Chapitre 45 "Match"

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"Accueillons dès à présent l'équipe adverse : l'université de New York !"

"Aller Aaron !"

"Uiii Aaron !"

Pixie et moi regardons les deux filles qui se penchent sur la barrière du carré VIP, réservé aux proches des joueurs. Pixie me regarde en arquant un sourcil, j'hausse les épaules, n'en sachant pas plus qu'elle.

La plus grande des deux à une queue de cheval, des cheveux marron, habillé en tenue d'équitation, la plus petite qui doit faire 1m10 au maximum a des longs cheveux blonds bouclés, brillant sous les reflets de la lumière, lui donnant une allure de petite poupée.

Le match commence, il y a énormément de monde dans les gradins, ce match étant une qualification pour les nationales, opposant toutes les équipes de New York.

"L'équipe de New York devra faire face à l'équipe de Dennys Hills qui a bien prouvé de quoi elle était capable pendant les régionales"

"Effectivement très cher, n'oublions pas que l'équipe de New York était aussi de Dennys Hills avant d'être muté à New York pour problème de financement"

"Il semblerait que la nouvelle équipe de Dennys Hills ait récolté les fonds nécessaires pour se payer une place dans les nationales, espérant que ça tienne le coup face à leurs précédeurs !"

"L'équipe de New York a choisi la facilité et s'est laissé muter jusqu'ici, espérons que leur flemmardise ne s'étend pas sur ce match !"

"Complètement d'accord, nous voulons un vrai affrontement tout comme les supporters dans les gradins et vous qui nous écoutez derrière votre télé ou votre cassette radio, nous sommes ravies de vous guider durant ce match qui sera sûrement riche en retrouvailles"

"Des petits regards s'échangent entre les équipes adverses, ils ne semblent pas être en bons termes mais Dennys Hills semble confiant avec leurs sourires face aux caméras"

"Oui on le voit bien, ils n'hésitent pas à narguer les supporters de New York ainsi que les garçons, cependant ils sont complètement imperturbables, tous sourcils froncés et le regard transparent, ils pourraient inspiré la terreur face à leurs adversaires mais ces derniers n'ont pas l'air de les prendre au sérieux, espérons que ça ne se retournera pas contre eux"

La caméra zoome sur les deux filles qui n'arrêtent pas de crier le prénom d'Aaron, elles font de grands signes en souriant, la caméra zoome ensuite sur Aaron qui esquisse un petit sourire discret.

C'est au tour de Pixie d'être zoomé, on aperçoit un bout de ma tête complètement énervé, et ridicule, j'explose de rire en sortant du cadran de la caméra, Pixie tape mon dos, cherchant du soutien.

"Pourquoi il zoome sur moi Melody vient avec moi sur la caméra !"

"Il continue de zoomer en plus putain Melody !"

La caméra change sur les garçons qui ne peuvent s'empêcher de sourire après avoir lu sur les lèvres de Pixie. Je me tiens le ventre à force de rire, attirant l'attention des deux fans girls d'Aaron.

"L'arbitre siffle donnant le coup de lancement, la balle revient à l'équipe de New York en premier pour leur rapidité. Ils zigzaguent entre leurs adversaires, qui tentent de les stopper de manière plutôt violente"

"C'est vraiment coach Taylor qui a entraîné ces chiens ?" Demande Pixie.

"Vous n'êtes pas au courant ?" Intervient la belle-mère d'Aaron.

"Comment ça ?"

"Le coach Taylor a démissionné à cause du mauvais comportement des joueurs, ils s'amusaient à l'harcelé sur son physique"

"Une rumeur court comme quoi elle aurait fait une tentative mais ça ne m'étonnerait pas que ce sois un mensonge des ces saletés d'étudiants"

"On devrait lui envoyer un message de soutien" Proposé-je.

"C'est une bonne idée, elle a été la plus touchée de votre mutation à New York"

"Coah Taylor, vous allez bien ?

J'ai connu mieux, et toi ma grande ?
Comment c'est à New York ?
Je suis en train de regarder le match,
J'espère que les garçons vont gagner

Je l'espère aussi, est-ce que vous pouvez leur faire une surprise ?

Comment ça ?"

J'éteins mon téléphone après avoir discuté avec elle.

"La tension est à son comble sur le terrain, des coups violents de la part des Dennys Hills mais toujours New York qui arrive à esquiver et tente de marquer, très vite rattrapé par leur adversaire"

"L'arbitre n'intervient pas pour l'instant mais nous pouvons entendre quelques bouts de provocation de la part des Dennys Hills qui sont bien destinés à pousser New York dans ses retranchements"

"Si les garçons prennent un coup de leur part, ça ne se finira pas bien" Intervient l'homme à côté de la mère de Lawson.

"Ils sont tellement violents, si l'arbitre n'intervient pas c'est uniquement pour satisfaire le public, c'est à vomir"

"Les garçons ne sont qu'à l'échauffement" Intervient la coach.

Addison se tient droit, les bras croisés devant nous, suivant du regard ses joueurs, imperturbable tout comme eux.

"Je les avais prévenus que l'affrontement sera violent, pourquoi ils esquivent aussi bien ? Je les ai entraînés voilà tout"

"Et encore, ils ne sont pas à fond dans leurs esquives, ils se préservent pour le début du match, ne vous laissez pas impressionner par les grandes bouches mais plutôt par les actions, les vraies actions"

Addison regarde de travers leur coach, il est grand, chauve, un costard serrant ses muscles, ses bras croisés sur son torse, il regarde Addison de travers également avec un sourire mesquin.

Tout me conforte dans l'idée de faire venir maman à New York et de la faire quitter cette université qui court à sa perte avec ce genre de dirigeant.

"Nikolai !" Criai-je en le voyant rouler sur plusieurs kilomètres après avoir reçu un coup dans le ventre.

"Il va bien, détend toi"

"Addison, il a pris un coup dans le ventre !"

"Il peut supporter bien plus fort, c'est de la comédie"

Je ronge mes ongles en regardant chacun des garçons qui s'approchent trop près des adversaires. Dan rayonne sous son casque, inquiétant Pixie, au moins il y en a qui prenne du plaisir à jouer contre des monstres.

"Alors les new-yorkais on se fait la malle ?"

"Pourquoi vous répond-"

Un des adversaires se fait projeter en arrière par Dario, crachant de la salive par terre.

"Je vous présente Dario, notre meilleur attaquant, ses épaules musclées peuvent déboîter n'importe quoi, je lui ai appris à contrôler sa force à ses dépens, ce n'était pas une tâche facile croyez-moi"

Addison parle assez doucement pour que nous sommes les seules à l'entendre.

"Ça commence à devenir intéressant, regardez bien les minutes restantes, vous vouliez un vrai match ? Vous allez être servie"

Dennys HillsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant