UN COUP DU SOIR , MON PATRON

Siamois

1 mois passe
j'ai reprit mes activités à l'entreprise bien que je ne parle plus à Yannis.
il est le seul coupable de la perte de mon bébé.
entre moi et Mylan tout s'est arrangé , il est heureux récemment puisque je l'ai présenté officiellement à ma famille comme mon petit ami juste ça, rien de plus calmons-nous.

aujourd'hui est la réunion mensuelle, ça se passe chaque mois.
je dois rendre de compte au propriétaire de l'établissement.
je suis obligé d'aller le voir, mais à peine dit que quelqu'un ouvre la porte de mon bureau.
je ne connais qu'une personne qui y entre comme si c'était sa maison Yannis.

Yannis : bonsoir mademoiselle.
Dalila : bonsoir monsieur. c'est moi qui suis sensé me déplacer pour le compte rendu pas vous.
Yannis : oui mais votre jambe de vous aide pas.

ah oui pendant l'accident j'ai eu un immense choque au genou une luxation paraît-il , c'est vraiment douloureux.
ça m'empêche même de conduire sur ce mon aimable frère m'aide comme chauffeur.
il avait refusé le boulot que l'a offert Yannis.
il est plus compliqué que moi je vous assure.

Dalila : merci, mettez-vous. je vais chercher les documents.

point de vu de Yannis : je la regarde sans pouvoir rien dire.
on se vouvoie à nouveau, je ne sais pas si elle ne sait rend pas compte qu'elle me torture de fou.
je suis coupable de sa fausse couche mais ce n'est pas une raison pour me martyriser ainsi .
elle ramène les nombreux documents, puisque le mois passé elle était convalescente je l'ai épargné tout ces comptes .

Dalila : c'est pour juin et juillet.
Yannis : oui .

je prends le téléphone et demande deux cafés à ma secrétaire, elle les ramène tout de suite.

Dalila : on peut commencer si vous êtes prêt.
Yannis : toute ouïe.

point de vu de Yannis : elle se met à me narrer les comptes et dépenses .
elle me le narre en long et en large mais je n'écoute rien.
mon attention est sur elle, sa manière de parler.
et même celle de m'ignorer me fait du bien.
et je sais pas ce qui m'a pris, je murmure « you make me crazy » elle s'arrête et me fixe bizarrement, elle a sûrement compris.

Dalila : on ne peut pas travailler sérieusement ?
Yannis : c'est ce que nous faisons mademoiselle.
Dalila : revenons en.

point de vu de Yannis : elle reprend son affaire. parlant dans le vide et vers 19h elle conclut.

Yannis : okay.

j'attends à présent ses remarques ou critiques mais rien.
son attention est sur son foutu téléphone.

Yannis : on a transféré une prime d'encouragement dans votre compte.  vous avez fait du bon boulot même en étant malade .

disait-il toujours en manipulant son téléphone.

Yannis : j'espère que vous allez continuer ainsi. tant que les chiffres seront bons , vos primes et salaires les seront aussi.
Dalila : merci.
Yannis : bien, quoi d'autre ?
Dalila : ah le crédit.
Yannis : ah oui ! distribue le.
Dalila : d'accord, merci.
Yannis : okay.

il soulève enfin sa tête et me fait face.
un regard peiné, de fois j'ai envie d'être là pour lui mais c'est carrément impossible.
je l'en veux car j'ai perdu mon bébé d'une part par sa faute mais je ne sais pas le haïr.