[VINGT-CINQ.]

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Cela faisait maintenant une semaine que elle était revenue en Italie. Charles, lui, avait fait un aller simple pour Monaco depuis l'Australie.

Il allait pas bien et elle le savait alors l'avoir aussi loin d'elle était douloureux. Prudence voulait être avec lui et le chérir comme il le méritait mais elle était coincé depuis le début de semaine sur sa chaise de bureau à travailler continuellement.

"Tout se passe bien ?"

Elle avait relevé la tête brusquement de ses dossiers pour regarder la voix qui l'avait interpellé.

"Euh, elle eu du mal à retrouver ses esprits rapidement en voyant l'homme à la porte, oui tout va très bien monsieur Vettel."
"Je t'en prie, appelle moi Sebastian."
"Très bien. Vous avez besoin de quelque chose ?"
"Non je venais voir comment ça se passait en ce début de saison. Fred m'a demandé de l'épauler et je dois l'avouer j'ai pas su dire non à Ferrari."
"Avec tout mon respect, peut-être que à l'époque vous auriez dû dire non."
"Comment ça ?"
"Ferrari était déjà loin de son époque Schumacher quand vous êtes arrivé et ça vous as empêché de gagner tout les titres que vous méritez."

Il avait tiré une chaise qui était dans le bureau pour s'assoir dessus. L'ingénieure était à la fois perturbé et totalement relaxer. Il avait cette carrure de père calme qui la rassurait mais vu l'homme qu'il était elle ne pouvait être que fascinée.

"Vous savez, à refaire, je changerais rien. Cette écurie est mon rêve d'enfant, elle m'a apporté beacoup plus que des titres aurait pu le faire et je pense que si j'avais dû en avoir plus, je les aurait eu."
"J'espère que c'est en effet le cas, parce que contrairement à vous j'ai du mal à trouver l'étincelle de mon rêve d'enfant actuellement."
"Ça va venir, je sais c'est dur mais elle et il en valent le coup."
"Il ?"

Il pouvait pas parler de Charles, c'était impossible.

"Votre métier."
"Ah, oh oui. Elle était comme soulagée. Il en vaut le détour c'est sûr."
"Mais vous pensiez que je parlais du garçon qui vous as appelé 3 fois depuis le début de notre conversation."

Elle avait décroché son regard de Sébastien pour zieuter son écran de téléphone, que elle n'avait même pas entendu sonné, où le numéro de Charles apparaissait.

"Oui, je pensais que vous parliez de lui."
"Vous avez beacoup de chose dans la tête, aérer la, ça va vous aider. Il avait rangé la chaise et c'était dirigé vers la porte qui était restée ouverte. J'espère à bientôt Prudence."
"À bientôt, c'était un plaisir Sébastien."
"Plaisir partagé."

Ses joues avaient légèrement rougies mais elle n'eut pas le temps d'y penser plus que ça que son téléphone vibrait à nouveau.

"Oui Charles, elle c'était levée pour fermer la porte, qu'est ce qui se passe ?"
"Salut amore, euh, je, je t'appelais pour te proposer de monter sur Milan ce week-end."
"Euh, j'ai du boulot Leclerc. Je sais pas si ça va être possible. Et puis comment ça Milan ?"
"Cette semaine je viens aux bureaux, alors je vais aller voir Pierre ce week-end qui est sur Milan et puis lundi je serais à Maranello."
"Ok, alors on se voit lundi."
"S'il te plaît réfléchis-y, je veux être avec toi."
"D'accord je vais y penser, elle disait ça juste pour le conforter ce n'était même pas imaginable. Je te rappelle ce soir. Bisous."
"Bisous."

Elle avait continué de travailler jusqu'à tard, elle n'avait pas regardé l'heure de la journée ni même manger. Alors que elle rangeait ses affaires pour rentrer Fred frappait à sa porte.

"Bonne soirée mademoiselle Sinclair."
"À vous aussi, euh, monsieur, il c'était retourné alors qu'il allait partir après lui avoir dit au revoir, est-ce que ça serait possible d'avoir mon week-end ?"

Il avait fait une tête qui montrait bien son incompréhension.

"Oui, bien sur, vous êtes libre de faire ce que vous voulez. Je ne vous emploi que la semaine lorsque on est pas en course."
"Très bien, merci."
"C'est contractuel, j'y suis pour rien, il avait ricané, je suis très heureux de vous avoir dans mon équipe mademoiselle, alors prenez le temps de vous reposer. Passez une bonne nuit."
"Je vous remercie, à vous aussi."

Ce que lui avait dit Sébastian lui avait tourné dans la tête, il fallait que elle décroche si elle voulait apprécier pleinement son travail à la Scuderia sans etre épuisée sans cesse et être avec Charles était sa meilleure solution.

Elle avait finalement checker l'heure pour se rendre compte que il était presque 21h. Elle n'avait pas plus traîné et était rentrée chez elle. Il fallait que elle fasse une valise, si c'était toujours d'actualité pour lui.

[Prudence S.] : Tu veux toujours de moi ce week-end ?

[Charles L.] : Bien sûr !
Tu viens ?!
Oh c'est génial !
Rejoints moi demain matin 9h, je t'envoie une adresse.
À demain amore.

Elle avait bêtement souris en éteignant son téléphone. Puis elle avait finit par boucler sa valise certes petite mais suffisante.

Elle avait décider que son ordinateur resterait chez elle car Prudence savait pertinemment que si elle l'avait avec elle, elle travaillerait et c'était pas le but tout au contraire.

Pour être honnête elle aimait réellement la période de sa vie actuellement, elle faisait ce que elle voulait faire depuis petite dans l'écurie de ses rêves mais elle était juste fatigué. Sa tête était plongé dans un bruit inscesent qui la faisait pleurer et elle ne voulait se l'avouer mais quand les personnes que elle aimait était proche d'elle c'était le silence complet dans sa tête.

Elle avait été tellement déçue par tout ceux qui ont compté que la brune ne voulait plus jamais avoir des personnes proches d'elle, ça multipliait le risque d'être blessé. Mais faut croire que récemment elle tombait sur les bonnes personnes. Esteban était présent et ne l'avait jamais laissé même quand elle as pensé qu'il allait le faire, pleins de personnes au sein de l'écurie ou sur le circuit était devenu des amis et dernièrement Charles.

Lui était le cas particulier de sa vie en terme de relation. Elle était en train de tomber éperdument amoureuse de lui à sa plus grande peur. Il était tout ce dont elle avait besoin car il la comprenait sans lui parler. Il était lui et elle était elle quand ils étaient ensemble. Mais cet amour idyllique n'allait pas le rester quand on le découvrira au grand jour et elle le savait.



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NDL : Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien !
Nouveau chapitre (un tout petit peu en retard).
Rendez-vous au prochain chapitre.
Dearly DolceFarNiente <3.
24/04/2023.

Also ans Perhaps. | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant