Chapitre 3 : La bête

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Clarke

- Ne bouger surtout pas ! criais-je
Bellamy me regarda et tenta de me ramener dans la tente. Je lui dis non de la tête et partis en direction du bruit
- Clarke, reviens ! s'exclama-t-il
Je l'ignorais et continuais de marcher. Les gardes, a peine sortis de leurs sommeil, prirent tout de même les armes et essayèrent de viser en direction des arbres.
- Arrêter, vous allez juste l'énerver ! Baissez vos armes, ordonnais-je
Ils arrêtèrent de tirer mais ne baissèrent pas leurs armes pour autant.

Je sortis du camp et en m'approchant de la forêt je remarquais que tout le camp, si bruyant quelques secondes auparavant était désormais silencieux. Seul le bruit de la chute des arbres troublait le calme.
Je m'arrêtais puis me mis à siffler de toute mes forces en direction de la forêt. Les arbres cessèrent de tomber.
Je me décalais et m'éloignais un peu plus du camp.
- Allez ma belle viens me voir ! Viens ! criais-je un sourire malicieux aux lèvres
Je l'avoue, après mon départ j'ai commencé à appréciez le danger. Et tout avait commencé quand je l'avais rencontrer.

Après 10 jours loin du camp, je ne pouvais pas forcément manger à tout les repas et je ressentais de plus en plus la fatigue dans les muscles. Ne pouvant plus chasser, j'essayais de pêcher à la main mais je dois bien avouer que je n'étais pas si douer que ça.
Soudain j'entendis des éclats de voix. Aucunes que je connaissais et vu la langue inconnus je suppose que c'était des terriens. C'était étrange, on les avaient toujours connus très silencieux. Surtout sachant que j'étais dans les parages, pourquoi se faire repérer d'avantage ? Les paroles se transformèrent rapidement en cris. Je me saisis de mon couteau et d'une arme que j'avais récupérer au Mont. J'utilisais le couteau pour soutenir l'arme et tout le reculant doucement en prenant soin de regarder tout autour de moi. Un fille fonça droit sur moi en criant :
- Cours !
Je ne cherchais pas à réfléchir. Je m'executais, laissant mes affaires sur place. La fille m'indiqua un endrois où se réfugier.
Nous refermions la porte derrière nous. En observant les lieux, on aurait dit un anciens bunker mais il était encore plus grand que tout ce que j'avais pu voir avant. Bam, Bam. Des coups se mirent à retentir contre la porte. Boum, Boum, Boum. Les coups se firent de plus en plus violent. La fille et moi nous adossions contre la porte dans l'espoir que nos poids aident la porte à résister.
- Mais c'est quoi ce truc ? hurlais-je pour recouvrir les bruits
- Un gorille, répondit-elle
- Quoi ? C'est pas possible ! C'est trop grand pour être un gorille ! m'exclamais-je
Boum, Boum, Boum, Boum. La porte ne tiendrais plus longtemps. Pendant un instant j'eu envie de rire de la situation : j'avais survécus à temps de choses et j'allais mourir dévorer par un gorille géant.
La fille murmura quelque chose en terriens puis se reprit en me traduisant ses paroles :
- Vous avez vraiment aucunes idées de ce que les radiations ont pu faire ...

La bête sortis des bois et se dressa devant moi soulevant en même temps des hurlement de filles dans le camp. Pour ma part l'adrénaline montais et plus rien ne pouvais m'arrêter.
- Clarke ! Rentre au camp ! cria Bellamy
- Hors de question.
- Clarke ...
Je sentais ce que Bellamy sous-entendais. Ce n'était plus juste moi que je mettais en danger. Seulement je n'avais pas le choix et je ne voulais pas l'avoir.
Quand Bell comprit que je ne m'arrêterais pas il me rejoignit avec deux armes. Il m'en glissa une dans la main.

Le gorille hurla. Je remarquais que ma vieille amie portait toujours mon dernier cadeau : une jolie coupure qui lui avait fait perdre un oeil. Faut croire qu'elle est rancunière.
Elle commença à s'approcher.
- Vise l'oeil restant ! criais-je à Bellamy
Il s'exécuta mais le gorille bougeais tellement que les balles ne faisaient que ricocher contre elle.
- Les balles ne le touche pas ! s'énerva-t-il voyant le gorille continuer de se rapprocher
- Admire les pros chéri ! me ventais-je avant de balancer le couteau qui réussis à se planter dans la gorge du gorille.
Je pris l'arme et visais le point d'entrer du couteau dans le but d'élargir la plaie. Voyant qu'il ne me restais plus beaucoup de balles, je me remis à viser l'oeil.

Seconde Chance  Tome 2 - The 100, Bellarke fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant