12 septembre 2019
Je m'appelle Nella et je déteste mon prénom, ce qui parait plutôt normal pour une lycéenne.
He bien nous y somme, mon premier jour au lycée De Vinci, je ne connais personne, j'ai la boule au ventre. Je commence franchement à me demander pourquoi j'ai accepté de faire ce concours littéraire, tout ça pour quoi ? Pour gagner une année dans un lycée qui ressemble clairement plus à un manoir menaçant éloigné de la ville. On aurait dit les lycées anglais avec ses pierres de Saint-Maximin et de briques. L'établissement possédait de grands murs infranchissables l'entourant, ainsi qu'un grand bois, où sans carte, se perdre était une certitude. Durant l'été j'avais réalisé de nombreuses recherches concernant cet endroit : les gens étaient extrêmement riches, ou du moins leur famille, la plupart également étaient très intelligent ! Mais j'avais spécialement retenu une information qui disait que de nombreux faits étranges non-caractérisé et indéfinis s'étaient produits. Depuis que je savais cela la peur s'emparait bien plus de moi que la timidité.
Hier c'était mon 17e anniversaire et toute ma famille est venue, c'était vraiment bien -le but d'un anniversaire.
J'ai eu un nouveau sac et il faut dire qu'il est mieux que l'ancien qui était à deux doigts de se déchirer. Quand je me range en anglais, il y a une bande d'amis de ma classe (j'avais l'habitude de les voir passer vite fait, sans vraiment y faire attention) qui viennent me voir et me disent :
- Salut ! Tu veux venir avec nous ? Et au fait j'adore ton nouveau haut. Me dit l'une des filles du groupe aux cheveux roses (oui c'est plutôt étonnant) et aux yeux verts qui porte un mini haut orange, jupe noire et des bottes à talons blanches aux lacets vert et jaune. Elle un style bien à elle, mais je ne suis pas là pour juger.
- Et pourquoi ?! rétorquais-je, d'où des gens qui n'ont jamais fait attention à moi une seule seconde voudrait me proposer d'être leur amie ?
- Parce que t'es tout le temps toute seule, et que t'as l'air sympa ! répond-t-elle comme si c'était spontanée mais ça n'avait pas vraiment l'air.
- Comme tu veux, mais je vous aurais prévenu ! Je préfère lâcher l'affaire plutôt que de m'y attarder, dans tous les cas je pourrai toujours me rendre compte que c'est une mauvaise idée.
- Alors, là c'est Stella, dit-elle en pointant une fille grande avec une haute queue de cheval et de longs cheveux blonds avec une robe rose et noire qui lui arrive jusqu'aux genoux, elle est très jolie. Ici C'est Nino, un gars aux cheveux d'un noir profond, avec des lunettes et portant une légère veste en jean et un penta court. Il y a aussi Enzo continue-t-elle, il est grand, aux cheveux bouclés (mis de la même façon que cette coupe à la mode que l'on voit de nos jours) foncé aux reflets blonds, aux yeux bruns, il a un tee-shirt noir et un pantalon bleu foncé, un sourire charmeur, un visage très bien dessiné, puis son regard croise le mien et me souris. Il était si tranquille, c'est comme si, se dégageait de lui quelque chose de pure, d'apaisant. Ce n'est pas que nous soyons particulièrement agressifs, tout se passe toujours bien, les gens d'aujourd'hui en viennent rarement à se battre mais Enzo était comme parfait, reste à savoir si ce n'est qu'une apparence. Cela dit ce n'est pas ce qui me préoccupe pour l'instant.
- Et moi c'est Carla, dit-elle en m'interrompant dans mes pensées.
- D'accord, je réponds.
Ça sonne.
Le goudron encore humide reflétait le soleil à l'horizon et ensuite à peu près tout le reste de mes camarades arrivèrent derrière moi.
Puis la professeure nous fait signe de monter, nous avançons vers l'entrée qui mène aux escaliers, nous les montons et nous nous rangeons devant la porte de la classe d'anglais. Elle l'ouvre. Je vais donc, comme à mon habitude, m'assoir toute seule.
Je ne connais pas la raison mais pendant tout le cours Enzo me regardait sans cesse comme si j'avais fait quelque chose où plutôt que j'étais quelque chose de perturbant.
En essayant de ne pas à mon tour le regarder pendant qu'il me regarde (j'avoue ce n'est absolument pas logique !) je continuais à me concentrer sur le cours, en prenant des notes du mieux que je pouvais. Une atmosphère différente de d'habitude s'est rependue, j'avais cette impression que pour une fois les gens faisaient attention à moi (ce que je déteste).
Ensuite le cours de français, c'était la même !
Quand nous achevons les dernières marches des escaliers, Nino demande ce qu'on mange au self aujourd'hui et on répond tous qu'on n'en sait rien et qu'il faudrait mieux, s'il tient absolument à en savoir plus, d'aller regarder le menu sur la pancarte où l'on affiche les menus, les nouveautés et les actualités dans le collège. Etant donné qu'il insiste, nous y allons tous ensemble. Nous avons à peine fait demi-tour que quelque chose sonne.
Bip Biiip !!! Stella fronce les sourcils, et sort son téléphone de sa poche :
- C'est moi ... oh, yes !!!!! Ma mère me donne toutes les réductions qu'elle a reçu. Dit-elle, très contente.
- T'en a reçu combien exactement ? demande Enzo, assez curieux.
- J'en ai reçu 65 ! Répond-elle, en le découvrant elle-même.
- C'est vraiment qu'elle t'aime beaucoup ta mère, dit Carla. J'aurais eu du cran et une soudaine envie de suicide, je lui aurais balancé ''heu non, c'est juste qu'elle est riche !''.
- Je suis tout à fait d'accord, tu vas pouvoir t'acheter au moins 5 millions et demi d'habits et sorte de choses que je ne décrirai pas, sachant que des habits, t'en a pas mal, des milliards, pour être précis. Commente longuement Nino qui apparemment est extrêmement bavard, mais ça ne pose de problème à personne.
Ça re-sonne.
- Et c'est parti !!!! Dit Enzo complètement déçu de devoir aller en cours et je suis du même avis mais moi c'était parce que j'espérais qu'il n'allait pas recommencer à me fixer.
Le reste de la matinée est passée à toute vitesse, car c'est l'heure d'aller déjeuner.
Je ne comprends toujours pas cet intérêt soudain pour moi, nous n'avons rien en commun, on ne s'était même jamais parler jusqu'à aujourd'hui.
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Spectranos
ParanormalQuand on arrive dans un lycée pour des riches snob, on est pas des plus enthousiastes, c'est sûr ! Je m'appelle Nella, 17ans et j'ai bien l'intention de ne pas me faire remarquer. Sauf que ce n'est pas aussi simple, encore moins quand 4 personnes...