Live To Hate.

Chapitre 5.

●Denitsa●

- Elle ouvre les yeux !

Quoi ? Pourquoi j'entends Rayane ?

- Ma Déni ? Tu te sens mieux ?

-Euh... Pourquoi je suis ici.. ?

-Tu te souviens de quoi ?

-De rien... Juste que je rentrais avec Dylan du prime..

-De rien d'autre ?

-Non..

Il me regarde surpris. Je me relève doucement et je sens une douleur au ventre.

-J'ai fait une mauvaise chute en entraînement ?

-Pas vraiment...

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Dylan t'a fait du mal... Beaucoup de mal... Mais c'est fini maintenant.

-Qu'est-ce que tu lui as fait ?

-Il va aller en prison pour le mal qu'il t'a fait !

-Et dès qu'il sortira il continuera...

-Je te protègerai !

-Mais depuis quand tu m'aimes bien toi ?

Il sourit et me prend dans ses bras. Je respire son odeur de menthe.

-Depuis que tu as été frappé par un con, que je t'ai vu le corps rempli de sang, et que je t'ai réconforté.

- Oh... merci...

- Ce n'est rien. A partir de maintenant, je serai toujours la pour toi.

- J'attends de voir ça Bensetti !

- Mon nom est Rayane, c'est si dur ?

- Oh que oui Bensetti !

Pour toute réponse, il se mets sur moi en faisant attention à ne pas me faire mal, et me chatouille.

- Rayane je t'en supplie arrête !

- Rayane ? Mais c'est qui lui ? Moi c'est beau gosse.

- Haha, drôle blague ! T'as vu ta tête ?

- Ah oui ? Ben on va voir ça !

- Mademoiselle est réveillée à ce que je vois...

Je tourne la tête, lâchant les bras de Rayane qui tombe sur moi.

Je sens son souffle de près, et gênée, je le repousse gentillement.

- Oui... oui.

- Très bien. Vous pouvez rentre chez vous, vos marques aux jambes et au ventre disparaîtront très vite. Je vous recommande une crème pour les blessures pour que ça cicatrise bien. Et votre traumatisme au crâne, disons que la blessure est légère et qu'elle ne se voit pas grâce à votre cheveulure.

- Très bien, merci docteur !

- De rien. Bonne journée !

Une fois seuls, nous nous surprenons à rougir.

- Quel heure est-il ?

- 07h45. J'ai dormi ici.

- Je ne sais pas ce qui c'est passé, dit, tu voudrais pas me le raconter ?

Son visage devient tout à coup sombre. Rempli de colère et de désolation.

- Je ne veux pas Déni... Je...

- Je veux savoir ! C'est pas comme si il m'avait violé puis battu à mort haha !

Des larmes naissent dans ses yeux. Je comprend tout.