Denitsa :
Je sens ses lèvres sur les miennes, sa langue demander accès à ma bouche, et j'accepte. Je n'ai jamais ressenti cette sensation.. mon ventre fait des sauts en hauteur, je me sens légère et je sourie bêtement. Sa langue rencontre la mienne si brusquement que ma tête cogne le mur. J'enlève mes lèvres n'ayant plus de souffle et retombe sur lui. Il me serre fort contre lui, ma tête retombant sous son menton, et il me regarde.- Allez, on rentre ? Tu es frigorifié.
- Attend... rayane.
- C'est pas grave, on s'en fou. On a testé, t'es pas prête encore.De quoi il parle ? Je ne comprend plus rien, j'essaye juste de repenser à sa langue sur la mienne, son souffle chaud, son goût de menthe...
- J'embrasse si mal que ça Rayane ?
Il se retourne, -nous étions en train de marcher- et me regarde.
- Tu embrasses tellement bien que j'aurai pu perdre mes lèvres.
Je reste sous le choc de ses paroles et de son comportement. Je ne le comprend point. Je décide de partir, et de rejoindre mon chez moi, mais c'était sans compter sur Rayane qui veut à tout prix m'accompagner.
- Je dois rejoindre Christian, Jade et Grégoire. On a une soirée de prévu, je suis désolé..
- Je veux juste que tu dormes chez toi ce soir, pour ne pas te brusquer. Je vais aller nettoyer, et quand tu seras rentrée tout sera dans l'ordre.
- Je peux pas accepter ça.
- Tu viens de le faire, trop tard ! Allez, passe une bonne soirée avec tes amis ma belle. Passe te changer chez moi, j'ai vu une belle robe blanche à frous frous dans mon étagère.Je rigole bêtement, et change de rue, seule. J'arrive chez Rayane, me change rapidement et prend un taxi jusque chez Jade. Je suis déboussolée, perdue..
J'arrive chez elle et sonne. Christian est déjà là, ainsi que Grégoire.
- Déni ! Comment tu vas ?
- Très bien et toi ?Je sourie et lui fais la bise, et salue Christian et Grégoire.
- Comment va la danseuse ikonomova ?
- Ça va ça va ! Et toi monsieur Alizé ?Il rougit, et on rigole :
- Sinon ça va mieux avec Rayane ?
- C'est un amour. Il est si gentil et bienveillant ! C'est fou.
- Ça se lit dans son regard qu'il te respecte énormément, et qu'il t'aime bien.
- Oui.. il est sympa.
- On a tous remarquer que vous étiez complices déni.
- Oui, et alors ?
- Rien.. on te fait juste remarquer que on a commencé comme ça moi et Alizé l'année dernière.
- Grégoire, c'est complètement différent.
- On dit toujours ça au début.Je soupire et me lève avant d'aller sur le balcon, et de soupirer.
Rayane :
Je viens de finir de nettoyer son appartement. Il est tout propre. Je vais dans sa chambre. Je tombe sur quelques cadres photos d'elle petite, brandissant un trophée. Déjà petite elle était magnifique, le sourire radieux, et une vraie danseuse. Elle était vraiment vouée à ça. Je tombe également sur ses photos avec Dylan. Son sourire paraissait faux, mais son regard était amoureux... Je soupir, maintenant, elle sera heureuse, et plus personne ne lui fera du mal tant que je suis là, avec elle! Je l'aime... c'est fou! Elle n'est pas prête pour une nouvelle histoire, sinon on serait ensemble. Je remets tout en place et je m'allonge sur le lit avant de tomber sur une lettre que Denitsa a écrite... c'est pas mon genre de fouiller.. mais là c'est plus fort que moi de la lire. J'en fus choqué. Dedans, elle a écrit toutes les horreurs que Dylan lui a fait. L'une des choses les plus horrible de cette lettre : "j'étais effrayée , je voyais rien comme il était de dos, je ne pouvais pas bouger, et j'étais nue, il m'avait déshabillée. C'était la première fois qu'il était comme ça. J'avais 26 ans.. c'était à Montréal. quand soudain, je le vois se retourner vers moi avec un bout de métal, le bout était orange tellement il était chaud. J'avais refusé de lui faire l'amour, j'ai regretté. Au moment où ce métal a pris contact avec ma peau, j'ai hurlé. J'ai jamais autant eu mal de ma vie. Et cette trace, je la garderai à vie. Je suis marquée, comme un quelconque cheval." Les larmes me viennent aux yeux. Comment à t'il eu l'idée de faire ça ce con! Argh, j'ai envie de le tuer !
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Live To Hate.
Fanfiction- Pourquoi on est comme ça ? - De quoi ? - A se détester plus que tout au monde. À empêcher l'autre de vivre son aventure comme il se doit. - Je ne sais pas... - Tu m'aimes bien ? - Peut être. Mais je déteste les hommes comme toi. - Ce n'est pas coh...