Zaineb - Princesse de la tess [En réécriture]

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On a parlé en avançant jusqu'à la salle, on a posé nos affaires au vestiaire, il a enlevé son pull et il avait un bandage sur l'avant-bras.

Moi : Anhh c'est quoi ?

Ayoub : C'est rien j'me suis fait mal au taff et ça a saigné

Moi : Ah et ça va ?

Ayoub : Ouais t'inquiète

J'y croyais archi pas, il travaillait à la réception  d'un hôtel assez classe, je voyais grave pas comment il aurait pu se faire un truc aussi gros.

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Hessoul, j'ai rien dit après ça, on est rentré dans la salle, mais en vrai je voyais qu'il avait mal mskn mais il continuait.
Moi je forçais pas sur mon bras cassé, j'avais grave peur de me le re casser.

On y est resté un moment puis on est rentré. Il est rentré direct chez lui et moi aussi, j'étais grave fatiguée donc j'ai plongé dans mon lit, j'ai tapé mon meilleur coma.
C'était toujours pareil, je commençais à m'en sortir petit à petit, fallait que je reprenne le taff mais j'étais pas encore prête pour ça, ma patronne était grave gentille mais j'avais pas envie d'abuser non plus.
Y'a des soirs où ça allait moins bien, je pleurais, j'étais mal, c'était par période, ça pouvait aller puis ça revenait.

Je continuais la salle, y'a des jours où Ayoub ne venait pas avec moi, ça me dérangeait pas, parfois y'avait Nasser, on parlait un peu mais sans plus, il sortait avec Ziyed parfois.
Puis la vie reprenait son court là où on l'avait arrêté, en juin, j'ai repris le taff, au début ma patronne m'avait un peu « aménagé » mes horaires pour que je reprenne à mon rythme.
J'arrivais à enchaîner le taff et le sport, j'étais grave fière de moi parce que je pensais arrêter le sport, j'avais peur de pas tenir.

Hessoul, Ayoub venait de moins en moins et il me donnait toujours des excuses par rapport à son taff, j'vais pas vous mentir qu'à un moment j'y croyais archi plus, mais je disais rien pour pas l'énerver. Sinon, mon père remontait la pente, ça me faisait de plaisir, dès que je pouvais faire un truc pour le voir sourire je le faisais. Puis avec mes frères j'essayais de sortir, j'allais voir Naïm fin bref on se soutenait.
Moi j'arrivais de mieux en mieux à gérer mes émotions, j'peux pas vous dire que j'ai arrêté de pleurer ça serait mentir.
Je pleurais tout autant mais j'apprenais à faire avec, j'me disais que c'était la vie et que je pouvais rien y changer, j'arrêterais jamais de penser à ma mère mais je devais faire avec, quoi qu'il arrive elle serait toujours dans mon coeur.

Hasna m'appelait souvent, la mort de ma mère l'avait beaucoup touché aussi, parce que c'était un peu la deuxième fille de ma mère, elle était souvent chez nous, ma mère l'aimait trop fin voilà quoi..
d'ailleurs elle et Samir avait enfin réussi à emménager ensemble et à 30 minutes de là où j'habitais, j'étais refaite pour eux.

Hessoul, un soir je suis allée voir Naïm, Wassila et Sabri, il avait déjà 1 an mon chouchou, il tenait debout et il faisait quelques pas, je jouais avec lui, Caramel il avait trop le seum.

Moi : Dis Zaineb

Sabri : Sainep

Moi : Non non Zaineb

Sabri : Sainep

Wassila : J'crois qu'il aime pas ton prénom