Also ans Perhaps. | Charles Leclerc

[VINGT-SIX.]

Elle avait garé sa voiture à quelques mètres de l'adresse que Charles lui avait donné. Ils étaient tout seuls sur cette place, ni voiture, ni passant. Le soleil était encore bas et il faisait bon vivre.

Elle l'avait aperçu de dos, assis sur un banc, regardant le paysage autour de lui. Elle n'avait pas pu s'empêcher de prendre une photo de cette instant si poétique à ses yeux.

"Buongiorno amore."

Prudence avait essayé d'être discrète en s'approchant de lui avant de lui dire ça. Elle avait passé ses main sur ses épaules et avait déposé un baiser sur sa joue. Il c'était retourné quelque peu apeuré avant de la voir.

Dans sa main, il tenait un bouquet de rose rouges, elles étaient magnifiques. Il avait fait le tour du banc avant de regarder autour de lui pour s'assurer que il n'y ai personne et de l'embrasser.

"C'est pour toi, je suis passer devant un fleuriste en venant et elles étaient trop jolies pour pas les prendre."
"Je, je te remercie, ça me fait vraiment plaisir Charles."

La brune n'avait même pas pris la peine de regarder autour d'elle avant de coller ses lèvres à celle de son brun. Si ils avaient pu ils n'auraient jamais rompu ce baiser.

"Aller viens je t'emmène petit-déjeuner."
"Attends,elle l'avait arrêter dans sa marche pour montrer ce que elle tenait dans la main, je vais aller les poser à ma voiture."
"Au pire on va poser ta voiture où on dors ce soir."
"Mais c'est vrai ça, je t'ai même pas demandé, on dort où ?"
"Chez Pierre."
"Pardon ?"

Sa tête c'était décomposé, il devait se moquer d'elle, déjà parce que c'était étrange d'inviter sa petite amie secrète chez son meilleur pote avec qui elle avait couché et puis que ça avait pas l'air de réellement le déranger.

"Oh ça va c'est pas la mort."
"Non mais Charles, tu connecte tes neurones ?! C'est étrange, puis il va être mal à l'aise d'avoir une inconnue chez lui."
"Pas si inconnue que ça, elle lui avait lancé un regard noir, et c'est lui qui as proposé. Aller maintenant on y va."

Elle n'avait pas eu le droit de riposter qu'il l'avait pressé en direction de sa voiture. Elle était rentrée dans un parking souterrain non loin de la où elle est arrivée. Il l'avait ensuite emmené jusqu'à une sorte de salon de thé. Tout était en pierre, il faisait frais et à nouveaux ils n'étaient que tout les deux sur la terrasse.

Ils n'avaient échangé que quelques mots depuis qu'ils c'étaient retrouvés car ni lui ni elle n'avait besoin de ça pour être en accord avec l'autre. Ils s'admiraient mutuellement à la recherche de détails qu'ils avaient pu rater.

Elle était absorbé par le visage presque angélique de Charles. Sous la lumière du Soleil, il avait des yeux verts pétillants et une peau bronzée qui avait l'air douce. C'était impensable que une personne soit aussi pure physiquement que moralement pour elle et pourtant le voilà devant elle.

Lui, ne prêtait pas réelle attention au visage de Prudence. Il savait déjà que elle était rayonnante au moment même où elle le regardait. Non lui se concentrait sur sa manière de réagir, de vivre. Même si il commençait à la connaître de plus en plus elle était difficile à décrypter et avait toujours cette part de mystère. Alors chaque mouvement, action ou parole de la brune, il l'analysait et elle détestait ça.

Savoir que quelqu'un avait autant accès à ses sentiments que lui la terrifiait. Son cœur était le seul rempart que elle n'avait jamais laissée personne franchir depuis que elle avait fuit le cocon familiale. Même son ex disait que elle avait un cœur de pierre. Elle savait que c'était faux, Charles aussi apparemment, mais elle laissait croire le contraire à Louis. C'est plus simple de paraître insensible que d'expliquer ce que on ressent.