chapitre 48

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Les yeux de June s'ouvrirent sur le ciel bleu. Sa tête tourna vers le bâtiment.

Était-ce un mirage ?

L'homme au masque de squelette était là, toujours en position. Elle était sûre qu'elle venait de le voir portait ses doigts à son front pour la saluer d'un signe militaire.

Avant d'avoir pu fermer les yeux et les rouvrir pour confirmer cette présence, elle sentit des mains la tirer. Son regard se posa sur un Orion plutôt affolé. Peu à peu, elle retrouva des sensations dans son corps, puis l'ouï.

- T'endors pas June !

Elle ne sut d'où elle tira la force de répondre à son petit ami complètement paniqué.

- Sérieux ? Je pensais faire une petite sieste.

Elle essaya de se redresser mais ne put le faire sans aide.

Il était encore en vie. L'homme ne l'avait pas tué, d'une balle dans la tête.

L'assassin se roulait par terre en se tenant le ventre et en gémissant.

June se dit qu'à gesticuler comme ça il ressemblait à un ver de terre.

Elle voulut se lever mais ses jambes ne lui obéissaient plus aussi bien qu'autrefois.

Elliot était derrière elle.

- Aidez moi.

Orion prit la parole, effaré qu'elle veuille se lever.

- June je ne suis pas sûre que ce soit vraiment raisonna-

- Je vais t'en donner de la raison .

Elle tendit la main vers le blond qui la prit et l'aida à se lever sans hésiter. Elle s'appuya sur lui sans aucune grâce mais après tout, au point où elle en était cela n'avait plus grande importance, Eliot l'avait vu dans des conditions pires que celle-là.

Le blond s'avança jusqu'au bonhomme gesticulant.

Quand ses yeux croisent ceux du meurtrier elle retenu une envie de vomir.

- Alors c'est toi le fils de pute qui à tué mon frère hein ?

- Tu veux que je te dise ça a été un plaisir j'ai adoré buter ce gam-

- Non je veux pas que tu me dises, donc tu fermes ta grande gueule parce que je ne t'ai absolument rien demandé. Maintenant c'est moi qui parle vermine. J'aurais dû te buter bien avant.

- Et moi j'aurais dû te buter avec ton frère.

June rigole froidement.

Aie, faut pas rire ça fait mal .

- Oui, tu aurais dû me cribler de balle comme tu l'as fait avec lui. ça t'aurais évité les douleurs que tu vas endurer. Tu as coller deux balles de plomb dans le thorax de mon frère et tu t'es barré me laissant avec lui pour ses derniers instants alors qu'il succombait à ses blessures. Du coup je vais te foutre deux balles dans le corps a toi aussi et je vais regarder le sang s'écouler sur la terrasse et puis je ferais en sorte que tu sois jeter aux loups pour que tu ne puisses jamais avoir d'enterrement convenable et que ton âme hère au Styx.

- Non c'est bon arrête je suis désol-

- Tu es désolé ? PARDON ? C'est une blague, dis moi Elliot c'est une blague ? je crois bien que ce fils de chien vient de me dire qu'il est désolé d'avoir assassiné mon frère, d'avoir tué un innocent qui avait seulement 16 ans. Un homme qui n'avait encore rien vécu et qui avait la vie qui l'attendait et tout ça pour te venger de Samuel ? Ce fils de pute n'est même pas notre père. Tu as tué mon frère pour aucune raison. Vous vouliez faire du mal à Samuel en vous attaquant aux gosses qu'il maltraitait. Vous êtes des débiles. Toi, tu as tué mon frère. J'ai vu la détente se presser sous ton doigt. Tu mérites de brûler aux Enfers pour tes crimes mais je vais m'assurer que tu souffres avant.

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