Also ans Perhaps. | Charles Leclerc

[DIX-HUIT.]

Il se réveilla tout doucement, avec un certain mal de crâne mais avec un calme grandissant. Il la regardait, elle, dormir dans ses bras.

Il devait être tôt, la lumière qui éclairait la pièce était encore dorée. Ça rendait ses traits encore plus beau, avait-il pensé.

Quand elle dormait elle avait un air apaisé, comme si tout le stress qu'elle avait accumulé c'était envolé. Ce qu'il ne savait pas c'est que c'était lui la raison de son état de paix.

Elle ne dormait jamais très bien là nuit, sois à cause de ses cauchemars, sois parce que elle n'avait pas sommeil. Mais à chaque fois que elle avait sa présence près d'elle ses nuits étaient calmes, en général.

Alors il était resté là, à la regarder, le temps que elle ouvre ses magnifiques yeux sur lui, sauf qu'il avait craqué avant. Charles avait posé ses lèvres sur son front. Un sourir c'était dessiné sur les lèvres de Prudence quand elle l'avait sentis.

"Bonjour Charles."

Elle l'avait dit avec une voix mielleuse qui l'avait fait fondre.

"Bonjour Sinclair."

Aucun des deux avaient prononcé un son de plus ils se contentaient de se regarder en souriant. C'était un moment perdu dans le temps pour les deux, et elle avait hésité un moment.

Puis elle l'avait embrassé.

Elle allait briser ce baiser, avant qu'il lui rende avec un peu plus d'intensité que la première fois et encore un peu plus à chaque fois. Cette fois ci elle était trop absorbée par lui pour penser à quelque chose d'autre que son corps contre le siens. C'était la seule chose qui traversait son esprit. Elle voulait toucher et découvrir chaque bout de son corps, de sa peau, de son être et ce sentiment était partagé.

Charles en mourrait d'envie également, petit à petit il avait planté ses mains dans les hanches de la femmes qui était assise sur lui. Pour pas qu'elle ne lui échappe. Pas cette fois. Pas encore. Il l'a désirait plus que tout.

Ils c'étaient longuement embrassé avant de retirer le peu de tissus qui les séparaient. Et comme ça, en un instant, ils étaient complets.

C'était libérateur autant pour lui que pour elle. Ils c'étaient retenus si longtemps d'avoir cette connexion que à cette instant ci rien d'autre ne comptait. Elle n'avait jamais rien connu de semblable et lui jamais rien d'aussi plaisant. Ils savaient quoi faire, quand faire, comme si ils se connaissaient depuis toujours. Comme si il connaissait le corps de l'autre sans jamais l'avoir touché, pourtant les deux avaient une respiration lourde qui aboutit en cris de plaisir.

Ils avaient la tête dans les nuages et c'était allongés, l'un sur l'autre, dans le lit. Elle avait son buste contre le matela, les yeux rivés sur l'homme à côté d'elle, les jambes entremêlés avec celle de Charles qui traçait du bout de son doigt les contours de ses tatouages ce qui lui donnait des frissons.

"Pourquoi tu as Athéna sur ta côte ?"

Il lui avait demandé trop intrigué d'en savoir plus sur elle, son histoire et son esprit.

"J'adore la mythologie grec, elle c'était empressée de lui répondre, et que je la trouve inspirante comme déesse. C'est une femme forte qui sait faire des tas de chose différentes avec facilité. Elle se bat quoiqu'il arrive pour avoir ce que elle veut et j'aime me dire qu'il faut que je prenne exemple."
"C'est pour ça Éros ?"
"Exactement et tu veux voir le meilleur ? Il avait hoché la tête et elle c'était tournée dans l'autre sens. Je sens que ça va être ton tatouage préféré."

Elle avait un serpent tatoué sur son autre côte. Il était impressionnant avec pleins de détails et des parties entièrement rouge.

"J'en reviens pas, il est magnifique."