Impression de déjà vu [Sanzu x Oc]

Chapitre 18

Avec Kaïto on a passé l'après-midi dans un e-sport café. J'en avais souvent entendu parler mais étant donné que j'ai moi même un pc je ne voyais pas grand intérêt à y aller.

L'ambiance est incroyable, rien que pour ça je pense que j'y retournerai plus souvent.

J'ai retenu une chose c'est que Kaïto pue la merde à Valo.

On part vers 18h30 et sur le chemin du retour j'arrête pas de le faire chier avec ça.

Je le raccompagne jusqu'à chez lui avant de me mettre en route pour le métro.

En marchant sur le trottoir j'entends un bruit de moto qui se rapproche de plus en plus.

Je sais pas pourquoi mais j'ai un présentiment.

Et comme par hasard la moto s'arrête pile derrière moi.

- Eh, c'est quoi ton blaze déjà ? Fit une voix familière derrière moi.

Je roule les yeux au ciel et me retourne face au petit chef.

- Tori.

Pendant un moment je ne réalise pas sur quoi il est assis mais quand mon regard tombe sur sa moto ma mâchoire par avec.

Une cb250t !

- La classe... murmurai-je en m'approchant pour admirer cette merveille. Ça court pas les rues ce genre de moto, ou tu l'as trouvé ?!

- C'était à mon grand frère ! J'en ai hérité après sa mort, il avait grave la classe sur cette moto !

Je m'incline en avant et lui présente mes excuses.

- T'en fais pas... C'était il y à longtemps. Tu vas où comme ça ?

- Heu... au métro pourquoi ?

- Je peux t'emmener moi ! Allez viens ! Me supplie-t-il.

Le chef d'un gang en territoire ennemi c'est problématique. Alors même si je m'en mord la lèvre tellement j'ai envie de monter sur cette merveille je refuse.

- Non non non... dis-je en agitant mes mains. Je ne veux pas te causer des problèmes.

En plus si il connaît mon adresse il pourrait se ramener à l'improviste alors raison de plus.

- S'il te plaît ! Ça fait des heures que je tourne en rond, je meurs d'ennui ! Râle-t-il comme un enfant.

Oh et puis nique sa mère !

Je monte à l'arrière et un sourire s'affiche sur sa tête.

- Roppongi c'est ça ? Demande-t-il en démarrant.

J'affirme et il fait demis-tour pour sortir de Shibuya.

Il commence à accélérer alors j'accroche mes mains à ses épaules.

- Tu flippe pas ? Crie-t-il assez fort pour que j'arrive à entendre à travers le bruit assourdissant de sa moto.

- Moi aussi je kiffe la vitesse ! Dis-je au coin de son oreille.

- Alors si on va encore plus vite tu vas pas avoir peur ?

Je me mets à rire.

- Non vas-y mets le turbo !

Il accélère de plus belle. Le vent fouette mon visage et emmêle mes cheveux. La sensation la plus agréable que j'ai connu jusqu'à maintenant c'est la vitesse. Ce fourmillement d'adrénaline qui parcours mon corps j'en suis accro.