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Shirin claqua précipitamment sa porte, le cœur battant.
Jamais elle n'avait remonté ses escaliers aussi vite. Sursautant à chaque ombre, s'attendant presque à trouver un agent fatui (ou pire : un exécuteur) assis dans son fauteuil rembourré, l'attendant pour la réduire au silence.

Elle parcourut son appartement crasseux des yeux, passa en revue toutes les cachettes potentielles, et enfin, seulement souffla un bon coup : elle était seule. La médiocrité de son "chez elle" lui sauta aux yeux. Un plancher sale, des vêtement empilés dans chaque coins, de la vaisselle qui attendait d'être nettoyé et une odeur de tabac froid qu'aucune fenêtre ouverte ne pouvait aérer.

Elle retirait prestement son écharpe, sa casquette et son manteau, puis les balança négligemment sur son fauteuil.
"Pas le temps d'être effrayé... marmonna-t-elle, j'ai un article à écrire."

Et sans plus attendre, elle débarrassa son bureau encombré, y plaça sa machine à écrire, craqua ses doigts, alluma une cigarette et se maudit d'avoir oublié de racheter du café.
"Avec quel argent de toute façon ?" se dit-elle, morose. La jeune journaliste ne roulait pas sur l'or ces derniers temps.

En quelques heures, avec un schéma assidu et des paragraphes mal organisés, son article fut prêt. Ce fut son estomac qui la rappela à l'ordre, grondant bruyamment et signalant sa faim. Shirin attrapait d'une main endolorie son réveil et constata l'heure d'un œil morose : 2h du matin.
Comme d'habitude, elle s'était laissé absorbé par son écriture (mauvaise) et en avait oublié de se nourrir.

La jeune femme se leva, s'étira observa un instant sa fenêtre. La nuit sombre, ne laissait apercevoir aucune étoile : elles étaient toutes cachées par les nuages de pollution de Snezhnaya. Cette vision lui arracha un soupir douloureux. Shirin avait beau vivre au pays enneigé depuis son enfance, c'était dans ces moments là que Sumeru lui manquait le plus. Les maigres souvenirs de sa terre natale comprenait des nuits étoilées époustouflantes.

Enfin, elle arracha négligemment les deux pages de sa machine à écrire, les mit précautionneusement dans une enveloppe puis constata son daguérrotype avec lassitude : elle était bien trop fatiguée pour aller développer l'unique photo qu'elle avait réussi à prendre de l'assemblée.
"M'en occuperai demain..." Marmonna-t-elle avant d'éteindre son unique source de lumière puis de s'écrouler dans ses draps sales, prenant à peine le temps d'enlever son pantalon.

"Tu es sûr que c'était bien elle ? Absolument sûr ?"

"Oui ma Dame. Absolument. Elle s'est approché assez près, mais j'ai  vu son visage, bien qu'elle portait une casquette."

Arlecchino tenait la photo fermement coincée entre ses deux doigts et la tenait près du visage du garde Fatui - le même qui avait traité Shirin de fouille-merde -. Elle voulait être sûre qu'il l'avait bien reconnue et ne pas courir le risque d'arrêter une innocente.

"Bon très bien. Tu peux disposer. Va te coucher."

Il était tard à présent, et le garde ne se fit pas prier. Arlecchino se retrouva seule dans son bureau, elle se laissa tomber dans son fauteuil avant de pousser un lourd soupir, puis se massa les tempes tout en continuant de fixer le papier glacé sur lequel reposait le visage de la mystérieuse photographe.

Des yeux noirs insolents qui vous fixaient, une peau sombre, des cheveux ébouriffés et un léger sourire découvrant des dents jaunies par la nicotine.
Le profil type de la journaliste à sensation, prête à tout pour se faire de l'argent (du moins Arlecchino le supposait).

Shirin Rezvani. 23 ans. Originaire de Sumeru, a déménagé (fuit ?) à Snezhnaya à l'âge de 9 ans, avec son père pour des raisons inconnus.

L'exécutrice avait déjà rassemblé un certain nombres d'informations sur elle, lui manquait que son adresse. Elle avait manifestement déménagé plusieurs en de courtes périodes de temps (problèmes d'argent supposait Arlecchino).

Enfin, elle ne faisait pas partie des Fatuis pour rien. Elle n'aura qu'à contacter quelques personnes, et d'ici demain elle aurait son adresse.
De toute façon, Arlecchino possédait quelque chose de pour l'instant bien plus important.
Le journal où mademoiselle Rezvani travaillait.
Et Arlecchino comptait leur rendre une petite visite dés la première heure demain.


omggg l'intrigue de malade 🥶😰😰
pour l'instant je sais où je vais mais après ptn 🧍

CELLE QUI INTERROMPT, genshin ficOù les histoires vivent. Découvrez maintenant