Chapitre 8

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Je décidai de faire le chemin en sens inverse pour essayer de le retrouver. Le seul endroit ou il aurait pu se volatiliser c'était une petite impasse à droite. Au fond je vois une silhouette.

- Écoute, si t'essaie de me faire flipper en te cachant là c'est que t'as vraiment un humour de merde.

- Qui ça ?

C'était pas la voix d'Haruchiyo... plus je me rapprochais plus je distinguais quelque chose à ses pieds. Ma vue s'habitua dans le noir de la ruelle et ce qui était à ses pieds était enfaite le corps d'Haruchiyo.

- Tu lui as fait quoi ?!

- Je me suis juste débarrassé d'un obstacle... Dit-il calmement avant de s'approcher de moi.

- T'approches pas.

Je ne bougeais pas d'un poil et il continua d'avancer en ignorant ma mise en garde. Je sors mon flingue de dessous mon t-shirt et lui tire une balle dans la jambe. Il gémissait de douleur alors que je riais à la vue du trou de la balle dans sa jambe.

- Je t'avais pourtant dis de pas t'approcher.

Il détourne le regard derrière moi.

- Fils de pute ! Tu m'avais pas dis que cette salope se trimballait avec un flingue !

Je me retourne vers la personne à qui il parlait. Il n'eut même pas le temps de placer un mot qu'il commençait à hurler lui aussi de douleur. Je venais de lui tirer une balle dans la jambe à lui aussi. Je me tourne vers Haruchiyo au sol inconscient. Je m'avance vers lui et le réveille. Je l'aide à marcher hors de la ruelle bras dessus bras dessous. Il se met à rire.

- T'y vas pas par quatre chemins toi ! Dit-il épuisé.

- Il t'as fait quoi ce fils de pute ?

- Quand... quand ton frère t'as appelé, j'ai remarqué une silhouette derrière toi. Je l'avais aussi remarqué quand on est sorti de mon immeuble. Il nous suivait clairement. Alors quand je l'ai revu derrière toi, je t'ai dit de passer devant. Il m'as entraîné dans cette ruelle comme je l'avais prédit. Mais ce fils de pute avait un couteau alors je n'ai rien pu faire...

- Il t'as planté ?! Où ça ?! Dis-je en cherchant partout autour de lui.

- Non ça va, il m'a juste assommé.

Je souffle, soulagée qu'il n'ait rien.

- Madame s'inquiète pour moi, ça me touche, dit-il d'un air satisfait.

- N'importe quoi.

- T'as quand même rendu deux gars unijambiste sans savoir qui ils étaient et ce qu'ils m'ont fait.

- J'ai fais ça uniquement pour que t'ai une dette envers moi, me justifiai-je.

- Je te sauverai la vie autant de fois qu'il le faudra même sans dette princesse.

- M'appelle plus jamais comme ça.

- M'appelle plus jamais Haruchiyo.

Impression de déjà vu [Sanzu x Oc]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant