c'est ma responsabilité.

- Vous ne m'aimez pas ?

Père : Non et je ne t'aimerai jamais. Commence déjà par être une vrai déesse et une vrai princesse avant de vouloir être aimé.

C'est a partir de ce jour là quelle compris. Elle devait être parfaite, pour espérer avoir l'amour dont elle rêvait tant. En un instant tout ses rêves de contes de fées ont était brisé puis oublier. Être une vrai déesse et une vrai princesse se répétait elle dans sa tête. Être mature...

Ce jour là cette enfant n'en n'était plus une, elle n'était plus cette petite fille qui rêvait. Elle était l'héritière des mers, une vrai déesse et une vrai princesse, une femme intelligente, courageuse, puissante et mature.

L'enfance qu'elle aurait pu avoir avait éclaté en un éclat de regret, de tristesse et d'amertume. Les paroles de celui qui était son modèle l'avait détruite de l'intérieur. Les mots sont aussi puissant que des balles qui se gravent en nous...

Le soir même la chambre peinte en rose, avec des tapis de soie et de tissu tout doux blanc, ainsi qu'un lit bleu accompagné de millier de peluche bleu, argenté et blanche disparurent. Elle se fit vite transformer en une chambre qu'on aurait pu attribuer a un adulte.

Ce jour là, le monde ne lui avait pas fait de cadeau. Ce jour là elle s'était promis plusieurs choses...des objectifs qu'elles voulait a tout prix accomplir...

Personne ne me jugera plus jamais.

Je serai la plus puissante, la plus intelligente et la plus méchante si il le faut !

Je n'aurai aucun mal à tuer, détruire et anéantir pour obtenir ce que je souhaite.

Personne ne se mettra en travers de mon chemin.

Je n'hésiterai pas a faire ce que je dois faire.

Je dois pouvoir être capable d'assassiner les gens que j'aime si ça me permet de faire ce que je dois faire.

Je dois être une bonne princesse.

Je dois être une bonne déesse.

Je suis mature désormais et ça ne changera pas.

Ne pas montrez la moindre faiblesse !

Être parfaite !

Des phrases bien triste pour une enfant, mais celle dont nous parlons n'est pas comme les autres.

J'ai perdu mon enfance mais peut importe. Il me reste la vie.

Elle se rappela des principes qu'elle allait désormais graver en elle.

Les dieux ne joignent pas leur force.

Les dieux ne complotent pas.

Les dieux ne se reposent pas sur les autres.

Un dieu n'a nul besoin de tout ça, un dieu est un être parfait et se suffit a lui même.

La petite s'arrêta quand elle vit dehors la pluie tomber. Ce spectacle l'émerveillé, elle se dit qu'elle devait être comme la pluie. Puissante et éphémère, immortel car elle revient forcément. Le temps s'était arrêtés...elle admirait les goutes qui n'avait pourtant rien de spécial mais qui pour elle signifiait tout. Se fut la première fois où elle sentie le sang immortel parcourir ses veines.

Cette petite fille allait avoir son prénom graver dans le temps.

Mera.