My Dear Sadistic Highness [peaky blinders/Thomas Shelby]

Chapitre 15 - Billie Kimber

Thomas discuta quelques minutes avec ce cher Billy Kimber. Lui se contentait de me lancer des regards à la dérobé, me mettant un peu plus sur mes gardes quant à ses intentions. J'observais leurs échanges discrètement tout en sirotant une coupe de champagne que l'on m'avait apporté.

Puis d'un coup Thomas se releva et se dirigea vers moi, il s'approcha de moi. Quelques centimètres seulement nous séparait et je sentais son souffle s'abattre sur mon visage. Il s'approcha un peu plus, ses lèvres près de mon oreille. Et involontairement ma peau se couvrit de frissons.

- Il veut danser avec toi. Comme je te l'ai dis, charme le un peu mais pas trop d'accord ? M'indiqua-t-il tandis que je me contentais d'hocher la tête.

- Et toi, qu'est-ce que tu vas faire en attendant ? Demandais-je, curieuse de savoir la suite des évènements.

- Je vais faire ce qu'il croit que je suis, je vais jouer l'homme jaloux qu'un autre homme pose les mains sur toi. Répliqua-t-il et sans que j'y m'attende il posa délicatement ses lèvres sur ma joue. Je ne fis rien d'autre que sourire tandis que Kimber attrapait ma main pour m'emmener sur la piste de danse. Sans attendre une seconde, il plaça ses mains au creux de mes hanches, un sourire quelque peu pervers sur les lèvres.

- Je dois dire que ce cher Thomas Shelby a du gout en matière de femmes. Dit-il pour commencer la discussion, de toute évidence sa réflexion n'allait pas plus loin que mon physique.

- Je suis censé prendre ça pour un compliment je suppose. Répliquais-je alors qu'il me faisait tourner sur moi-même.

- Évidemment que s'en est un ! Je me demande d'ailleurs ce qu'une femme comme vous fait avec un homme comme lui... Vous méritez tellement mieux. Assena-t-il laissant comprendre de qui il parlait.

- Mieux vous dites ? Pourriez-vous me faire des suggestions ? Minaudais-je d'une voix douce.

- Moi par exemple. Sérieusement que lui trouvez-vous à ce gitan de pacotille ? M'interrogea-t-il en me fixant du regard, regard que je soutenu avec affront.

- Il se trouve que Thomas connait mon prénom par exemple, à l'inverse de vous. Il me semble que cette simple raison est suffisante, vous ne trouvez pas ? Demandais-je en battant des cils.

- Et quel est votre prénom ?

- Ava, Ava Salvatore. Répondis-je fièrement.

- Je dois dire que vous m'intriguez mademoiselle Salvatore, vous avez l'air d'être une sacrée pouline de luxe. Rigola-t-il tandis que l'une de ses mains descendait doucement sur mes reins. J'attrapa brutalement sa main pour la replacer sur le haut de mon dos.

- Voyez-vous monsieur Kimber, il y'a beaucoup de choses que j'exècre dans la vie et de toute évidence vous êtes le genre d'homme qui fait parti intégrante de cette catégorie. Sifflais-je d'un air dédaigneux collé sur le visage. Puis la musique prit fin et je me détachais brutalement de lui mais sa main se referma autour de mon poignet et il me ramena brusquement contre lui. Ne laissant que quelques centimètres entre nos visages.

- Vous avez raison, je vous ai jugé trop vite et vous aussi. Laissez-moi vous prouver que je ne veux que votre plaisir... Souffla-t-il avant de me caresser doucement la joue. Je réprima une grimace de dégout et retourna près de Thomas.

- Tu avais raison sur une chose, il veut tous ce que tu possèdes mais en le repoussant cet homme est de toute évidence prêt à tout. Murmurais-je à son oreille, son regard vrilla mais il n'eut pas le temps d'ajouter quoique ce soit que Kimber refaisait son apparition.

Il venait nous chercher pour qu'on aille dans une pièce moins bruyante disait-il. On nous apporta nos manteaux tandis que nous le suivions docilement. En réalité c'était pour faire un accord, nous n'étions pas venu seuls. Les Peaky Blinders avaient entre temps pris le contrôle des courses. Ainsi Thomas pouvait conclure un accord qui avait toute les chances d'être accepté.

Cependant je ne pus entendre quoique ce soit d'autres puisque je fus laisser à la porte avec la compagne de Kimber. Je m'installa avec nonchalance sur un fauteuil attendant avec impatience que ça se termine.

Et enfin lorsque Thomas sortit de la salle, il se précipita directement vers moi. Le Peaky Blinders m'attrapa brusquement me relevant contre lui.

- On a que quelques secondes devant nous ne dit rien, il veut être seul avec toi pendant qu'il me laisse sa blonde. Je ne te fais pas un dessin, je vais trouver une excuse pour venir te chercher le plus vite possible. Ne le tue pas il nous est utile mais gagne du temps. Murmura-t-il précipitamment, puis il se sépara de moi alors que Kimber passait la porte. Je lançais un regard appuyé à Thomas, mes pensées fusant à cent à l'heure avant de me contenter d'hocher la tête.