La meute de l'Aldeauh Tome 2 ( en pause )

Chapitre 1

La haine est-elle égale à l'amour ?

Probablement pas.

En tout cas, cela ne s'appliquait pas à Chris.

La haine était son quotidien.

Elle l'accompagnait, quoi qu'il fasse.

Comme une sorte de seconde peau, elle s'accrochait à lui, ne le quittant sous aucun prétexte.

L'amour ?

Il ne le connaissait pas.

C'était comme ce gars au bout de la rue qui, lorsque vous passez devant lui, tentait d'attirer votre attention afin que vous lui donniez quelques malheureuses pièces.

Un mendiant, à la rechercher d'attention et de tendresse.

Chris n'avait pas le temps pour ça.

Sa rage intérieur avait consumé tout ce qu'il y avait de bon chez lui, ou du moins il en était convaincu.

Les bras en croix derrière la tête, allongé sur le dos parmi des draps dans les tons bleu marine, Chris fixait le plafond.

Ses yeux aussi sombre que la nuit qui s'était faufilé dans la pièce, distinguaient, avec peine, la couleur ivoire qui le recouvrait.

Bon sang, cette soirée était sans aucun doute, la plus étrange de toute sa vie.

Premièrement, cette fille.

Glissée dans une robe turquoise, son visage encadré de cheveux rose coupés courts, elle avait semblée être banale.

Une fille au style décalé, mais qui se fondait dans la masse.

En réalité, elle n'était pas ordinaire. Elle l'avait maîtrisé en quelques secondes, le rendant stupide et à sa merci.

Il s'était montré nonchalant avec elle et, elle s'était occupée de la remettre à sa place.

La rage avait envahi ses muscles et ils s'étaient, automatiquement, bandés.

Il avait eut envie de se retourner et de lui régler son compte à coup de poing dans l'abdomen ou sur le visage.

L'envie de la rouer de coups l'avait assaillit, mais il n'avait pu exaucer ses désirs ravageurs.

Une foule d'adolescents en sueur, se trémoussant tels des anguilles sur la piste de danse, les encerclait.

Si quelqu'un l'avait vu la frapper, cette histoire aurai dégénérée à coup sûr.

Deuxièmement, cette attaque.

Alors qu'il était dans la chambre d'ami, ses écouteurs à fond dans ses oreilles, J. - son cousin - avait débarqué dans la pièce telle une furie.

Et l'avait immédiatement informé que des loups-garous avaient attaqués ses invités.

Évidemment, Chris ne l'avait pas cru.

Qui croirait en cette légende du loup-garou ?

Franchement, c'était délirant.

C'était comme, celle des vampires ou des sorcières.

Tout cela n'étaient que des mythes, inventés pour effrayer l'homme ou tout simplement pour faire de bon film.

Insouciant, Chris s'était approché de la fenêtre,.

C'est alors que ses yeux s'étaient écarquillés, il n'aurait jamais pensé voir un tel spectacle.