Live To Hate.

Chapitre 4.

●Denitsa●

Je me réveille doucement, dans le lit et dans les bras de Dylan, il me regarde, je l'embrasse doucement.

- Tu étais ou hier soir? Je me suis réveillée tu n'étais pas dans le lit !
- Je devais prendre l'air...

Il me regarde en me montrant mon téléphone et les messages de Rayane. Dont son dernier que je n'ai pas lu... "Déni, je t'apprécie beaucoup! Je serais toujours la pour toi, ma Denitsa..." J'eus directement une boule au ventre, et je le vois venir sur moi, je le regarde apeurée. Il appuye sur mon ventre, une grande douleur surgit, je ne dis rien et laisse les larmes couler. Il commence à vouloir me forcer à lui faire l'amour, je me débats. Je pleure.
- Lâche moi !
- Tu vas la fermer ! Je vais te faire voir si tu vas rester avec ce Rayane !
Au bouts de quelques minutes de bataille, il me frappe avec une espèce de bâton. Je tombe, la tête remplie de sang sur le lit. Je ferme les yeux. Je le sens, il m'enlève mes habits... Je pleure. J'en peux plus.
Il rentre en moi, j'ai mal, je perds beaucoup de sang, et il m'utilise... lui, il profite. Il hurle mon nom et bouge mon bassin ce qui me donne des nausées. Mon cerveau ne fonctionne plus très bien...
- T'as compris j'espère ?!
- Ou, oui...
Il me remets mes sous vêtements, et part. Je n'arrive pas à me lever. J'ai mal. Je vais mourir. J'entends la porte claquer. Il est parti.
- Rayane...
Le temps défile. Je perds espoir.
Mon téléphone sonne. J'essaie de l'attraper. Je n'y arrive pas. Je tend mon bras et appuie sur haut parleur.
- Déni ? Tu es ou ? Je suis à la salle depuis 1 heure.
- Rayane... je... Je t'aime bien tu sais, je t'aime beaucoup même...
- Déni, tout va bien ?
- Il m'a eu... c'est trop tard... Je perds trop de sang...
- Quoi ?! J'arrive Deni, ne bouge pas, je t'en supplie !
- Je t'aime Rayane... pour toujours...
- Deni, je conduis la. Ne bouge pas. Calme toi.
- Il m'a violé Rayane... j'ai perdu ma dignité...
- Je vais le tuer putain, le tuer !
Il pleure. Je le sens.
- Rayane, si je meurs... tu diras à Christian que je l'aime... à Jade aussi... à tout le monde. Et tu te diras que je t'ai toujours apprécié, depuis le premier jour... que tes yeux, tes fossettes, tout ça c'était du bonheur... Je t'aime...
- Tu ne vas pas mourir princesse. Je suis la. Je serai là maintenant.
- Tu sais, je vais m'en aller si je reste avec lui... il me semble que la vie n'attend rien de moi. Toi, par exemple, tu ne m'aime pas. Mais, tu te sens obligé de venir. Alors que tu pourrais me laisser crever.
- Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
La porte s'ouvre. J'ai peur.
- Rayane, c'est toi à la porte ?
- Non. Non, il est la ! Je vais le tuer !
- Je fais quoi ?
- Essaie de fermer la porte à clef princesse. Protège toi. S'il te plaît...
- Denitsa ? Ou est tu ? Je vais te tuer, tu entends ?!
J'ai peur. Je dirige mon pied vers la porte. J'arrive à la fermer. La clef, ou est la clef ?!
- Déni, tu as réussi ?
Non... il est entré. Devant moi.
- Tiens Tiens...
- Déni ?
- Il est devant moi...
- Denitsa en personne, et si on remettais notre matinée encore une fois ?
Il enlève son tee-shirt, et son pantalon. Il laisse le téléphone portable en ligne. Je ne comprend pas pourquoi.
- Bon, si tu l'entends crier, c'est parce que je lui procure un peu de sensation Rayane...
- JE T'INTERDIS DE LA TOUCHER ! LÂCHE LA !
Il appuie sur mon ventre. Je hurle. J'ai mal.
- Déni, calme toi... Je t'en supplie. J'arrive. Je suis la. Reste en vie mon coeur...
Il se mets sur moi, et commence à m'embrasser. J'ai mal. Je pleure. Je vais mourir.
Il descend sa main jusque mes jambes. Je les serre.
- Oh, on essaie de résister ?
Il prend le bâton dans ses mains et me tape sur le ventre. Je résiste. Ne pensant qu'à une seule chose. Rayane.
Il continue de me taper. J'ai mal. Soudain, notre porte s'ouvre a la volée. Je ferme les yeux quand je sens que Dylan n'est plus sur moi.
- Tu l'as eu ?! Je vais te tuer !
Cette voix.... Rayane.
Je sens du sang sur mes lèvres. Je saigne de partout. Des fourmis dans tout le corps. Quand j'entends le hurlement de Dylan, je crie. J'ai peur.
Puis, plus rien. Je serre toujours mes jambes.
- C'est fini princesse... tout est fini... Je suis la moi...
- Rayane.... Rayane...
Je pleure. de soulagement. Je suis libre...
-Je vais appeler les secours. Tu vas survivre.
- Je t'aime...
Ce je t'aime. Je ne sais pas si c'est vraiment de l'amitié... Je suis perdue. Je ne sais plus quoi penser. J'ai froid. Faim. J'en peux plus.
- Je vais pas tenir. J'ai froid...
- Il en est hors de question !
Il me ramène des serviettes remplis d'eau. Il essaie tant bien que mal d'enlever tout ce liquide rougeâtre de ma peau en attendant ces putains de secours.
- Ma Déni...
- Rayane... j'ai mal....
Ma voix devient plus aiguë. Moins forte. Je n'arrive plus à respirer.
- Rayane, j'arrive plus à respirer.... Rayane...
Mon souffle se coupe. Puis soudain, je reprend peu à peu du souffle. Des lèvres collent les miennes. Sa langue touche la mienne.
- Ça va ? Tu en es sûr ? Tu arrives à reprendre ton souffle ?
- Un peu... merci.
Il m'a embrassé.
- Je peux continuer au cas où, on ne sait jamais...
●Rayane●
- Vas-y, on ne sait jamais...
Je sourie. J'en ai tellement envie. Je ressens a nouveau cette sensation dans mon corps, ces papillons... des larmes coulent le long de mon visage. Elle le sent.
- Ne pleure pas... s'il te plaît. Soit fort.
- Fort déni, c'est un grand mot. J'ai besoin de te voir sourire...
Elle serre ma main fort. Très fort.
- N'est pas peur... Je suis désolée... désolée.
- Chut...
Je l'embrasse à nouveau. Nos langues jouent ensemble. Se rencontrent.
- Tu embrasses bien tu sais.
- Je sais.
Elle sourie. Elle a sourie putain.
- C'est les secours !
- Dans la chambre ! Elle ne tient plus !
J'ouvre les yeux. Je le regarde. Il enlève son tee-shirt, et me le mets.
- Je n'ai pas envie que l'on te vois ainsi...
- Merci.
Il ferme sa veste.
- Que s'est il passé ? Elle est consciente ?
- Oui, elle s'est faite agressée. Par le gars là. Je suis arrivé, et je l'ai tapé.
- Très bien. La police devrait pas tarder. Pendant ce temps nous on va transporter mademoiselle à l'hôpital.
- Je vous suis.
- Seul la famille et les fiancés sont autorisés...
- Je suis son petit ami, s'il vous plaît... j'ai besoin d'elle.
Elle me regarde surprise. Je lui souris.
- Hum, d'accord. Prenez des vêtements pour votre copine.
- Très bien. Ça va mon coeur ?
- Hum, oui...
Je lui souris. Je fais un petit sac et nous quittons l'appartement. On croise la police. Ils vont s'occuper de Dylan.
- Tu vas voir, je vais bien m'occuper de toi... chuchotai-je à Denitsa.
- J'espère bien... tu es mon chéri...
Elle sourit. Ça fait du bien.
- On va devoir l'endormir.
- Déni, tu vas rêver un peu. D'accord ?
- Ne me quitte pas...
- Je serai toujours la.
- Je t'aime.
Ils l'endorment. Je pleure en lui serrant la main.
- Je t'aime Denitsa...
" C'est fini. Je ne te laisserai plus seule. Tu es libre. Mais, vois - tu, tu m'appartient mon coeur... Je suis sous ton emprise. Et je ne sais pas pour combien de temps."