Dennys Hills

Chapitre 62 "Cheerleading"

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"Et maintenant, l'équipe de l'université de New York !"

Nous entrons sur scène, détendus.

La musique commence, nous nous plaçons comme à l'entraînement. Une rangée sur deux faisant des roues, l'autre rangée des roulades.

Alex monte sur les épaules d'un des garçons, le garçon tient ma taille, son bras tendus, je me tiens aux pieds d'Alex en hauteur et à sa main, je plie ma jambe et étire l'autre, Chelsea reproduisant la même chose de l'autre côté, formant un triangle en hauteur.

Nous nous rejoignons au milieu, les garçons à genoux, nous montons sur leurs, pliant notre dos, Jayla et Soo-Moon monte sur nos dos, debout, laissant Kat et Riley debout sur leurs épaules.

Le public applaudi, Riley et Kat s'embrassent en haut de la tour, faisant crier et siffler le public. Nous les faisons redescendre en les faisant sauter puis atterrir dans les mains de nos camarades.

Nous formons 4 groupes, les filles m'aident, 3,2, 1.

Ne pensez.

Je me retrouve propulsé dans les airs à la même hauteur que les 3 autres groupes, nous levons nos pieds à côté de nos têtes puis retombons à terre.

Qu'à la.

Je fais une roue et saute derrière Riley, les garçons me propulsent dans les airs en poussant sur mes jambes. Mon corps se retrouve à l'envers au-dessus de celui de Riley, elle tend ses bras, me tendant ses mains.

Passion.

J'attrape ses mains et tends mes jambes, je les écarte puis les descends lentement, me retrouvant à faire un grand écart en hauteur.

Rien d'autre que.

Les garçons me lancent dans l'air, je fais une pirouette et atterrir dans l'autre sens dans les bras des filles qui me réceptionne parfaitement.

Du plaisir et.

Pieds sur épaules sur 6 étages, moi tout en haut soutenu par mes jambes tendues, mes pieds sur les épaules de Chelsea et Jayla.

De la passion.

Je fais signe au public puis retire mes pieds, je descends les étages en faisant des saltos jusqu'à atterrir tout en bas dans les bras des garçons.

Nous nous asseyons toutes par terre, formant un cœur, les garçons faisant des roues autour de nous puis viennent s'asseoir à côté de chacune d'entre nous, donnant une seconde épaisseur à notre cœur.

Je me suis jamais autant amusé.

Nous sommes récompensés par un tonnerre d'applaudissements, les jurys semblent très satisfaits de notre performance mais rien n'est encore gagné. Il reste encore deux équipes.

Nous attendons dans les vestiaires, le morale est de nouveau parmi nous, un large sourire sur nos visages. Pixie arrive en courant, tenant son large ventre.

"Putain les meufs, c'était de la bombe !"

"Mais genre vraiment, ça se voyait que vous... j'ai même pas les mots tellement c'était incroyable, j'en avais des frissons"

"Elle n'a pas tort" Intervient Caleb.

"On ignore encore les résultats, mais je suis sûr d'une chose : je suis fière de vous. J'ignore ce qui vous a redonné cette flamme que les jurys cherchaient, mais ça me dérange pas"

"C'est vous Caleb, vous nous avez ouvert les yeux, puis les paroles d'Astrid nous ont rappelé pourquoi on s'acharne depuis le début" Commence Riley.

"Oh putain, le coup des lesbiennes ça va forcément rajouter des points, sinon ça sera vu comme de l'homophobie, putain je vous aime les meufs" Reprends Pixie.

Admiré de loin des stars comme maman ou encore Ariel ne nous aidera en rien. Nous devons faire bien plus.

Travailler dur, encore et encore, ne jamais abandonné, surtout, ne jamais abandonné, quand on veut on peut. Une petite défaite sera ridicule comparée à tous les efforts accomplis.

L'important c'est de profiter, de se glorifier soi-même et se délecter du divin goût de sa victoire personnelle pour par la suite convaincre le jury. Tout est dans la tête.

L'abandon, le désespoir, la tristesse, le dégoût, tout ça n'est que spirituel.

La victoire, les efforts, la gloire, les trophées, tout ça est matériel.

Revoir l'ordre de ses priorités ?

Autant aller en fac de psychologie, si on est toutes là c'est pour faire vivre à ceux qui n'ont pas la chance ou ne connaissent pas le bonheur d'être une cheerleader.

C'est ça mon premier et vrai but.