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"Pas besoin de prendre quoique ce soit d'ici

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"Pas besoin de prendre quoique ce soit d'ici. Tout te sera fourni là-bas. Dorénavant tu vivras, mangeras et dormiras à la caserne. Tes paroles et tes actes seront entièrement surveillés. On ne veut pas risquer une autre séance d'espionnage, tu comprends."

A présent, Arlecchino la regardait à peine et se leva distraitement. Elle en avait maintenant fini avec l'intimidation, et appliquait un tutoiement froid digne de son statut d'Exécuteur. Elle faisait comprendre clairement à Shirin que maintenant qu'elle venait de rejoindre les Fatuis, elle n'était qu'une bleue, une subordonné.

Shirin se leva péniblement, toujours sonnée par la presque-noyade qu'elle avait subie.

"Eurk... Vous faites subir ça à toutes vos nouvelles recrues ?"

Tartaglia eut un grand sourire et lui tapota presque affectueusement le dos :

"On le réserve seulement aux fortes têtes. Bienvenue chez les Fatuis."

Arlecchino tendit la main en direction de Shirin, avec un air impatient : "Je vais également avoir besoin de votre article."

"Vous allez le détruire ? Pour une fois que je m'investissais dans mon travail, merde.."

"Ne vous inquiétez pas, vous aurez l'occasion de vous rattraper."

Shirin soupira, attrapa son sac, fouilla dedans puis lui tendit l'enveloppe contenant l'article.

"Merci. Des questions ?"

"C'est quoi un gnosis ?"

Le regard du dieu en colère refit son apparition. Les lèvres d'Arlecchino se pincèrent, et le sourire de Tartaglia disparut aussitôt.

"J'avais oublié. Certaines choses ont été dites hier. Rien qui vous concerne. D'ailleurs, vous feriez mieux d'oublier ça. Simple conseil. "

"Je suis une journaliste, j'oublie jamais rien."

"Vous n'êtes plus une journaliste, non."

"Oook. Ca sonne plutôt comme une menace qu'un conseil, mais bon."

Arlecchino eut un léger sourire, puis pointa la porte d'un geste équivoque : il était l'heure d'y aller. Shirin attrapa son paquet de cigarettes éventrée, puis emboîta le pas des Exécuteurs.

"Je vous suis."



Les rues de Snezhnaya défilaient devant les yeux absents de Shirin, qui se grignotait distraitement le bout des doigts. En route pour la caserne des Fatuis, elle remarquait à peine les rues et usines de sa ville enneigé. Les deux Exécuteurs l'encadrant, eux, attiraient cependant beaucoup l'attention. Partout où ils passaient, les passant les regardaient avec un air dépeignant horreur et admiration. Ils avaient l'air de sombres adorateurs d'une quelconque religion.

Replongée dans ses souvenirs, Shirin se remémorait son arrivée à Snezhnaya. Le même sentiment d'appréhension qu'il y a 14 ans lui tordait le ventre.
"Un nouveau départ" lui avait dit son père, et une ville inconnue, dont chaque ruelle, chaque pavé hurlait la méfiance.

Elle n'avait pas choisi ce nouveau départ. On le lui avait imposé. Et aujourd'hui, d'une certaine façon, l'histoire se répétait. Des menaces, une fuite précipitée et des secrets.

Shirin se demanda un instant où était son père, et si il avait la moindre idée de ce que sa fille avait vu et subi en moins de 24h. Si il avait la moindre idée de ce qui l'attendait à présent. Elle n'arrivait même pas croire qu'elle soit toujours en vie, qu'elle s'en tirait à si bon compte.

Ils arrivèrent enfin en vu du Palais Zapolyarny. Là, Shirin s'arrêta un instant de marcher pour contempler la vision du Palais. Celui-ci jouxtait les casernes où résidaient les membres des Fatuis, et il ne faisait que renforcer l'impression militaire de celles-ci.

Tandis que le Palais, conçu pour recevoir la Tsarine respirait la noblesse, le pouvoir et un plan économique stable, il détonnait de par son blanc lumineux, ses toits en or et ses tours hautes, survolant la ville de son regard d'Archon dite bienveillante. Un regard les surveillant en permanence.

Et à quelques mètres à peine, les barraques. Bâtiments blancs et uniformes, quasiment spartiates, ils s'étendaient autour d'une grande cour vraisemblablement utilisée pour les entraînement. D'ailleurs, un certain nombre de soldats s'entraînaient actuellement, faisant tournoyer leurs lourds marteaux, supervisés par un instructeur leur hurlant dessus.

"Ah. C'est à ça que je vais finir par ressembler ?" se dit Shirin, passablement inquiète maintenant.

Arlecchino remarqua vers où le regard sa nouvelle recrue se dirigeait, puis entreprit de la renseigner :

"Comme vous le savez sûrement, les Fatuis sont avant tout une organisation diplomate chargée des relations avec les autres nations. Les Exécuteurs, eux, sont en charge d'un corps militaire. Chaque Exécuteur possède sa propre division, et possède un objectif. Je pense qu'au vu de vos capacités physiques, vous serez affecté à la paperasse. J'ai déjà demandé à l'une de mes assistantes de vous renseigner. Quant à moi, j'ai des sujets plus importants qui m'attendent. Bonne chance."

Et elle s'éloigna aussi vite que ça. Tartaglia, lui, se contenta d'une tape sur l'épaule et d'un "à bientôt camarade !" avant de partir aussi vite.
Shirin se retrouva toute seule en moins de deux, désarçonnée et complétement perdue.

"Attends.. quoi?? Ils me lâchent comme ça ? Je fais quoi, je vais où ? Je pourrais très bien me casser comme ça !"

Shirin en était là d'en ses réflexions, et envisageait de partir en courant, quand une femme, la cinquantaine, ses cheveux gris tirés en un chignon sévère et les traits fatiguées lui agrippa la main avec une telle force que Shirin faillit tomber.

"Enfin ! Une nouvelle employée ! Moins d'heures supplémentaires !"

AyoJe me rends compte que je vais écrire bcp trop de chapitres où il se passe rien et que je suis pas doué

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Ayo
Je me rends compte que je vais écrire bcp trop de chapitres où il se passe rien et que je suis pas doué.e pour ça

CELLE QUI INTERROMPT, genshin ficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant