prologue

242 15 4
                                    

"Il y avait quelqu'un."

Arlecchino essayait de ne pas le regarder en face, de concentrer sa vision sur l'église prise dans la glace en face d'elle. C'était arrivé en quelques secondes. Cadeau éternel de la Tsarine pour la dépouille de Rosalyne. Son corps reposait désormais dans un cercueil de glace. Arlecchino détestait ça. Si elle venait à mourir et à recevoir ce prétendu hommage de la part de l'Archon Cryo, elle aurait eue l'impression que son âme serait resté coincé éternellement dans la cathédrale, prise au piège.

Ce dernier cadeau de la Tsarine, pour ses exécuteurs, c'était une manière de dire "Vos corps, vos vies et vos actes m'ont appartenus. Vous étiez à moi et vous retournerez à moi. A la glace."

"Je sais, oui."

La jeune femme se retourna brutalement vers son supérieur :

"Vous saviez ? Pourquoi vous n'avez rien dit ? Des informations, certaines confidentielles ont été dites. Si elles venaient à être révélées..."

Le Pierrot se détourna lentement du spectacle de la glace pour se tourner vers la 7ème exécutrice :

"Ce n'est pas digne de mon temps. Je t'en laisse t'en occuper, toi ou un autre. Ce n'est qu'une journaliste. Fais-en ce que tu veux."

Et il la planta là. Fais en ce que tu veux hein? Il est vrai qu'elle méritait quelque chose. Arlecchino ne savait pas encore quoi, ni comment la retrouver mais elle y arriverait. Car elle les avaient épiée, interrompue et photographiée sans vergogne. A un enterrement. Une journaliste, assurément, sans aucun respect.

Elle s'en occuperait. Oh oui. Lui proposerait un marché qu'elle ne pourrait qu'accepter.

On n'épiait pas les Fatuis impunément.

CELLE QUI INTERROMPT, genshin ficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant