[HUIT.]

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Il caressait doucement ses cheveux tout en lui répétant

"Ça va aller, je suis là."

La scène était calme, si calme que elle avait arrêté de pleurer.

"Qu'est-ce que tu fait ici ?"

Avait-elle demandé en murmurant, ne voulant pas déranger le calme autour d'eux.

"Les murs sont pas très épais, le salon est à côté de ma chambre."

Sans en dire plus elle avait compris, c'était si attentionné de sa part d'être là pour elle. Il le savait déjà, que ce n'était pas tout rose, mais la voir dans cet état lui avait vriament fait comprendre à qu'elle point c'était compliqué.

▪︎

Alors qu'ils venaient de finit leurs assiettes, et que la nuit était bien installée, il lui avait demandé.

"Dis moi, la famille ça représente quoi pour toi ?"
"Oula, j'ai pas été élevé dans une famille aimente, c'était plutôt dur. Je suis plutôt sensible comme personne, il avait levé ses sourcils pour montrer son étonnement, ouais je sais. Enfin bref, j'ai jamais manqué de rien matériellement parlant, c'est sur j'ai aucun droit de me plaindre, mais au plus je grandissais au plus j'etait mal dans ma peau, maintenant je sais que c'est parce que j'ai jamais eu l'affection ou le soin que je demandais émotionnellement, mais à cette époque j'en voulais juste à la Terre entière de me mettre plus bas que terre et je m'en voulais à moi avant tout."
"Mais tu n'avait pas au moins une personne avec qui ça allait dans ta famille ?"
"Bien plus petite, j'avais ma sœur avec qui ça allait, sauf que très vite j'ai compris que elle n'avait jamais eu aucune vraie connection avec moi, mes parents la chouchoutait tellement, que tout l'amour que tu as pour une sœur, allait en vers eux. Je lui en ai voulu de jamais avoir remarqué ce qui se passait devant ses yeux quand je lui disait, sauf que elle le réalisait très bien elle s'en fichait juste, on ne faisait que de s'engueuler. J'ai toujours eu une admiration profonde pour les frères et sœurs qui s'entendaient parfaitement, j'avoue je les enviait."
"T'es parents la préférait ?!"

Il l'avait dit sur le ton de l'incompréhension.

"Ahaha oui crois moi, c'était l'enfer à la maison, tout ce que elle faisait était défendu, tout était toujours de ma faute, j'etait l'enfant de tout les problèmes. J'ai l'impression que mes parents ont toujours vu leur propre défaut chez moi et ils détestaient ça."
"Tu leur parles toujours ?"
"Oui bien sûr, c'est mes parents tout de même, j'ai jamais réussi à les détester réellement. Et toi alors, la famille ?"
"C'est tout ce que j'ai de plus cher, je pense que si ils me demandent sincèrement d'arrêter la F1 je le fait."
"Sérieux ?"

Elle le croyait pas une seconde.

"Sans aucun doute. J'ai grandis dans une famille merveilleuse, ils sont tous si unique et précieux à leur manière. Après avoir perdu mon père, il avait eu du mal à dire ça, il y a eu une sorte de liaison encore plus forte entre nous 4 et je les remercie chaque jour d'avoir été là sans eux, jamais j'y serais arrivé."
"Je suis désolé pour ton père sincèrement, il le savait que elle était réellement désolé il le sentait, c'était comment ton enfance ? Je suis curieuse de savoir comment une enfance de pilote se vivait."
"C'était génial, j'ai jamais connu l'école, la vraie école, tout mes potes d'enfance son encore mes amis, je mangeais, je dormais, je respirais ma passion, jamais je pourrait revivre une autre enfance en connaissant celle la."

Elle avait le sourir aux lèvres, c'était si pure la manière dont il racontait tout ça.

▪︎

"Aller viens."

Il c'était dirigé tout doucement vers le lit où il c'était allongé délicatement, en prenant soin de l'installer contre son torse. Son rythme cardiaque était si lent, pas étonnant pour un sportif de son niveau, que son corps avait finit par s'endormir avec l'aide des caresses sur ses cheveux.

Elle avait ouvert les yeux dans son cou. Tout son parfum naturel arrivait directement dans ses poumons. Ses bras l'entourait. Sans bouger, par peur de le réveiller, elle resta dans cette même position pendant plus d'une demi-heure. Elle savait que l'heure à laquelle ils se réveilleraient importerait peu comme il courrait le soir.

Le soleil lui avait fait ouvrir les yeux. Il sentait son corps contre lui. Il lui fallut quelques secondes avant de se rappeler des événements précis. Sans dire un seul mot ils avaient profité encore une demie heure de la présence de l'autre, toujours dans bouger. Apres lui avoir fait un léger bisous sur le fond il se leva et sortit de la chambre. Aucune parole n'avait eu besoin d'être échangée et c'était si agréable pour eux deux.

Le bip de son badge sonnait à nouveau quand elle passa les portiques. Qu'est-ce que elle aimait ce bruit. Au loin elle vit ses cheveux bruns. Elle devait impérativement lui parler à propos des modifications sur sa voiture, faites le matin meme par les mécaniciens.

"Chalres !"

Il c'était retourné pour la voir face à lui.

"Dit moi tout."
"Pour ta voiture, ils avaient emboîté le pas vers le box Ferrari, ce matin les gars ont changé les systèmes de suspension, quand on as réassemblé la voiture hier, il y avait trop de défauts sur ceux de remplacement, tu aura moins de pr-"

Elle avait été coupé net par quelqu'un.

"Eh ! Charles !"

Ils c'étaient tout les deux retournés pour voir Pierre Gasly courir en leurs direction. En arrivant il fit la bise à Prudence, sans y prêter attention, et une accolade à Charles. Il lui avait parlé brièvement avant de réaliser qu'une jolie brune se tenait à côté de lui.

"Attend je me coupe, tu est la nouvelle chargée PR de Leclerc ?"
"Non, je suis l'ingénieure principale de Ferrari."
"Oh, charmant."

Il avait dit ça sur un ton qui se voulait charmant, elle avait sourit, flattée, quoi que déçue qu'il ne se rappelle de rien. Charles c'était raidit d'un coup, Prue avait vu sa mâchoire se serrer. Ça l'amusait qu'il soit jaloux et elle était d'humeur joueuse.

"Charmant aussi Pierre, délicatement elle avait placé sa main sur son bras, j'adorerais discuter plus longtemps avec toi mais on as une tonne de problème à régler avant les FP3, elle avait fait doucement glissé sa main le long de son bras, au plaisir !"
"Bien sûr, un sourir séducteur était apparu sur son visage, au plaisir."

Elle ne mentirait pas, Pierre était d'une beauté à couper le souffle, mais rien de ce que elle ressentait n'était pour lui.

"Sinclair, je suis là."

Il était sec et énervé, elle lui avait sourit puis c'était penchée pour lui faire un bisous sur la joue. Ses joues avait rougit.

"Aller viens, on va finir de parler de ta monoplace." Pruedence lui avait tendu une main, qu'il avait saisie.

Elle le rendait fou.

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NDL : Coucou !
Un nouveau chapitre pour bien finir la semaine.
Je voulais juste notifier que les deux protagonistes paraissent très proches et que ça peut faire bizzar car ils n'ont passé que très peu de temps ensemble à vos yeux sauf que j'ai volontairement couper la pause hivernale qu'ils ont passés ensemble et vous le verrez, c'est normal qu'ils soient si proches. Voila tout !
Rendez-vous au prochain chapitre !
Dearly DolceFarNiente <3.
06/11/2022

Also ans Perhaps. | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant