Seryna.
Flash-back
Si je savais réellement, je serais bien sagement resté chez moi...
Hassoul, on etait parti se poser aux grecs toujours en se chamailant comme des gosses de 10 ans. Et c'est pas le mec il decide de me tirer la chaise za3ma pour m'assoir un truc que tu vois que dans les disney et encore j'etais choquée. Enfin, j'etais surtout un peu gené, c'etait notre premiere sortie que "tous les deux" meme si qu'on soit bien clair ça n'avait rien d'un date. On aurait pu le penser, si je n'etais pas sapé comme un dealeur et que notre endroit n'etait pas le kebab du quartier de mes grands parents.
Nazim : Je te mets bien là tu vois.
- Ce que je vois surtout c'est tes potes qui nous tema comme des psychopates.
J'etais morte, lui etait de dos et moi je voyais par la porte vitrée son groupe de pote nous fixer en se foutant de sa geule. Il avait toujours pas oublier son petage de cable de la derniere fois à ce que je vois.
Nazim : Leurs faces de rat là.
Il se tourne avant de leur faire son plus beau doigt d'honneur en les insultant de tous les noms.
- Tu sais qu'ils peuvent pas t'entendre?
Nazim : Si si si t'inquiete on communique.
J'etais pliée, je m'en remettais pas il etait toujours de dos entrain de faire des gestes de mains et d'agiter ses sourcils comme un hagoun. Le meilleur, c'est qu'il etait vraiment serieux dans son delire, on devait le prendre pour un fou et moi pour la folle qui l'accompagne mdrr.
- Vous communiquez mdrrr?.
Nazim : Ouais...on communique là. D'ailleurs tu brouilles la communication avec ton rire là.
- Oh excuse moi t'as besoin d'aide?
Nazim : Passe le sel comme ça je le jette.
- Mais-? Tu-attends-desolée c'est trop là.
J'arrivais pas à arreter de rire, j'etais entrain de m'etouffer et lui en voyant que je lui avais pas passé le sel il s'est retourné pour insister mais il m'a suivi dans mon fou rire. C'etait magique, à un moment on se rappelait meme plus pourquoi on riait mais on continuait c'etait n'importe quoi.
Nazim : A-a-arrete de rire toi ça y'est....
- MDRRR C'est toi tu-tu ris pour rien là...
On etait en fou rire, vraiment abusé les gens autours ont du en avoir mare mais bon on y faisait pas trop attention nous. Au final on a finit par se calmé quand Nazim est parti commander, j'avais un sourire enorme sur le visage je me reconaissais meme pas.
Nazim :Je t'ai pris la meme chose que moi.
- J'espere c'est pas ton truc là infecte ?
Franchement, je deteste aucun aliment et j'ai conscience de la chance que j'ai de pouvoir me nourrir chaque jour mais son sandwich à lui c'etait vraiment quelque chose. Deja c'est meme pas une combinaison qui existe de base, c'est lui qui l'a inventé et depuis le temps qu'il mange ici le chef fait une exception pour lui. Mais je vous assure que c'est vraiment immangeable, en tant que vrai chaoui (c'est comme les kabyles ou les arabes fin c'est une origine) il met de l'huile d'olive partout et en tant que vrai tunisien, du har partout. Et sur tout ça il rajoute des oeufs durs et des cornichons, oui oui des cornichons dans un kebab.
Nazim : Sent toi honorer de pouvoir goûter à ça.
- Si t'as pris ça W'Allah je remonte chez oim je veux pas finir intoxiqué comme Hakim.
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Seryna: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis.
DiversosJusqu'au bout, envers et contre tout...se sera toi. Histoire vraie avec beaucoup de faits fictifs . " - Tu n'es vraiment plus la même Seryna... Il a bien finit par revenir. - Et toi tu ne changeras jamais Hakim."