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"c'est quoi ce bordel encore

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"c'est quoi ce bordel encore..."

Murmura Shirin tout en réajustant fermement sa casquette, ne voulant pas attraper froid.
Son souffle formait une bulle de bande dessiné et la neige tombait
en gros flocons duveteux, faisant ressembler l'église en face d'elle à un décor de conte.
Le paysage aurait été féerique sans la horde de fatuis qui entourait les lourdes portes de bois de l'église, bloquant l'entrée principale.
Ils détonnaient tous, avec leur airs menaçants, leurs armes et uniformes devant ce lieu de culte.
Évidemment, l'instinct de journaliste de Shirin sonna l'alarme et sa curiosité fut piquée au plus point.

S'approchant légèrement d'un groupe de fatuis, elle avala sa salive et sortit son carnet de note.

"Euh, bonjour, il se passe un truc important ? Y a une messe spéciale fatui ?"

L'un des fatui électro lui adressa un regard méprisant avant de lui répondre :

"Dégage la fouille-merde, c'est pas le moment pour un journaliste de venir fourrer son nez là. Il se passe quelque chose d'important, de religieux. Tu peux pas respecter ça ?"

"Wow, ok c'est bon. Je fais juste mon boulot."

"Et moi je fais le mien."

Répliqua l'agent fatui avant de lui tourner le dos. Fin de la conversation.
Shirin fronça les sourcils, "nope, décidément, y a un truc qui va pas." se dit-elle, peu consciente du danger.
Contournant l'église, se cachant au besoin chaque fois qu'elle croisait d'autres gardes, elle arriva finalement devant une petite pile de caisses empilées. Au dessus s'élevait les vitraux colorés de l'église.

De là où elle était, Shirin pouvait apercevoir son ticket à (elle l'espérait) le scoop du siècle.
Car oui ! En tant que journaliste au talent discutable, Shirin se devait de remplir un quota d'articles, afin de subvenir à ses besoins. Mais surtout, surtout, de trouver les infos les plus compromettantes sur tout et n'importe quoi. Peu importait leur véracité, tant que ça lui rapportait à elle (et au journal pour lequel Shirin travaillait) de l'argent.
Et elle devinait que tout ce qui concernait les fatuis valait gros !

Elle se hissa donc à la force de ses maigres bras sur la pile de caisses, se servant d'elles comme de soutien, puis s'accrocha au rebord des vitraux. Ceux-ci offrait un espace suffisant pour regarder entre les carreaux brisés : ils contrastaient avec les couleurs claires, offrant un trou noir on l'où pouvait apercevoir l'intérieur de l'église.

Satisfaite d'elle-même, Shirin se pencha en avant, sortit son appareil photo et colla son œil au trou, attendant ainsi de constater ce qui se passait dans cette fameuse église.

En tendant l'oreille, ce fut d'abord des voix qu'elle entendit. Plusieurs voix, d'hommes et de femmes qu'elle fût incapable d'identifier.
Et une voix. Une douce voix chantant un quelconque éloge funèbre. Puis ses yeux s'habituèrent à l'obscurité et elle vit.

CELLE QUI INTERROMPT, genshin ficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant