Parfois je m'étonne à regarder
Le monde se consumer,
Ma flamme disparaître,
Et grandir mon mal-être.Mais je ne suis jamais seule quand
Les arbres piquants et penchants
Effleurent mes tempes saines,
Et que le chant des baleines
Accompagne la brise marine
Dans un vent d'abandon
Pur à la beauté et à la contemplation.C'est dans ce temple naturel
Doré au miel et à l'hydromel,
Que je me recueille; je réalise ainsi
Que mon temps est plein et infini,
Bien plus qu'en me perdant
Dans les fausses relations du présent,
Dans le digital, le numérique;
L'imagination est plus féérique,
Et la digitale reste, plus dangereuse que le doux brouillon,
Papier latrinaire d'ancêtres bougons._____
Poème sans le "comptage" des syllabes
Ecrit le 3 août 2020
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Au gré des émotions
PoesiaBonjour marin d'eau douce wattpadienne ! Aujourd'hui la houle est agitée, il est difficile de jeter l'ancre. Pas de panique, si tu t'ennuie ou si tu ne sais pas quoi lire, écume mon recueil de poème aussi imprévisible que la mer ! (Le thème de mon r...