Love you forever

Chapitre 24

C H E R Y L

Après avoir soumis mon idée à Thabata, je retourne au salon en sa compagnie. Je suis surprise de voir Jason réduit en cendre. Et surtout Toni retenue en otage par Thomasina. Nous n'avons rien entendu.

— S'il te plaît relâche la. Dis-je à Thomasina.

— Non.

— Je t'en supplie rend là moi.

— Et pourquoi je le ferais ? Je pourrais très bien te l'enlever. Pour que tu comprennes ce que ça m'a fait quand ta mère m'a abandonnée puis ensuite quand toi tu m'as abandonnée.

— Hein ? Dit Toni perdue.

— Ah oui tu n'es pas au courant toi. Je vais me faire une joie de te raconter l'histoire dans ces cas là. Il a de ça cent cinquante-cinq ans, je vivais le parfait amour avec Abigail Blossom. Ce nom doit te dire un truc n'est-ce pas ? Enfin bref, cette histoire a durée cinq ans. Ensuite elle m'a annoncé qu'elle allait se marier. J'étais folle de rage. Et encore plus en apprenant qu'elle était enceinte. De jumeaux par dessus tout. J'ai donc décidée de les détester jusqu'à la fin de mes jours. Dix-huit ans plus tard je fais la connaissance de sa fille. Le courant passe plutôt bien et nous finissons par sortir ensemble. C'est dingue comment elle ressemblait à sa mère.

— Cheryl me dit pas que... Dit Toni visiblement déçue.

Je baisse les yeux vers le sol.

— Ahh Cheryl c'était le bon vieux temps n'est-ce pas ? Mais il a fallu que tu gâches tout et que tu ailles avec cette poufiasse d'Heather. Tu sais que je t'en ai voulu pendant des années.

— Arrête.

— Je prends un bien trop grand plaisir à faire ça. Tu veux entendre la suite de l'histoire Toni chérie ?

Toni acquiesce.

— Ensuite j'ai suivi Cheryl dans chaque ville où elle allait avec ma fidèle complice Heather qui était venue me voir après l'avoir transformé. Et nous avons essayé à plusieurs reprises de te tuer. Mais-

— Qu'entends-je ?! S'exclame tout à coup une voix.

Nous nous retournons tous vers cette personne. Je souris lorsque je vois le visage de ma mère. Je me précipite dans ses bras. En effet ça fait plusieurs décennies que je n'ai pas eu l'occasion de la voir. Enfin ça c'est une autre histoire. Dès que Thomasina aperçoit ma mère elle lâche Toni. Je me précipite vers elle pour la prendre dans mes bras. Pendant ce temps ma mère avance vers son ex-amante.

— Tu as voulu tuer ma fille ? Mon sang et ma chaire.

— Oui. Tu n'avais qu'à pas m'abandonner quand ton stupide mari t'as demandé de l'épouser. Tu aurais du m'épouser moi. Dit l'ancêtre de ma bien aimée.

— Parce que tu crois que c'était un choix ? Tu crois que je n'aurais pas préféré me marier avec toi ? Tu crois que je t'ai abandonnée ?! On ne m'a pas laisser le choix Thomasina.

— Pourquoi ne pas être venu me dire que tu ne le voulais pas ?! J'aurais pu t'aider ! Mais non tu as préféré batifoler avec celui qui t'étais promis.

— Peut-être mais c'était toi que j'aimais réellement pas lui !

— Foutaise.

— Et ça c'est des foutaises ? Dit ma mère en se jetant sur les lèvres de Thomasina.

Les deux femmes tombent à terre tout en s'embrassant passionnément. Je fais donc sortir tout le monde de la maison en oubliant pas de les remercier de nous avoir aider. Maintenant le moment que je redoute. Affronter Toni. Je la rejoins dans la chambre où elle s'est empressé de s'enfermer.

— Toni...

— Non je ne veux rien entendre. Va-t-en.

— S'il te plaît mon cœur-

— Arrête de m'appeler comme ça ! Dit-elle la voix brisée.

— Je voulais te le dire je te le jure mais ce n'était pas le bon moment.

— Alors c'était quand le bon moment ?! Enfaite t'es avec moi juste parce que je lui ressemble c'est ça !?

— Non je te l'assure. Je suis avec toi parce que j'aime la personne que tu es pas pour ton apparence.

— Enfaite tu ressemble beaucoup plus à ton frère que je ne le pensais. Dit-elle en me regardant droit dans les yeux.

Elle veut me blesser et elle sait qu'elle a réussi. Je suis tenter de m'en aller mais non je reste. Je dois me battre pour celle que j'aime.

— Si je ressemblais à mon frère, est-ce que je t'aurais aider à t'émanciper de ton oncle, est-ce que je t'aurai aider pendant ta grossesse, est-ce que je te dirais toujours autant je t'aime dans une seule journée, est-ce que tu aurais confiance en moi, est-ce que je serai là mère de tes enfants ?! Je n'en suis pas si sure que ça. Dis-je au bord des larmes.

— J'ai besoin de réfléchir Cheryl. Dit-elle d'un ton sec comme si ce que je venais de lui dire ne l'avais pas touché.

Je fais un simple hochement de tête avant d'aller dans la chambre voisine à la notre. Je me change en pyjama puis vais directement me coucher, fatiguée de cette journée. J'espère que celle de demain sera mieux.