Also ans Perhaps. | Charles Leclerc

[NEUF.]

Les qualifications avaient été spectaculaires, les deux voitures étaient époustouflantes. Une vitesse incomparable aux autres, c'était comme si aucun accident n'était survenu la veille. Charles était en pôle avec quelque dixième d'avance sur Carlos, mais les deux avaient une seconde de différence avec le troisième.

En garant leur voiture les deux était en état d'euphorie complète. Pendant les interviews des pilotes, elle fût surprise d'entendre son prénom, ils la remerciait de leurs avoir donné une puissance incomparable aux autres. Mais elle le savait, la vitesse des qualifications ne valait rien si la course de demain n'était pas gérer convenablement.

Après le débriefing, Prudence prenait son temps pour ranger ses affaires soigneusement dans le but de rentrer paisiblement à l'hôtel, avant d'être interpeler par Charles.

"Tu veux que je te ramène ?"
"Non te dérange pas je vais faire comme ce matin, je vais commander un Uber."
"Hors de question, tu viens avec moi."
"Pourquoi tu me pose une question si tu en fait une obligation ?"

Avait-elle dit en rigolant.

"C'est plus poli, rejoint moi dans ma loge on partira ensemble."

Une fois son rangement terminé, Prudence se mit en route vers la loge de Charles. Elle toqua de trois coup sec et trouva ça drôle qu'ils frappent de la même manière. Le pilote avait ouvert la porte, torse nu et habillé d'un simple boxer. Il était divinement sculpté, son corps était parfaitement équilibré sans aucun défaut apparent. Elle eu une seconde de latence avant de fermer la porte derrière elle.

"Tu fera gaffe tu bave un peu, il lui avait dit avec un sourir narquois au coin des lèvres, je finit de m'habiller et ont y va."
"Oh arrête deux secondes, tu as pas fait mieux en me voyant"

▪︎

Toujours assis sur ce même canapé depuis maintenant 3h, ils s'étaient tout deux allongés en sens contraire par rapport à l'autre.

"Euh, je sais pas si c'est approprié de te demander ça mais tu accepterais de venir avec moi au gala de début de saison organisé par Ferarri ? Si tu veux pas dis moi non, ne te sens pas obligé."

Elle remerciait tout ce que elle pouvait de ne pas être face à lui à cet instant, ses joues étaient devenues rouge, et son sourire était si grand que elle en avait mal.

"Ça serait avec plaisir monsieur Leclerc."

Lui aussi avait rougit.

Ils c'était organisés par message pour qu'ils se préparent ensemble. Charles ne voulait plus être tout seul et ne faire que de réfléchir et Prudence s'ennuyait terriblement de son absence et s'agaçait de sa capacité à réfléchir dans le vide.

Le monégasque tenait dans ses bras son costume, récupéré chez le tailleur auparavant, ses chaussures et tout ce dont il aurait éventuellement besoin, alors il avait eu un peu de mal à sonner. Il avait attendu une trentaine de seconde avant que la porte s'ouvre sur une femme, magnifiquement taillée, en sous-vêtement devant lui.

"Mon dieu heureusement que c'est toi, je suis sortie en express de la douche, j'ai pas eu le temps de plus m'habiller."

Alors que elle parlait en marchant dans son appartement à la recherche de sa robe, lui n'avait pas bougé d'un centimètre. Il était comme hypnotisé par ses yeux gris qui ressortaient plus que tout au milieu de son visage parsemé de cicatrices dût a l'acné, de ses cheveux encore mouillés qui lui tombaient sur le visage, mais aussi par la dentelle blanche sur son corps presque nue.

"Quand tu aura finit de t'extasié, tu pourra refermer la porte."

C'était la seule chose qu'il avait entendu de son monologue et elle était reparti en un claquement de doigts.

En entrant dans l'appartement, il sentait une odeur poudrée et de fleurs fraîches, comme son parfum à elle. Sans surprise vu le lieu où il était. Sans se faire prier il se déshabillait pour enfiler son costume. Il avait enfiler son pantalon et sa chemise, qu'il avait négligemment fermé avant d'entendre la porte de la salle de bains s'ouvrir sur une Prudence habillée.

Une longue robe rouge couvrait son corps, elle était comme dessinée pour elle, un corset marquait sa taille et dessinait parfaitement sa poitrine en laissant apparaître ses hanches avant qu'une jupe ne couvre ses jambes.

Dans le silence complet elle prit délicatement un tabouret qui trônait autour de l'îlot central dans la cuisine et elle s'installa en face de la baie vitrée. Le calme qui les entourait était apaisant. Il la regardait avec admiration alors que elle se maquillait les lèvres d'un rouge pétant et de mascara. Elle n'avait besoin que de ça pour être illuminée. Ses cheveux était coiffée comme les femmes dans les années 50, avec des plis et beacoup de laque.

Il avait finit de se préparer pendant ce temps, mais comme à chaque gala sa cravate était dénouée. Jamais il avait appris à la faire.

"Tu sais faire des noeux de cravate ?"

Il avait demandé innocemment en tendant sa cravate à Prue.

"Oui, viens par là que je te le fasse."

Ses mains froides touchait son col de chemise pour le relever et installer la cravate que elle tenait dans ses mains, cela lui donna des frissons. Les deux se regardaient droits dans les yeux sans dire un mot. Ils en avaient pas besoin.

Elle venait de tapper sur son torse avant de replacer sa veste de son costume Ferrari sur ses épaules.

"On va y aller sinon on va être en retard Leclerc."
"À vos ordres Madame Sinclair."

Le trajet était toujours aussi calme. Du classique en bande son et de légère parole échangées. En arrivant il fit le tour de la voiture pour lui ouvrir la porte. Et il rentrèrent ensemble dans un magnifique bâtiment, qui ressemblait au maison cliché de toscane. C'était un château loué par Ferrari.

Ils se perdirent un peu de vu au cours de la soirée, autant l'un que l'autre avait des discussions à avoir avec l'équipe. Au alentour de 23h, fatigué par ses talons et le changement de langue perpétuelle elle se dirigea vers le bar.

"Un Martini s'il vous plaît."
"Bonsoir mademoiselle Sinclair. Vous vous plaisez ici ?"

Elle eu un sursaut en entendant une voix derrière elle, et un autre en voyant que c'était Sebatian Vettel.

"Euh...oui beacoup, je dois dire que ça dépasse en beacoup de point mes attentes. J'ai tout de même peur de pas réussir à monter cette équipe au plus haut."
"Ferrari est une écurie qui s'est sabotée elle-même par le passé. N'ayez pas peur, soyez audacieuse. Vous me paraissez très réfléchie comme personne et vu votre travail l'année dernière je n'ai pas tord. Si vous avez besoin d'aide de n'importe quelle manière contacter moi je serais ravi de vous aider."

Elle était abasourdie.

"Merci énormément monsieur Vettel. Je ne sais pas comment vous exprimer ma gratitude, merci."
"Si cette écurie gagne, je vous remercierais."

Et il était parti comme ça, sans rien demandé de plus. Elle avait l'impression d'être ailleurs, toute son enfance elle l'avait passé devant les courses de cette légende à rêver de construire sa voiture, c'était encore lunaire pour elle qu'il lui propose limite d'être son mentor. Elle avait finit son verre d'une seule traite avant d'en redemander un autre.

"Vous pourriez me faire une vodka Redbull, le barman avait fait un signe de tête comme pour dire oui, merci beaucoup."
"Je crois que vous vous êtes trompée d'écurie madame."

Une voie amusé lui avait dit ça collé a son oreille.

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NDL : Coucou tout le monde, j'espère que vous aller bien.
Un nouveau chapitre pour bien commencer la semaine après un GP mouvementé. Je suis vraiment contente du résultat et de la perf incroyable que Chalres à réaliser juste déçue de la finalité.
Le flash-back n'est pas finie mais ça me fait plaisir de laisser du suspense ahaha.
Rendez-vous au prochain chapitre !
Dearly DolceFarNiente <3.
13/11/2022