Louness & Alaia : De notre haine naîtra un Amour passionnel

21 - Le silence

🍂Salam Aleykoum🍂

"J'regarde son visage sur le plafond blanc, j'essaye d'oublier mais la peine est fixe"

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Je finis mon service, il est 20h30, j'enlève mes vêtements de service et remet ma tenue, un petit ensemble en maille blanc crème mais heureusement que j'ai mis un débardeur en dessous parce que les nuits commence à être de plus en plus chaude bref je finis et puis je rejoins la chambre de Yacine.
C'est ça dernière nuit ici et il m'a demandé de la passé avec lui, je n'ai pas pu refusé.
Tata Nadia me dit que sa sortie sera demain dès 8h donc qu'elle reviendra à ce moment. Elle fait un câlin à Yacine et sort de la chambre.

On est plus que moi et Yacine, j'avais demandé à ce qu'on me donne un matelas pour pouvoir rester au près de lui toute la nuit. Au début la chef n'a pas trop voulu mais vu que c'est sa dernière nuit et qu'elle a vu l'attachement que j'avais envers Yacine et lui envers moi, elle n'a pas cède longtemps, en plus de ça elle est gentille donc c'est tout bénef.

Yacine : Dit Alaia...

Il dit ça de manière très hésitante.

Moi : Oui Yacine ?

Yacine : Je veux que tu restes avec moi...

Mon coeur se déchire à chaque mots qu'il prononce.

Yacine : Pas que maintenant après aussi.

Moi : Je serai toujours là t'inquiète pas mon chéri.

Je lui souris et il me le rend.

Yacine : Je suis ton chéri ? Ça veut dire tu m'aimes beaucoup ?

Moi : Bah oui beaucoup trop même.

Yacine : Alors tu peux dormir à côté de moi aujourd'hui ?

Il me dit ça avec son petit sourire malicieux. Est ce que je peux lui refuser quelque chose déjà ? Absolument pas. Alors je me lève de mon matelas, qui pour le coup ne servira à rien et m'allonge à côté de lui. Je le serre dans mes bras et lui chuchote un oui dans l'oreille. Je lui raconte pleins d'histoires avant qu'il s'endorme dans mes bras. Lui aussi me serre la taille avec ses tout petits bras et ses toutes petites mains.
Je ne retiens plus mes larmes, je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. Je l'aime vraiment de tout mon coeur cet enfant, c'est un petit ange, j'arrive pas à me faire à l'idée qu'il est malade, je me plonge dans un déni par rapport à lui. C'est pour ça qu'il ne faut pas s'attacher à ses patients, c'est l'erreur à ne pas commettre. Ça n'en n'est plus un, c'est comme mon petit frère maintenant.
Je ferme les yeux et essaye de m'endormir en essayant d'oublier ce qui pourrait l'attendre dans le futur.

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? : Prends les en photo.

? : Allez vite avant qu'ils se réveillent.

? : T'abuse wallah Mah (maman en arabe, soit le diminutif de Oummah).

Clic ! Clic !

J'ouvre les yeux difficilement, pour voir deux ombres face à moi. J'essaye de levé ma main pour frotter mes yeux mais quelque chose m'en empêche.
Ma vue revient petit à petit et je vois Tata Nadia et Louness... ce tenir au bord du lit.