Ce qu'elle vit la terrifia...
Elle se redressa vite, et pris rapidement la route du château, manquant plusieurs fois de trébucher sur sa délicate robe. Elle rentra dans la grande salle en hurlant :
- Professeur McGonagall !!!!!! Professeur !!!!!
La musique s'arrêta, et tous les regards se tournèrent vers elle. Elle avait le regard plein de panique et de terreur. La directrice s'approcha d'elle, suivit de Lupin.
- Qui a-t-il Miss Granger ? Fit McGonagall.
- Venez vite !! C'est horrible !!
Le professeur McGonagall suivit Hermione jusqu'au lac, tandis que Lupin essayait de retenir les élèves qui voulaient s'y précipiter. Il ne laissa passer que le reste du trio d'or, c'est-à-dire Harry et Ron.
Ils étaient tous regroupés devant le mystérieux buisson. Hermione disait :
- Madame, je n'ai rien vu, je suis arrivé, j'ai juste entendu du bruit, et je l'ai trouvé, là, derrière se buisson.
McGonagall eu un sentiment de frayeur, elle avança timidement la main vers la branche.
- Oh !!!! Par Merlin !!!!
En effet, derrière le buisson, un corps inanimé gisait. Hermione n'avait eu aucun mal à reconnaitre la personne, et McGonagall la reconnu également.Dans ses vêtements noirs, tachés de sang, le professeur Rogue était allongé, raide mort. Harry et Ron eurent un haut le cœur en voyant ça.
- Madame, comment est-ce possible ? Demanda Harry.
- Je ne sais pas...
- Il n'est pas mort seul, pas de son plain grès en tout cas. Quelqu'un l'a tué !!! Dit Ron.
- Je sais Monsieur Weasley, fit McGonagall.
- Sa signifie quoi à votre avis ? Demanda Hermione.
- Que vous êtes en danger, tous les trois.
- Tous les trois ? Demanda Ron.
Harry eu l'air déstabilisé, il leur avoua :
- C'est de ma faute...à cause de moi vous êtes en danger...
- Mais Harry, dit Hermione. On le savait dès le début que c'était dangereux, et pourtant regarde, on est toujours là, tous les trois ! Moi, ainsi que Ron j'en suis sûr, on a confiance en toi (Ron hocha la tête), on serait prêt à tout pour que ce soit toi qui gagne (Ron approuva une seconde fois). On ne t'abandonnera pas. Ami un jour... ?
- ...Ami toujours, termina Harry avec un sourire.Le discourt que venait de lui faire Hermione l'avait beaucoup touché, il savait désormais qu'il n'était pas seul.
- Madame, savez-vous pourquoi il est mort ? Demanda Hermione.
- Vous savez qui a dut deviner que s'était un espion à notre conte, proposa Ron.
- Oui je pense aussi, je lui avais confié une mission importante avant qu'il ne décède, avoua tristement McGonagall.
- Quelle mission ? Demanda Harry.
- Heu...Vous-savez-qui a confié une mission au Malefoy, et il devait se renseigner, expliqua McGonagall.
- Donc on ne saura pas ce que cachent les Malefoy, trancha Harry.
- Ce que je sais, c'est que se concerne le jeune Grégory Olividaro, avoua McGonagall.
Hermione se sentit bizarre à ce moment-là, elle n'avait pas parlé à ses amis, que Grégory lisait dans les pensées. Et ses amis n'avaient toujours pas mentionné le fait que le frère de Grégory soit un Mangemort.
- Miss Granger, ça va ? Demanda McGonagall.
- Heu...oui...
- Bien, je vais vous demander un service, pourriez-vous vous renseigner auprès de Malefoy et Olividaro ?
- Bien sûr Madame, dit Harry.
- Bien, regagnez le château et amusez-vous, ne parlait pas de cette tragédie, dit McGonagall.
Les trois élèves approuvèrent et se rendirent dans le château où la fête était à son comble. Hermione dit au revoir à ses amis, et regagna ses appartements.
Hermione dit au revoir à ses amis qui rejoignirent le bal. Elle fit un immense détour, et se retrouva devant la salle sur demande. Elle pensa très fort : * Un endroit pour réfléchir ! *. Elle fit trois allers-retours devant le mur, et une porte apparut. Hermione ouvrit cette porte, et y trouva à sa plus grande surprise, la réplique exacte de sa chambre de préfet en chef. Elle décida donc de faire demi-tour et de rentrer dans ses appartements. Lorsqu'elle entra, elle y trouva Drago, allongé sur le canapé. Drago sentit une présence et ouvrit les yeux. Il se redressa devant elle. Il la dominait avec sa hauteur. Hermione ne bougeait pas, elle ne savait pas si elle devait parler, ou si elle devait l'éviter. Ce fut Drago qui parla le premier :
- Sa va ?
- Heu...oui...et toi ?
- Pas trop, j'avoue que cette nouvelle m'a assez troublé, fit Drago.
- Quelle nouvelle ?
- Pendant que tu étais en train de faire un petit tour, McGonagall est passé.
- Oh ! Heu...
- Ne dit rien, ce n'est pas la peine.Hermione sentit que Drago était triste, elle ne voulait pas lui parler de peur de remuer le couteau dans la plaie, car elle savait que Rogue contait beaucoup pour Drago.
- Je...je vais dans ma chambre...
- Reste avec moi...s'il te plaît...
Drago avait dit ses mots, avec la plus douce voix qu'il avait. Hermione le regarda, se demandant s'il jouait la comédie. Peut-être cette tristesse faisait-elle partie de la mission de sa famille. Malgré son doute, elle accepta de rester avec lui. Ils s'assirent tous deux sur le canapé. Drago regarda tendrement Hermione.
- Heu...Hermione ?
- Oui ? Dit-elle avec un tendre sourire.
- Je voudrais m'excuser pour tout à l'heure, je n'avais pas vraiment le choix...
- C'est oublié !
- Merci...Heu...Alors t'as vu ?
- Vu quoi ? Demanda Hermione.
- J'ai tenu ma parole, même en simple ami.
Hermione le dévisagea, il est vrai qu'il avait raison. Mais pourquoi faisait-il ça ?
- Que veux-tu être de plus qu'un simple ami ? Lui demanda Hermione en rigolant.
- Beaucoup plus...Drago avança doucement son visage vers celui d'Hermione. Celle-ci ne bougeait pas et se contentait de la regarder. Le souvenir de son dernier baiser avec le vert et argent lui revint en mémoire. Elle voulait tant recommencer, encore une fois, rien qu'une seule fois. Leurs lèvres se touchèrent tendrement. Chacun goûtant à l'autre, ils se découvrirent. Le baiser pris de l'ampleur. Drago se rapprocha d'Hermione et posa sa main sur son dos, celle-ci eu un petit sursaut. Elle se sentait bien, aux creux de ses bras. L'avait-elle toujours désiré ? Malgré elle, elle ne pouvait pas rester indifférente à ces caresses et à ces baisers. Elle enroula alors ces bras autour de son coup, pour se sentir encore plus proche de lui, lui qu'elle désirait tant à cet instant. Drago passa sa main dans les lacets qui retenait le bustier d'Hermione, et dénoua doucement le lacet. La jeune fille se laissa faire, et l'embrassa de nouveau, heureuse. Drago passa sa main dans le dos de la jeune fille, qui frissonna sous ces caresses. Soudain, il sursauta !
- Non ! Non, je ne peux pas ! Désolé !
- Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Demanda Hermione en retenant son bustier qui ne tenait plus que par quelques lacets.
- Ce n'est pas toi, je t'assure...c'est moi...pardon !Drago se leva à une vitesse fulgurante. Il entra dans sa chambre, et fit claquer la porte. Hermione l'avait regardé à la fois déçue et mal à l'aise. Pourquoi avait-il agit ainsi ? Elle ne le savait pas. Elle décida d'aller dormir, bien qu'il était encore assez tôt pour un soir de bal. Elle entra dans sa chambre, enleva sa robe, repensant aux mains du jeune blond qui l'avaient parcouru. Elle prit une nuisette rose dans sa grande armoire, l'enfila, et se glissa dans ses draps.
* Pendant ce temps *Toujours dans cette grande demeure au milieu de la campagne, le mage noir avait regroupé ses plus fidèles partisan. Mais ce n'était pas les mêmes que la première fois. Voldemort prit la parole :
- Alors Lucius, où en est ton fils ?
- Il s'en sort bien, son projet pour le bal de noël est presque au point, il lui reste quelque truc à faire, répondit-il.
- Est en ce qui LA concerne ?
- Tout se passe comme prévu, mon seigneur, avoua Lucius. Il a déjà commencé.
- Et toi ? Dit Voldemort en s'adressant à l'autre homme encapuchonné dont on ne voyait pas le visage.
- Je l'ai eu, répondit-il.
- Pas de bavure ? Demanda Voldemort.
- Non mon seigneur, il est seul maintenant, comme prévu.
- Très bien, on dirait que tout fonctionne comme prévu. Il ne reste plus qu'à attendre noël, fit Voldemort avec un sourire. Et en ce qui concerne le traitre ? Demanda-t-il à Lucius.
- Il n'a pas survécu, maître.
- Tu as son corps ? Demanda Voldemort.
- Heu...non maître, quelqu'un est arrivé au dernier moment, avoua Lucius.
- Donc ils vont le trouver, dit le troisième homme. Tu n'as pas respecté les désirs du maître, tu devrais avoir honte de toi !
- Du calme petit, fit Voldemort avec un large sourire. Ce n'était pas la plus sérieuse des missions. Si son fils échoue, se sera sa famille qui en paiera les conséquences !
- Maître, il y arrivera, j'en suis sûr, fit Lucius.
- Je l'espère pour toi Lucius.
- Et mon accord maître ? Demanda le troisième homme.
- Ne t'inquiet pas, je ne lui ferai rien, compte sur moi, fit Voldemort.
- Bien maître.
- Lucius ?
- Oui maître ?
- Prends bien garde à ce que ton fils réussisse les deux missions qui lui ont été confié, sinon notre plan tombe à l'eau.
- J'ai reçu une lettre de sa part, disant que tout se passait bien. L'objet sera prêt à temps voulu, dit Lucius.
- Et ELLE ? Demanda Voldemort.
- Tout va très bien, elle ne lui échappera pas.
- Je l'espère, dit Voldemort. Vous pouvez disposer !
Les deux Mangemort quittèrent la salle, laissant Voldemort et son serpent seuls.
- Tu vois Nagini, tout se passe comme prévu.
...
- Oui, nous l'aurons bientôt, très bientôt...