Impression de déjà vu [Sanzu x Oc]

Chapitre 16

Voilà maintenant une semaine. Une semaine depuis ce qui m'était arrivé. Une semaine que j'étais enfermée dans ma chambre à regarder le plafond. Une semaine qu'il m'envoyait des messages, des appels que j'ignore.

J'avais éteint mon téléphone depuis le soir où Ran m'avait ramené et je ne l'avais plus rallumé.

Je ne sais pas si il était déjà venu toquer à ma porte. Depuis l'étage avec mes écouteurs j'entends rien.

J'avais encore rien dis à mes frères. Ils pouvaient être patient dans certains cas, alors ils ne m'embêtent pas avec ça temps que c'est pas moi qui lance le sujet.

Je me lève malgré moi pour aller mangé. Ran avait préparé un bento rien que pour moi.

J'ouvre le frigo et sors le bento mais sursaute et le fais tomber au moment où on frappe à la porte.

Je ramasse mon bento et le pose sur l'îlot central de la cuisine avant d'aller ouvrir la porte.

Mucho...

Je referme la porte mais il la bloque avec son pied.

- Faut qu'on parle. Dit-il sévèrement.

- Cool moi j'ai pas envie.

- Déjà de 1 ton chien, dit-il en laissant Hīrō rentrer dans ma maison, et de 2, désolé.

Quoi ? Pourquoi il s'excuse ?

- Hein ? Marmonnai-je ahuris.

- Je t'ai mal jugé. Et à cause de ça j'ai embrouillé Sanzu. Il à commencé à douter de toi par ma faute et quand il ta vue à la réunion ça à confirmé ses doutes. Je suppose que c'est pas la vendeuse de maquillage qui t'as fait cette marque, dit-il en désignant du menton mon cou, c'est lui pas vrai ?

- Dégage. Dis-je en refermant la porte qu'il bloque une deuxième fois.

- Tu veux peut-être pas parler mais moi si. Et j'ai pas fini.

Je le considère quelques secondes et le laisse finalement poursuivre.

- Je pense qu'il souffre plus que toi pour t'avoir fait ça.

- Pff... oui allez c'est ça. Soufflai-je en levant les yeux au ciel.

- Si c'est pour faire des remarques comme ça ferme-la.

Oui bon allez parle que je puisse enfin manger.

- Depuis une semaine Sanzu ne répond plus. Il ne donne plus aucun signe de vie. Alors hier soir j'ai décidé d'aller chez lui. Je ne sais pas si t'es au courante mais quand il éprouve les émotions colère/tristesse elles ont tendance à prendre le dessus sur lui. Explique-t-il.

Je l'écoute attentive.

- Donc hier soir... quand je suis arrivé chez lui...

Il hésita.

- Quand t'es arrivé chez lui ? Répétai-je en m'impatientant.

- C'est... compliqué. Normalement c'est pas à moi de t'en parler. C'est mieux que tu ailles le voir. Déclare-t-il enfin.

Mais il se fout de ma gueule !

- Écoute, dans l'histoire c'est lui le fautif et moi la victime. Je ne ferai pas le premier pas alors si il veut me parler il va falloir qu'il se bouge.

- Je sais mais... il viendra jamais de lui même. Il pense que tu le déteste et que tu veux plus le revoir. Je te demande pas de le pardonner, mais vas lui parler. Parce que ce qu'il à fait... je sais qu'il est capable de pire. Me dit-il.