[VINGT-QUATRE.]

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Il devait être 20h quand j'entendis 3 coups à ma porte. J'étais dans un état végétatif, plongé dans des vêtements trop grands pour moi avec les yeux bouffis à force d'avoir pleuré. Ma tête me faisait presque plus mal que mon corps et j'avais mes lunettes vissées sur mon nez.

Je voulais pas ouvrir, personne ne devait me voir comme ça, j'avais honte. De nouveaux, 3 coups sec, cette fois ci, je me décidais à me lever, la personne devant cette porte allait pas partir de sitôt.

"Bonsoir amore mio, elle était très vite rentrée en me faisant un bisous sur la joue, je suis allé chercher à manger mais s'il te plait dit rien à Andrea, il m'en veux assez."

J'allais tout de suite mieux. Elle était angélique, toute vêtue de blanc, un pantalon en lain avec un pull fin on distinguait légèrement, grâce au décolleté, la dentelle bleu de son débardeur en dessous. Ses cheveux était lâchés et dans leurs état naturels, tout plein de mouvement ce qui veux dire que elle avait pris une douche sans se les sécher, peut-être pour faire au plus vite.

"Promis je lui dit rien."

J'avais mis aucune émotion dans ma voix, j'avais juste ajouté un léger rictus à mon visage. J'étais vriament fatigué.

"Je sais que tu dira rien. Elle avait avancé vers moi et pris ma tête entre ses mains. Tu va manger un peu et promis tu va te reposer, ça va aller."

Du bout de ses lèvres elle avait déposé un bisous sur les miennes. J'avais rien dit juste en me voyant elle avait compris que je ne voulais pas en parler juste dormir et oublier.

J'avais manger un peu, j'avais pas vraiment faim mais il fallait que je mange alors je l'ai fait. A part son téléphone elle avait rien sur elle donc je lui avait passé un de mes tee shirt, déjà trop grand sur moi alors elle nageait dedans. Je m'étais posé dans le lit, elle m'avait très vite rejoint quand elle avait finit de nettoyer notre repas.

Le besoin de réconfort prenait le dessus, ma tête était posé dans son cou et mes bras serrait sa taille. Elle caraissait le bas de ma nuque très doucement, c'était tellement calmement, j'ai du avoir quelques larmes qui ont coulés avant que je m'endorme.

J'avais senti ses ongles caresser mon dos nu, alors que je peinais à me lever du lit, à cause de toutes mes courbatures dues à la courses d'hier. J'étais réveillé depuis quelques minutes, elle l'était bien avant moi.

Son touché était si froid. C'est étrange que une personne soit sans arrêt froide comme elle, tout son corps était glacial. Ça me faisait frissonner et j'avais l'impression de recevoir des shoots d'adrénaline directement dans les veines. J'adorais ça.

"Hey, elle c'était relevé puis avait passé ses bras au dessous des miens pour poser sa tête sur mon épaule, ça va mieux mon cœur ?"
"Mon cœur ?"

Jamais elle ne m'avait appelé comme ça.

"Mon cœur."
"J'aime bien, j'avais bêtement souris, et oui ça va mieux. Tu veux pas rester avec moi aujourd'hui ?"
"Ok, dans tout les cas j'avais ma journée de libre j'ai juste réunion avec Fred à 17h."
"Alors restons au lit jusqu'à cette heure ci."

Je m'étais retourné pour la prendre par la taille et la jetée sur le lit. Elle arrêtait pas de rire, c'était sincère comme éclat de voix. Je sais pas trop comment ont c'était débrouillée mais elle avait finit, bras croisés, sur mon torse et je la regardais dans les yeux. J'aurais pu rester là des heures entières.

"Je vois ma reflections dans tes yeux, j'ai l'impression de me voir en toi."
"Moi aussi Charles et ça m'effraie."

J'avais simplement souri en continuant de passer ma main dans ses cheveux. On était rester un moment dans ce même silence.

"Charles, je t'ai dit que j'etait sorti avec Este l'autre jour, j'avais acquiescer, euh, c'est à dire que je lui ai dit pour nous deux."

On devait pas en parler, elle avait insister pour ça alors je comprenais pas.

"Pourquoi ?"

J'etait redevenu beacoup plus sérieux d'un coup, je voulais pas que on puisse nous apporter des problèmes là où il y en avait pas. Certes on ne savait pas ce que on adviendrait mais tout de même.

"C'est mon meilleur ami et je suis contrariée alors on en a parlé."
"Tu pouvais pas en parler avec moi ?"
"Non tu as balayé le sujet de la table comme si c'était pas important et je voulais pas te perturber avant ta course alors j'ai rien dit, mais lui l'a vue."

Mon coeur avait eu un pincement. Comment je l'avais pas vu, elle avait tellement l'air embêté que ce se voyait à des kilomètres. J'avais l'impression de tout foirer, c'était tellement égoïste de ma part.

"Je, je suis désolé, je voulais pas être égoïste. Surtout sur c'est un sujet important et je m'excuse sincèrement."
"J'ai pas besoin d'excuses Charles, sinon je serais pas venu. Je veux que on en parle."

Elle avait perdu tout l'aspect doux et délicat de sa voix. Je savais que elle était énervé mais c'était contre moi et ça me plaisait pas. J'avais fait comme elle et m'étais assis en tailleur sur le lit.

"Tu sais que il y a pas de solution."
"Très bien alors séparons nous si ça mène à rien. J'ai franchement pas envie de perdre mon temps."
"Non Prudence, c'est pas ce que je voulais dire."
"Alors explique."
"Je veux juste dire que la dans l'instant T, on trouvera pas de solution, on reste secret et c'est tout."
"Comment ça "c'est tout" ? Je comprend pas ça t'importe si peu ?"
"Non pas du tout mais toi alors dis moi on fait quoi si j'ai pas la bonne solution ?"
"On peu déjà commencer par voir si ça fonctionne, que nous deux, si ça mache on en parle à Fred, sinon on entrera la relation avec nous. Comme je sais pas ce qu'il peut bien dire on va être obliger d'aviser après."
"Ça me va, mais jusqu'a lors on en parle à personne ?"
"On essaye de pas le faire fuiter oui."
"Je peux en parler à Pierre ?"
"Si tu veux."
"Très bien, viens là."

Je lui avais tendu mes bras, dans lesquels elle c'était réfugié après quelques secondes d'hésitation. Je la serrait au plus que je pouvais contre moi, je voulais pas que elle parte. J'avais tellement peur que elle m'échappe, que elle ne veuille plus de moi, que ça marche pas, parce que bordel j'étais en train de tomber amoureux.

"Tu sera mon plus beau secret chérie."

J'avais déposé un baiser sur son front après lui avoir chuchoter ça.




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NDL : Coucou tout le monde !
Désolé pour le retard, je sais pas si je déteste ou si j'adore ce chapitre. Vous me direz.
J'espère que vous vous ennuyez pas trop sans les course (perso si), sinon je vous conseille fortement la motoGP c'est tellement passionnant !
Rendez-vous au prochain chapitre.
Dearly DolceFarNiente <3.
17/04/2023.

Also ans Perhaps. | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant