[QUINZE.]

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Je voulais juste casser quelque chose la maintenant. J'étais pas très bon lorsqu'il fallait que je gère ma colère, en tout cas je l'était plus. J'en avait trop entendu, je voulais plus les entendre. Je sais pas pourquoi mais j'étais énervé, j'avais cette sorte de tumulte à l'intérieur de moi qui se calmait pas, ou plus.

Je suis sorti sur la terrasse et je me suis installé sur un banc qui était là. Il faisait bon cette nuit, ni trop froid ni trop chaud. Je respirais j'étais bien, si bien et puis elle est apparue. Sans dire un mot elle avait pris place, juste à côté de moi sur le banc. On a du rester là bien 5 minutes à fixé l'horizon devant nous.

"Charles on peut en parler s'il te plait ?"
"Parler de quoi sérieusement ?"
"De ce qu'il vient de ce passé, de nous j'en sais rien de la pluie et du beau temps mais juste que on parle."
"J'ai pas trop envie de parler de toi qui couche avec Pierre pour être honnête et j'étais pas au courant qu'il y avait un nous, autre que professionnel je veux dire."

J'etait plein d'amertume, et elle devait le sentir.

"Oh s'il te plait Leclerc fait pas comme si rien n'était arrivé, j'avais ris jaune, et puis c'est pas la fin monde non ? C'est arrivé l'année dernière on se connaissait même pas et puis, elle c'était coupé subitement dans sa phrase, mais putain mais pourquoi je me justifie même ?"
"Parce que tu me dois des explications. Du jour au lendemain tu fait comme si j'etait invisible, et je te rappelle que TU m'as demandé de t'oublier et de faire comme si rien n'était arrivé pour que ça reste proffesionel alors si tu vois, tu me dois des explications."
"Pourquoi Charles ? PUTAIN POURQUOI ? Qu'est-ce tu en as foutre de moi ?"

J'avais du mal à saisir son énervement soudain. Elle c'était levée et calée contre la rambarde du balcon qui donnait vue sur la mer rouge. C'était si beau et si calme.

"Tu sais pourquoi."
"Non dis le moi."

Après avoir dit ça, elle c'était retournée pour me regarder et je m'étais levé pour me fixer devant elle. Elle est si jolie c'est fou. Je la fixait dans le blanc des yeux mais elle paraissait imperturbable.

A vrai dire j'arrivais à aucune explication dans ma tête. Tout était brouillon. La haine prenait le dessus et sa présence aidait en rien.

"Je... Putain j'arrive même pas à formuler une explication logique. Rien ne rime dans ma tête. Tu m'importe et je, pourquoi tu as fait marche arrière du jour au lendemain ? Je comprend pas, c'était lui la raison ?"
"Non. Honnêtement, je m'en fiche de Pierre ok, c'était il y a un moment et j'ai fait une connerie c'est tout. Ça a rien avoir avec toi."
"Alors c'est quoi, j'avais haussé le ton, tu m'as perdu la."

Elle avait laissé un silence pesant entre nous deux. Sur son visage comme de l'hésitation, on aurait dit que elle s'avait pas si me le dire était une bonne idée.

"J'ai peur."
"Peur de quoi ?"

Je ne comprenais toujours pas.

"De, de ça là, elle avait posé sa main sur mon torse, de mon incapacité à voir autre chose que toi dans une pièce alors que je devrais rien ressentir de tout ça. J'ai peur de m'engager dans une relation et encore plus comme celle la, je suis incapable d'avoir quelque chose de fiable avec quelqu'un. Personne ne m'a prouver que je méritais ou même que j'avais de l'importance donc tu vois j'ai peur."

Et d'un coup le silence complet. Prudence était partie à l'opposé de moi sur la terrasse et elle fixait la mer.

"C'est beau. C'est calme. Chez moi j'ai la vu sur la mer mais j'ai pas ce silence."

J'avais dit ça pour casser la tension car tout comme elle je regardais devant et cherchais l'horizon du regard. J'avais tout de même senti ses yeux sur moi.

"Viens chez moi après la course. J'ai tourné ma tête en sa direction interloqué, Je t'emmène au Pays Basque, chez moi, mon vrai chez moi. J'ai du boulot que je peux faire de là-bas. Tu va adorer c'est une vielle bâtisse que j'ai rénover elle a une plage privée c'est tout le temps calme."
"Ok emmène moi."

Je voulais voir chez elle, être avec elle, la découvrir rien de plus et elle venait de me le servir sur un plateau d'argent.

"Je vais rentrer, je fatigue."

J'ai hoché la tête et elle était repartie. Je voulais pas quitter l'instant que j'avais eu qui pour quelque moment encore était suspendu dans l'air.

"C'était elle pas vrai ?"

J'avais tourné ma tête pour voir Pierre qui avait passé son buste dans l'entrebâillement de la baie vitrée.

"Ouais. Enfin c'est elle."

Il y avait rien à dire et l'envie d'épiloguer était pas présente.

"Je suis désolé mec, je savais pas. Aucun de nous deux avait bougé, elle est repartie avec Este. Je me suis excusé, je crois que c'était le mieux à faire. Il avait l'air gêné, je t'avoue j'etait raid mort j'avais trop bu je crois que elle aussi mais de ce que je me rappelle et de ce que elle vient de me montrer elle est intéressante, pleine de ressource et elle as du caractère, ça m'étonne pas que elle te plaise."
"Je suis au courant. Merci."
"Désolé mon Charles, je voulais pas te blessé."

J'avais compris, rien était de leurs faute car il y en avait pas. J'ai juste fait passer ma jalousie inappropriée avant tout.

"T'excuse pas, tu pouvais pas savoir à l'époque et vous êtes deux adultes consentants et puis elle m'a déjà rejeté alors l'affaire est réglée."

J'avais senti sa main se poser dans mon dos comme pour me rassurer.

"T'en fait pas Charlot, c'est pas finit surtout pas vu la manière dont elle c'est empressé de te suivre. J'ai juste hoché la tête, aller viens on rentre on se fait une partie sur FIFA."

J'avais décidé de la suivre. Ce garçon fait partie apparente de ma famille, de ma fratrie. Je pourrais jamais lui en vouloir, on a fait les quatre cents coup ensemble et c'est pas demain que ça va s'arrêter.



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NDL : Coucou tout le monde !
J'espère que vous allez bien, personnellement tout ça plutôt correct. J'ai un chapitre d'avance alors vous les avez à l'heure hihi.
J'ai apprécier écrire ce chapitre, je l'écrivais comme un script de film c'était sympa à faire.
Rendez-vous au prochain chapitre.
Dearly DolceFarNiente <3.
12/02/2023.

Also ans Perhaps. | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant