Par un phare dans Paris où le ciel se plissait,
A minuit, domaine où les doyens troussaient,
Se croisèrent alors deux hongres fumés,
L'un était le chasseur et l'autre le chassé.
Avec la classe et la gravité absente d'un chat,
L'un se déplaça gauchement vers sa proie,
Ses flaques de velours à rebours acclamant le sol,
Si rageusement qu'on parierait qu'elle vole.
Les coudes de la cible s'épanouirent,
Face à cette chatte aux feux de saphir,
Surtout lorsque le grippe-sou l'embrassa,
Son parfum tubéreux, chatouilleux, nébuleux l'aviva.-----
13/11/2022
Ce poème est une reprise, sous forme de cadavre exquis, d'un ancien poème que j'avait écrit en 2017, pour un concours de poésie. A cette époque, et je m'en rends compte maintenant, il n'avait absolument rien de nouveau : ni dans la présentation, ni dans la musicalité, ni dans les images. D'où sa reprise aujourd'hui avec l'exercice du cadavre exquis, qui permet d'y apporter plus d'originalité, de surprise et aussi d'absurdité. J'espère qu'il vous plaît.
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Au gré des émotions
PoetryBonjour marin d'eau douce wattpadienne ! Aujourd'hui la houle est agitée, il est difficile de jeter l'ancre. Pas de panique, si tu t'ennuie ou si tu ne sais pas quoi lire, écume mon recueil de poème aussi imprévisible que la mer ! (Le thème de mon r...