Un Amour Interdit: Tome 1

7.

Une odeur de café me chatouilla les narines, ce qui me réveilla. Je me redressai et découvris Max au pied du lit avec un plateau contenant le petit-déjeuner. Je m'étirai pour dégourdir mes membres. Maxime vint s'installer à coté de moi et déposa un baiser sur ma joue.

« - Bonjour, mademoiselle. Votre déjeuner est servi.

- Bonjour. Merci beaucoup.

- Je te préviens tout de suite que le café n'est pas de moi. Je ne suis pas très doué avec une cafetière. J'ai été le chercher chez tes grands-parents.

- Ce n'est pas grave. J'adore le café de ma grand-mère. Tu as même été cherché les croissants.

- Oui, je voulais faire les choses correctement. C'est la première fois que j'apporte le petit déjeuner au lit à une fille.

- Je suis flattée que je sois la première. »

Maxime baissa les yeux et je vis que ses joues rougirent légèrement. C'était la première fois que je le voyais dans cet état. Je voyais bien qu'il faisait des efforts pour me prouver qu'il était fait pour moi. Mais moi, est-ce que j'étais faite pour lui.

Je pris la tasse de café entre mes doigts et en bus une gorgée. Il était encore chaud et ça me brûla un peu la gorge. Maxime avait pris un croissant qu'il commença à manger en mordant dedans. Je le regardai faire, j'étais attirée par le mouvement de ses lèvres. Il lui restait une miette quand il se tourna vers moi. Je me penchai pour l'embrasser. J'allais reculer quand il posa une main sur ma joue pour m'empêcher de bouger. La porte d'entrée nous fit sursauter et on s'éloigna l'un de l'autre.

« - Alexandra, tu es réveillée, demanda la voix de ma grand-mère.

- Oui grand-mère. On est entrain de déjeuner en haut, répondis-je en regardant Maxime. Désolée, lui soufflai-je. »

Il me sourit, mais je voyais qu'il se retenait de rire. Si elle n'avait pas fait autant de bruit, ma grand-mère aurait pu nous surprendre sur le fait. Son visage apparut en haut des escaliers.

« - Je ne vous dérange pas.

- Non, allez-y rentrer, lui dit Maxime. Merci, pour le café.

- Il n'y a pas de quoi. Maxime, où est-ce que tu as dormi ? Je ne vois pas de couvertures sur le canapé. »

On échangea un regard avant qu'il lui donne une réponse.

« Je les ai rangé dans le dressing pour ne pas qu'elles trainent. Je n'aime pas quand les choses ne sont pas rangées à leur place. »

Je vis les lèvres de ma grand-mère bouger. Elle semblait être entrain de déterminer si elle devait le croire ou non. Son regard s'attarda sur moi. Je baissais les yeux sur mon tee-shirt et me rendis compte que ce n'était pas un tee-shirt m'appartenant. Ma grand-mère me regarda avant de me sourire. Je me demandais si elle se doutait de quelques choses.

« - Je voulais savoir si ça vous disait de partager notre repas de ce midi. Ton grand-père a décidé d'inviter les voisins et je me disais que ça pourrait être bien que vous les rencontriez.

- C'est que je ..., commença Maxime.

- On accepte, le coupai-je. J'ai envie de t'aider à préparer le repas. Tu me laisses juste le temps de finir mon petit-déjeuner et prendre une douche. Je te rejoins après.

- D'accord. Je t'attends dans la cuisine, dans une demi-heure. »

Elle me fit un clin d'œil qui passa inaperçu auprès de Maxime et tourna les talons. J'attendis d'entendre la porte se refermer pour souffler. Maxime avait toujours les yeux rivés sur moi quand je tournai la tête vers sa direction.