Impression de déjà vu [Sanzu x Oc]

Chapitre 19

Ce matin je me réveille beaucoup plus lègere que ces derniers temps. Je pense encore à hier soir. Si Haru veut que je le pardonne il va falloir qu'il le mérite. Il a quand même de la chance, si on venait de se rencontrer je l'aurais dégager de ma vie sans problème. Mais ça fait déjà un petit moment qu'on se voit et je me suis attaché à lui. C'est cet attachement, malgré ce qu'il m'a fait, qui m'oblige à le garder dans ma vie.

Depuis que je suis réveillé Ran m'observe. Par contre Rindo lui s'en bat la race de moi. Mais il commence à remarquer qu'une tension entre moi et Ran nous sépare.

Avec Ran ça ce remarque très vite quand il y a un truc qui va pas. D'habitude c'est un vrai moulin à paroles et là il n'a sorti aucun mot depuis notre réveil.

- Qu'est-ce qui ce passe ? Demande enfin Rindo.

- Rien. Je réponds en espérant que Ran fasse de même.

Mais bien sûr avec eux il ne faut pas espérer.

- Sanzu est passé hier soir.

- Ah bon ? Et ? Demande Rindo soudain intrigué.

- Il a fait pleurer Tori. Une deuxième fois.

Je lève les yeux au ciel. Ran n'a visiblement rien entendu et rien compris.

- Et bah on ira lui casser la gueule. Conclu Rindo.

Je lui lance un regard noir.

- Fermez-la ! Je règle mes problèmes moi même ! M'énervai-je.

Je regarde Rindo et le pointe du doigt.

- Et toi fais gaffe t'oublie un peu trop vite que tu m'as servi un beau moyen de pression sur un plateau d'argent !

Rindo se met à rire nerveusement.

- De quoi elle parle ? Demande Ran.

- Oh rien t'inquiètes ! Répond Rindo.

Hīrō débarque et se colle à mes pieds.

Je le sors dehors dans le jardin. Quand je rentre mes frères son en train de se préparer.

- Vous allez où ?

- On à des potes qui nous attendent pour manger. M'informe Ran.

- Ouais, on se revoit ce soir. Ajoute Rindo.

- Je peux venir ?

Ils arrêtent ce qu'ils sont en train de faire et me regardent de travers.

- Non. Refusent-t-ils catégoriquement.

- Pff...

Je monte dans ma chambre et m'habille. Quand je redescend mes frères sont déjà parti. Un sentiment de tristesse m'envahit.

Ça ne m'a jamais dérangé plus que ça qu'ils s'absentent une journée mais des fois... je me sens un peu exclu.

Je sors et monte sur ma moto, met mon casque et en route pour Shibuya.

J'habite dans l'arrondissement de Minato et je passe ma vie dans celui de Shibuya. Je préfère être là-bas. Après tout j'y ai passé beaucoup de temps auprès de Taka.

Une moto commence à me dépasser alors que j'étais concentré sur la route. Je me dis d'abord que je roule peut-être en dessous de le limitation de vitesse alors je regarde mon compteur. Je respecte bien la limitation pourtant.

Je regarde le motard qui vient de me doubler. Il porte un casque alors je ne peux pas identifier son visage. Il me jette des coups d'œil en tournant plusieurs fois la tête. Il fait vrombir son moteur. Il en faut pas plus pour comprendre ce qu'il veut.