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Lorsque je sortis de la voiture, j'eus le droit à un accueil chaleureux de la part des mes grands-parents. Cela faisait tellement longtemps que je ne les avais pas vus. Ils me prirent dans le bras tour à tour avant de me laisser respirer. Je regardais autour de moi, rien n'avait changé. Mon grand-père prenait toujours aussi soin du terrain. Les arbustes étaient taillés tous de la même taille et l'herbe aussi courte.

« - Ma chérie, qu'est-ce que je suis contente que tu sois là, me dit ma grand-mère. Tu sais qu'on a été surprise par ton appel.

- Mais, on a tout préparé pour que tu sois bien installée, la coupa mon grand-père. On t'a installé dans la maison d'amis, comme ça, tu auras ton intimité.

- Merci beaucoup pour ce que vous faites pour moi.

- De rien. On a lu dans le journal pour Roy. On est vraiment désolé. Ta mère nous disait encore, il y a trois jours, que c'était le gendre idéal et que tu avais trouvé la perle rare.

- Lui, apparemment, il ne l'avait trouvé, dis-je en soufflant. Mais ce n'est pas grave. Je suis là pour penser à autre chose. Vous me montrez cette maison d'amis. »

Mon grand-père m'aida à sortir mes valises de la voiture et je les suivis sur une allée gravillonnée. Le bâtiment que j'avais longtemps connu comme une simple grange, avait été complètement transformé en petite maisonnette. L'entrée donnait directement sur une grande pièce principale, avec d'un coté une belle salle-à-manger et de l'autre, un spacieux salon. La cuisine était séparée de cette pièce par un simple bar. Je me souvins qu'à cet endroit, il avait une ancienne cheminée qui donnait sur une petite pièce. A coté, les cloisons étaient toujours là mais une porte donnait sur une petite salle de bains. Un escalier était installé dans un coin du salon pour monter sur mezzanine où se trouvaient une petite chambre et un dressing. Avant ici, le plancher n'était pas très stable et c'était rempli de paille. En redescendant, je remarquai une baie vitrée qui donnait sur une piscine couverte. Mes grands-parents avaient pensé à tout pour accueillir correctement leurs invités.

« - On a fait le plein du réfrigérateur mais si tu veux, tu peux venir manger avec nous.

- J'adore ce que vous avez fait de cette grange. C'est vraiment extraordinaire. Je ne vais plus avoir envie de partir d'ici, moi.

- Oui, habituellement, on la loue à des gens de passage, ou qui veulent prendre un peu de vacances.

- On va te laisser t'installer. Si tu veux, tu peux approcher ta voiture, le petit parking est fait pour ça.

- Merci. »

Ils s'éclipsèrent pour me laisser déballer mes affaires. Je montais à l'étage avec mes valises que je posai sur le sol avant de m'assoir sur le lit. Je pris mon portable que je rallumai. J'avais plusieurs messages de Roy que je supprimais et quelques uns de Max que je me dépêchai de lire.


De Max :

[Cinq minutes qu'on s'est séparé, et tu me manques déjà.]


De Max :

[Je n'ai pas eu de nouvelles de ta part, j'espère que tu es bien arrivé.]


De Max :

[J'ai envie d'entendre ta voix. Appelle-moi dés que tu es arrivée. Je serais peut-être en réunion mais je ferais en sorte de sortir pour te répondre.]


Je souris en lisant ses messages. La veille, il était encore en couple avec Valérine et aujourd'hui, il me draguait. Il ne fallait pas que je me fasse d'illusion, il était comme Roy et si je lui ouvrais un peu mon cœur, il allait me faire souffrir. Je composai rapidement son numéro et portai le téléphone à mon oreille. Il répondit au bout de quatre tonalités.

Un Amour Interdit: Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant