Seconde Chance Tome 2 - The 100, Bellarke fanfiction

Chapitre 2 : Souvenirs

Bellamy

En me réveillant, je m'attendais à sentir Clarke blottie contre moi mais ce n'était pas le cas. Je me levais d'un seul coup, et commençais à la chercher. Elle m'avait promis de ne plus partir ! Je fouillais le camp mais le jour ne s'étant pas encore totalement levé, je ne voyais pas beaucoup. Je jetais un oeil partout où je pouvais, mais une fois l'atelier de Raven passé je désespérais. Je repassais par l'infirmerie qui ne contenait qu'une seule : un jeune ayant mangé un baie non comestible mais mis à part lui, aucune traces de Clarke.
Je sortis du camp et vérifia le cimetière. Enfin j'apperçus ses cheveux blond flottant dans la brise. Elle était accroupie devant la tombe de Maya. Je m'approchais.
- Princesse, faut que tu arrête de me faire des frayeurs comme ça ! dis-je en m'arrêtant à un ou deux mètre d'elle

Elle ne se retourna pas, je yeux toujours figer sur la tombe de Maya
- Je ne savais pas qu'elle était morte ... murmura-t-elle, qu'est-ce qu'il l'a tué ?
- Les radiations, la greffe n'a pas été aussi efficace que prévu.
- Oh ...
Elle se releva et me fis face. En me voyant elle leva un sourcils. Je m'apperçus que j'était partis tellement vite que je n'avais pas pensé à mettre un tee-shirt.
- J'aime bien l'accueil ... commença-t-elle
Je la coupais.
- Pourquoi tu es sortie ?
Elle ferma les yeux une seconde puis les rouvrit, la fatigue s'y reflétait
- Je ne dors quasiment plus, quatre heures au maximum par nuit et pas d'affilé. C'est une autres des pratiques que j'ai hériter de mon séjour. Entre les animaux, les terriens et je-ne-sais-combien d'autres peuples qui existent peut-être, dormir était dangereux.
- Mais Clarke, il ne s'agit plus seulement de toi maintenant, le bébé à besoin de toi en forme. Allez, viens rentre avec moi à la tente et essaye de dormir un peu plus.
Elle hocha doucement la tête puis un sourire malicieux commença à naître sur ses lèvre tandis que ses yeux se posaient sur mon torse.
- Difficile de vous dire non M. Blake !

De retour dans la tente, Clarke ne dormait toujours pas.
- Qu'est-ce qui faut que je fasse pour que tu te force à fermer au moins un oeil ? demandais-je déséspérer
- Humm .. Je sais pas ... Qu'est-ce que tu propose ? demanda-t-elle d'un ton taquin
- Clarke, tu réussira pas à m'avoir ! Si tu essaye pas de dormir je t'assome !
- Tu n'oserais pas !
Je déposais un baiser sur sa tempe.
- Ne m'y oblige pas, dis-je avec un petit sourire
Elle se blottie contre moi et ferma les yeux. Deux minutes plus tard elle les rouvrit mais voyant que je l'observait elle les referma.Une dizaine de minutes plus tard, je sentis sa réspiration changer. Elle s'était endormis.

Je n'avais absolument aucune idée de comment on allait s'en sortir avec un bébé sur le camp. Ce ne serait pas un problème de nourriture, et au niveau de la place on pourrait trouvé une solution mais c'était plutôt au niveau du danger ambiant qui régnait toujours autour de nous. La sécurité absolu n'existe pas. Et même, avec les radiations qui peut dire comment naîtra un bébé qui se développe dans le ventre d'une mère qui a supporté les radiation de l'espace et celle de la Terre ? Et comment savoir lequel de l'accouchement ou de l'avortement serais le plus dangereux pour Clarke ? Je ne voulais pas la perdre et si il faut choisir entre elle et notre bébé, mon choix se tourne vers elle.

Clarke

J'étais au Mont Weather. Après mon départ c'était ma première destination, il fallait que je trouve de quoi survivre aux nuits et je n'avait ni tente, ni couverture, ni nourriture. Seule ma gourde était pleine. Il fallait que je chasse. Il me restait encore une journée de marche avant d'arrivé à ma destination. Ma fatigue ne me permis que d'attraper qu'un lapin, le point positif c'est qu'il était tellement obèse qu'au mons j'avais de quoi me nourrir. Je commençais à faire du feu et mangeais mon repas. Mes yeux se fermaient. J'avais tellement besoin de dormir ! J'éteignis le feu pour qu'on ne puissent plus me localiser. Malgré ma fatigue je marchais encore un peu et avec la corde de mon sac je montais dans un arbre et m'y attachait. Je n'avais pas d'autre choix, il ne fallait pas que Wick, Raven et Bellamy me retrouve. De plus je serais protégée de la plupart des animaux. Alors que je m'apprêtais à dormir j'entendis des voix au loin :
- Bougez vous les gars ! Elle doit pas être très loin, Bellamy tu as bien dit qu'elle était partis par là ?
- Raven, arrête. Ca sert à rien. Elle ne veut pas être retrouve, répondit celui-ci
Sa voix était brisé et en l'entendantles larmes me montèrent. J'attendit qu'ils soient complètement partie pour sombrer dans le sommeil le coeur briser.

J'ouvris les yeux, Bellamy était toujours là, il était dans ses pensées.
- J'ai dormis combien de temps ? demandais-je
- Une heure à peu prêt ... Tu es réveiller depuis combien de temps ?
- Pas longtemps. Tout va bien ?
- Oui oui t'en fais pas.
Il me déposa un baiser sur le front mais son air inquiet ne quitta pas son visage.

- Je meure de faim ! m'exclamais-je
Bellamy sourit
- Alors profitons du fait qu'à cette heure-ci la cantine soit encore déserte ! dit-il en sautant du lit
Il mit un tee-shirt et m'embarqua vers la cantine un doigt sur la bouche, pour me faire signe de ne pas parler

- Le festin de mademoiselle est avancé ! dit-il en me mettant un peu de viande froide, des fruits et un verre d'eau
- Mon héros ! Tu sais parfois je me demande ce que ça va donner quand je serais à 9 mois, vu tout ce que je mange en ce moment !
- Le plus important c'est que vous soyez tout les deux en bonne santé !
- Mouais, répondit-elle la bouche pleine

Un bruit retentit au dehors. Nous nous regardèrent, ni l'un ni l'autre ne savions d'où il provenait. Nous décidèrent de sortir. Tout le monde émergeait des tentes, aussi surpris que nous et la plupart encore endormis. Au loins ont apperçevais des arbres s'effondrer les uns après les autres tels des dominos.
- Putain qu'est-ce que c'est encore ? demanda une fille
- Vous croyez que c'est les terriens ? s'interrogea un autre
- J'parie que c'est un monstre !
Les questions s'enchaînèrent. Mais personne n'avait aucune idée de ce qui causait la chute des arbres. Personne sauf moi.