Je t'en supplie Jungkook

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Les rayons du soleil rentraient timidement dans un silence, venant rompre la noirceur de la pièce. Au fil des secondes, les rayons coloraient doucement mon visage et la chambre. Après que la lumière perça le bouclier de mes yeux je pris conscience de mon corps. Je remuais légèrement mes doigts puis  mes yeux décidèrent enfin de s'ouvrir. Tant bien que mal, je regardais autour de moi me remémorant la catastrophe de la veille. Je me rendis compte que je n'étais plus par terre mais sur un lit.

Juste avant de m'enfouir sous les draps blancs, j'entendis du bruit. C'est là que je pris conscience d'une chose : c'est que si je me trouvais dans le lit de Jungkook c'est qu'il était déjà réveillé. J'écoutais silencieusement afin de comprendre ce qu'il faisait. Des portes grinçaient et il chantonnait la dernière chanson que son groupe avait sortis. C'était signe qu'il allait mieux. Puis je n'entendais plus rien : plus de portes ; plus de chansonnettes ; plus de bruit ; plus rien...

La porte de la chambre s'ouvrit de manière discrète, peut-être a-t-il peur de me réveiller. Dommage le soleil s'en est chargé. Je le voyait, il ouvrit la porte mais puisque je ne bougeais pas il ne prêtait point attention à ma personne. Il était vêtu d'un simple jogging et d'une serviette autour de son coup qui descendait sur ses épaules. Ses cheveux étaient encore tout humide et on pouvait apercevoir deux trois petite gouttes qui tombaient délicatement sur son corps.

- T'aurait pu t'habiller quand même, dis-je  en me levant de son lit et me rapprochant de lui.

Je vous décrit pas la tête qu'il faisait, il était choqué la bouche en "o" clairement. Il était encore plus surpris que quand je l'avais enlacé. Je me levais avec beaucoup de mal, les courbatures étaient présente mais le jeux en valait la chandelle. Je passais mes bras autour de sa taille et je me mis à pleurer en silence. La seconde d'après il m'enlaça plus fort, ces mains étaient chaudes et des gouttes d'eau de ses cheveux me tombèrent dessus.

- Tu sais, c'était pas voulu hier soir, j'ai pas fait exprès, dit-il pendant que j'essuyais mes dernières larmes. Je suis désolé.

- C'est ma faute t'excuse pas,  je suis trop conne.

- Dis pas ça,  je t'en ai peut-être trop demandé d'un coup, je pensais que c'était réciproque...

- Ça l'est ! Je t'aime beaucoup tu sais... et je suis désolé de ne pas te l'avoir dit plus tôt. Mais j'ai été un peu surprise... dis-je en le regardant droit dans les yeux.

Il me regardait, ses yeux étaient brumeux et il sourit.

- J'ai cru que tu me le dirais jamais, sourit-il. Il était trop mignon, il était vraiment soulager d'entendre ça. Il prenait mon visage en coupe et se rapprochait de moi. Si je t'embrasse maintenant tu me promet de ne pas partir ? demanda-t-il.

- Oui je te le promet ! m'exclamais-je.

Ni une ni deux, il ne se fit pas prier pour m'embrasser. Ses lèvres avaient le même goût qu'auparavant, elles étaient très douces. C'était trop agréable. Je pense que ça faisait longtemps qu'il attendait ça. Il mit sa main derrière ma nuque et intensifia notre baiser. Mes mains se faufilaient pour passer dans son dos. Mon cœur battait à la chamade si bien qu'il pourrait exploser. Nous étions de plus en plus collé nos corps se touchaient et je pouvais sentir son parfum. Il sentait super bon et je comprends mieux pourquoi toute les filles sont à ses pieds.  Nous étions tout les deux essoufflé mais ce n'était pas une raison pour s'arrêter, il s'écarta de quelques millimètres pour me souffler un je t'aime pour repartir de plus belle. J'avais les mains moites et je n'arrivais plus à bouger à cause de la fatigue, il le remarqua et m'embrassa sur la joue, puis il descendit doucement  jusque dans mon cou et la clavicule. Je pense que c'est le meilleur baiser de ma vie. Je devais être rouge tomate, puisqu'avant un dernier baiser court il se mit à rire et me dit :