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Deux fatuis, peu discret attendaient devant son immeuble

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Deux fatuis, peu discret attendaient devant son immeuble.
Shirin se figea, peu sûre de ce qui l'attendait.
Elle reculait lentement, pas à pas, vers la ruelle dont elle sortait, quand un grand fracas se fit entendre : elle venait de renverser une poubelle. Les deux gardes se retournèrent immédiatement vers sa direction avant de crier :

"Elle est là !"

"Merdeeee" jura Shirin, faisant durer la dernière syllabe avant de tourner les talons et de s'enfuir. Pas le temps de réfléchir. De toute façon, pour ce qui était des courses poursuites, elle était rôdée.

Alors elle commença à courir. Son objectif se trouvait dans la grande rue commerçante, où il y aurait une grande foule et où elle pourrait se cacher plus facilement. L'avenue n'était pas très loin, en ligne droite et elle fonça dans la ruelle. Elle entendait ses poursuivants derrière elle, mais elle entendait également le bruit des passant devant elle. Son objectif ne se trouvait plus très loin.

Enfin, elle aperçut la fin de la ruelle sombre, une éclaircie et des gens devant elle qui marchaient, commerçaient et discutaient sans prêter attention à quoique ce soit.

Un sourire commençait à se former sur ses lèvres, elle allait y arriver, s'échapper puis faire dieu sait quoi !

Elle atteignait enfin l'avenue quand elle heurta quelqu'un, brutalement. Propulsée par sa course, elle fut quelque peu désarçonnée mais se préparait à repartir quand l'homme qu'elle avait percuté la retint par le bras.

"Ahah... Trouvée !"

Presque aussitôt, il enserra ses deux poignets puis les tînt fermement serrés contre son dos. Shirin se retrouva immédiatement immobilisé, et quand elle s'en rendit compte, se débattit comme un beau diable.

"Eh ça va pas ?? Lâchez-moi !! Dégage, lâche-moi j'te dis !"

Shirin, qui était passé du vouvoiement au tutoiement en quelques secondes leva brusquement la tête pour voir bien en face son agresseur, et se retrouva en face d'une petite insigne qui la petrifia complètement.
Le blason des Fatuis.
Et quand enfin, elle détailla complètement l'homme du regard, elle s'aperçut qu'il portait le lourd manteau blanc réservé aux Exécuteurs.

L'un des Exécuteurs présent à l'enterrement d'hier. Le roux, assis sur le banc qui avait enjoigné à ses camarades de ne pas se battre.

D'ailleurs, celui-ci ne lui prêtait plus attention et se contentait d'appeler ses subordonnés à grands cris.

"Eh ! C'est bon je l'ai attrapé !"

Les deux gardes Fatuis rappliquèrent en vitesse, puis se mirent au garde-à-vous devant leur supérieur.

CELLE QUI INTERROMPT, genshin ficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant