Seryna: Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis.

Partie 50

Seryna. 

Flash-Back. 

- Tu te rends compte que je commet l'un des pires péchés pour du hram encore pire ? Des mois que je te couvre c'est peu être moi la folle dans l'histoire...T'as besoin d'un mois et dans un mois t'en auras encore besoin d'un autre fais là à tout le monde sauf à moi.

Lui : Là je te jure que c'est bon je serais pas long...

- T'as jamais été long biensur.

Lui : Sinon...toi la famille ça va ?

- Ouais mais tu devrais les appeler si ma mère débarque je lui dirais qu'on t'a kidnappé ce sera l'explication la plus rationnelle.

Lui : Je peux compter sur toi alors ?

- T'es vraiment pas croyable toi. 

Lui : Merci ma petite je fais au plus vite et tu fais attention avec ton taff là. 

- Mmh allez disparais pour encore deux mois. 

Lui : Sey'...

- Non non c'est bon allez au revoir essaye de revenir ce sera bien. 

Il a soupiré avant de raccrocher me laissant seule avec mes pensées, encore un jour de plus où il ne rentrera pas. Encore un jour où je devrais mentir à tout le monde pour le couvrir comme la première des connes. J'ai à mon tour soupiré avant de décider que j'allais monter continuer mes gâteaux pour le hlel, j'avais pris un peu de retard comme je bossais pas ce soir ça irait.

Ahlam n'était toujours pas rentrée donc j'ai fermé la voiture avant de me diriger vers le hall, j'allais laisser la clef à Hakim. J'avais prévenu Ahlam par message mais elle ne m'avait pas encore répondue sûrement toujours au téléphone. En m'approchant du groupe de gars j'ai senti un regard se poser sur moi, c'était bien évidemment lui pour pas changer. J'ai dis bonjour à tout le monde avant de donner la clé à Hakim pour qu'il la remette à sa soeur. 

Je n'avais aucune envie de discuter avec eux, j'étais vidée de ma batterie sociale de la journée en tant que grande casanière que je suis je n'avais qu'un seul objectif rentrer chez moi. En m'approchant des gars, j'ai senti son regard me scruter comme à chaque fois avant que je ne les salue tous. A peine arrivé je m'apprêtais deja à remonter sans trop prendre la peine de discuter avec eux. 

Farouk : Reste la S il est tôt là. 

- Non c'est bon j'ai des choses à faire merci. 

Tarik : T'es sure tu veux rester chez toi comme un hibou ? 

- Mes animaux préférés allez à toute. 

Il a continué sa cigarette avant que je ne m'avance vers Hakim pour lui tendre la clef de voiture. Au moment de saisir ses doigts ont frôlés les miens ravivant toutes ses sensations qui ne me quittaient jamais quand j'étais avec lui. Un frisson m'avait parcouru le corps remontant jusqu'à ma nuque, je n'étais pas folle à ce point. Lui aussi ressentait ces sensations, je n'étais pas la seule à brûler à son simple contact, j'en étais persuadé. Mon regard s'était perdu dans le sien pendant que mes doigts eux ne cessait de crépiter à la manière d'un feu ardent. Encore une fois, j'avais l'impression qu'une bulle se formait autour de nous, nous coupant de tout contact avec le monde extérieur. Tout ce qui se passait dans mon corps était terrifiant, mon estomac se retournait secoué par l'adrénaline et mes joues devaient surement devenir rouge face à notre proximité. 

Le plus terrible était que malgré tout je ressentais une sensation de plénitude à me trouver dans son regard. J'avais beau me rappeler ce qu'il faisait et comment il m'avait traité ça ne changeait rien à la manière dont sa simple présence me rassurait. Il avait infiltré aussi bien mon corps que mon coeur ne me laissant plus une seconde de répit loin de lui. En parallèle je ne pouvais pas nier le fait que depuis toujours il agissait comme mon confident. Sans pour autant que je me pose lui raconter mes problèmes, il les devinait tout seul avant de me convaincre par un regard de tout lui raconter. Alors en ce moment après la discussion que je viens d'avoir avec Amine, je ne pouvais m'empêcher de penser à le lui raconter. Sans raison valable, je voulais seulement en parler à quelqu'un et lui me venait en tête comme une évidence.