Love you forever

Chapitre 19

C H E R Y L

Ces derniers jours j'ai essayé d'éviter le plus Toni. Non pas parce que j'en ai envie mais parce que je ne voulais pas gâcher la surprise que je lui ai préparé. Avec Veronica nous avons trouvé un vieux local abandonné. Donc nous avons décider de le retaper et de l'offrir à Toni pour qu'elle puisse exercer sa vocation d'architecte. Je sais qu'elle m'en veut de ne pas être présente en ce moment. C'est pourquoi j'ai bien l'intention de me rattraper en lui faisant passer la meilleure nuit de toute sa vie.

***

— Mon cœur je suis de retour !

Pas de réponse. Bizarre.

— Mon cœur tu es la ?! Dis-je en criant un peu plus fort.

Toujours pas de réponse. Je vais dans la chambre et la trouve sur le lit entrain de se donner du plaisir. Seule. Lorsqu'elle remarque ma présence, elle plonge son regard dans le mien en continuant sa petite activité. Je laisse glisser ma veste et mon sac sur le sol avant de la rejoindre sur le lit. Je glisse le long de son corps pour venir retrouver ses lèvres qui m'avaient tant manqué.

— Je t'aime. Lui glissais-je a l'oreille.

Sans attendre plus longtemps, Toni renverse son âme-sœur sur le côté pour se retrouver sur son corps. Elle ne perd pas de temps à enlever ses vêtements puisqu'elle les déchire un par un. Y compris ses sous-vêtements. Cette action excite encore plus la rouquine qui est surprise de voir que sa petite amie est aussi sauvage ce soir. Elle dépose de délicats baisers dans son cou en laissant sa main descendre jusqu'à la féminité de sa partenaire. Elle y pénètre tout d'abord son index et entame des vas et viens. En même temps elle lui mord gentiment la peau. La rousse commence à gémir de plus en plus fort. Et la chaleur commence à augmenter considérablement dans la pièce. La buée sur les fenêtres en est la preuve. Lorsqu'elle voit qu'elle semble s'être habitué à ses allés retours, elle ajoute son majeur. Les parois de la jeune Blossom s'écartent agréablement. Elle lâche un gémissement qui résonne contre les murs de la chambre. La jeune Topaz ne peut pas être plus satisfaite. Elle laisse traîner sa langue sur le cou de sa bien aimée. Puis elle laisse quelques traces violacées sur la poitrine et la nuque. Au bout de plusieurs minutes, elle atteint son apogée et le fait bien savoir à sa copine puisqu'elle s'accroche à son corps laissant ses ongles pénétrer la peau de son dos. Elle continue ses vas et viens jusqu'à ce que sa belle soit épuisée avant de retirer délicatement ses doigts et de les porter jusqu'à sa bouche afin de les lécher sensuellement en regardant sa petite amie. Cette dernière gémit légèrement de plaisir en voyant ça. Elles s'embrassent délicatement avant que Cheryl ne reprenne le contrôle de la situation. Elle se penche légèrement pour atteindre la table de chevet d'où elle sort un accessoire qu'elle et Toni connaisse plutôt bien. Elle l'enfile et met sa petite amie à quatre pattes. Elle dépose plusieurs baisers sur sa nuque en descendant vers son dos avant de la pénétrer. La métisse gémit de plaisir presque immédiatement. Les mains de Cheryl se poses sur les hanches de sa copine pour l'attirer vers elle. Puis elle commence à faire des vas et viens. Elle va doucement pour commencer mais elle sent bien que cela énerve sa partenaire.

— Plus fort Cheryl ! S'il te plaît ! Dit-elle d'un ton suppliant.

La rouquine cède a sa demande et commence à la prendre plus fort. Les gémissements de Toni se font de plus en plus fort. Elle s'agrippe de toute ses forces aux draps. Cheryl le remarque et fait glisser ses mains jusqu'à la poitrine de sa chérie et la relève. Elle embrasse son cou avant d'aller jusqu'à son oreille.

— Épouse-moi. Dis-je en chuchotant sensuellement.

— Oui. Je veux t'épouser ! Cri-t-elle.

Je souri avant de relâcher son buste et de me donner à fond. Après seulement une dizaine de vas et viens elle atteint l'orgasme. Elle s'effondre sur le lit pendant que je retire l'objet qui m'a servi pour la faire jouir. Je me blottis contre son corps légèrement transpirant afin de pouvoir l'admirer. J'embrasse délicatement ses lèvres puis son cou où plusieurs suçons ont été déposés avant de fermer les yeux et de profiter de l'instant.

— Je suis si pressée de devenir tienne... Dis-je en chuchotant.

— Si tu savais comme je le suis...

Sur ces belles paroles nous nous endormons dans les bras l'une de l'autre, loin de tout problèmes.