Le corps de Rindo percuta l'eau dans un puissant choc, comme si sa surface s'était transformée en glace, et qu'une plaque de givre recouvrait les vaguelettes. L'eau était si froide qu'elle en devenait douloureuse, elle se changeait en lames acérées et transperçait son corps. La température était si basse qu'elle en devenait brûlante, il sentait presque les cellules de son corps hurler de douleur et exploser. Rindo ferma étroitement la bouche et les yeux alors qu'il s'enfonçait dans les abysses de l'océan. Il battit ensuite du mieux qu'il put des jambes et des bras, et tenta de remonter à la surface. Le poids de sa bouteille à oxygène avait disparu depuis qu'il était entré dans l'eau, mais sa température avait chuté d'un coup, son corps était tout engourdi à présent, et il peinait à bouger. Il réussit néanmoins à remonter à la surface, et prit une grande inspiration d'air frais.
Cela ne faisait même pas une minute qu'il était entré dans l'eau et il était déjà gelé, ses lèvres devaient être bleues et sa peau horriblement blanche, et il tremblait tant qu'il arrivait à peine à rester à la surface. Sa combinaison ne retenait pas du tout sa chaleur corporelle, s'il restait là, immobile, il allait mourir de froid.
— Vous êtes tous là, murmura Izana en vérifiant que tout le monde était bien remonté. Ok. Je vais être le seul à avoir une lumière alors faites bien attention à ne pas me quitter du regard. On y va.
Rindo et ses collègues mirent leur tuba dans la bouche, et leur masque sur les yeux, puis ils replongèrent sous l'eau. Rindo prit sur lui pour lutter contre le froid et se força à faire marcher ses articulations. Il s'enfonça suffisamment dans l'eau pour être le moins possible visible depuis l'extérieur de la mer, et chercha des yeux la lumière d'Izana. Il faisait déjà bien noir dehors, mais sous l'eau c'était encore pire. Il n'y avait plus la faible lumière des étoiles et de la lune, il n'y avait que du noir, profond, intense et immense. Pendant un instant, le jeune homme eut l'impression d'être entré dans vide abyssale, comme s'il avait changé de monde et qu'il était arrivé dans un rien. Une sorte d'ailleurs, sans lumière ni vie, qui ne se résumait plus qu'à une absence, de l'obscurité, et à un froid polaire.
Mais il finit par distinguer une petit lumière blanche à quelques mètres devant lui, une lueur de vie qui bougeait lentement, et nagea aussitôt vers elle. La lumière d'Izana était à peine visible, elle était vague et lointaine, il suffisait d'un battement de cil pour la perdre. Rindo fit de son mieux pour nager aussi vite que possible et rejoignit Izana. Il n'avait aucune idée de si ses amis le suivait ou non, il ne pouvait pas les distinguer dans l'épaisseur de l'eau et il ne sentait pas leur présence. Il fallait espérer qu'ils suivent...
La lumière se mit à bouger et Rindo la suivit aussitôt. Il nageait difficilement, bouger ne stimulait presque pas son corps, chaque mouvement lui donnait l'impression que ses articulations craquaient horriblement, il avait presque peur de se briser à tout moment...
La traversée de la mer était longue, éprouvante et infernale, elle n'en finissait pas. Il n'y avait pas un seul mouvement autour de Rindo, pas même un passage d'un poisson. L'océan semblait être endormi, comme plongé dans un comma profond et éternel. Il engloutissait le jeune homme, comme s'il était attiré par les abysses et qu'il ne pourrait plus jamais remonter. Il perdait de plus en plus l'espoir de revoir la lumière. Son corps s'engourdissait tellement qu'il peinait de plus en plus à avancer, s'il ne se faisait pas emprisonner pas les fonds marins, il allait se transformer en statut de glace et couler dans la terre de sable. Dans les deux cas, il ne voyait vraiment pas comment remonter à la surface...
Mais au bout d'un interminable moment, la lumière que suivait Rindo, et qui commençait à paraître de plus en plus lointaine et effacée, s'immobilisa. Rindo comprit aussitôt, et il remonta difficilement à la surface, luttant contre la pression de l'eau.
Il retira son tuba et prit une grande inspiration d'air pur, avant de regarder autour de lui. Ils étaient enfin arrivés au pied de l'île, et ses coéquipiers remontaient à leur tour.
— Parfait tout le monde est là, dit Izana en les comptant de nouveau. Allez venez.
Rindo suivit Izana en tremblant et rapidement, ses pieds furent de nouveau en contact avec le sol. Il escalada les roches qui entouraient l'île et s'extirpa de l'eau, puis il retira ses palmes dès qu'il put.
— Je vais mourir de froid, murmura Emma en tremblant violemment.
— Ça va aller, dit Izana en frottant ses bras pour la réchauffer. Vous voyez les affaires ?
Rindo plissa les yeux et tenta de discerner quelque chose. C'était difficile de voir quoique ce soit, la pénombre cachait chaque détail de l'île, comme si une brume sombre obscurcissait le sol et le dissimulait. Rindo ne voyait rien, il ne voyait même pas où était précisément le sol, il n'arrivait à apercevoir que les quelques rochers sur lesquels ils étaient. Il allait falloir chercher un peu. Le jeune homme s'avança à l'aveuglette et sentit une vive douleur au niveau de la plante de son pied droit. Il avait du se couper.
— On ne va pas aller loin si vous ne voyez rien, lança Chifuyu alors que tout le monde peinait à trouver les affaires déposées par South.
— Si tu les vois dis-le tout de suite, ça évitera qu'on perde du temps.
— Je les vois, mais je ne vous dirais pas où elles sont.
Rindo serra les dents. S'il n'avait pas déjà le corps complètement gelé, il aurait giflé Chifuyu et l'aurait noyé immédiatement. Hajime, en revanche, devait encore pouvoir faire bouger correctement son corps car il empoigna soudain Chifuyu par le bas de son visage et l'approcha de lui.
— Qu'est-ce que je t'ai dit dans la voiture, demanda-t-il d'une voix sifflante.
— J'ai rien fait, se défendit Chifuyu avec calme.
— Tu me déranges, et si tu continues de me déranger je fais exploser ta mère, ton père, ton putain de chat, la femme de ton meilleur pote, les petites sœurs de ton collègue, les-
— Hajime c'est bon il a compris, coupa Senju.
— Fais attention à toi, dit alors Hajime en lâchant Chifuyu, le poussant en arrière au passage.
Senju aurait dû le laisser faire. Il y avait vraiment des paires de claques qui se perdaient avec lui.
— Elles sont là-bas, dit alors Yuzuha en soulevant un sac.
— Super, dit Izana en lâchant Emma, qu'il continuait de réchauffer tant bien que mal.
Il s'avança prudemment vers Yuzuha et s'abaissa dans la brume qui couvrait le sol. Rindo l'imita, se coupant de nouveau les pieds, et l'aida à sortir les sacs de leur cachette.
— Comment on va s'organiser, demanda Senju en les aidant à vider les sacs. On se sépare pour chercher sur toute l'île ?
— C'est pas une bonne idée de se séparer, dit Izana. Ça va créer le même problème qu'on a déjà. On doit rester grouper, surtout pour gérer Chifuyu et Kakucho. Il y a un plan de l'île, alors on va aller à la prison la plus proche et voir ce qu'il s'y passe.
— Et si on ne trouve rien, questionna Rindo.
— On va faire toutes les prisons jusqu'à trouver quelque chose. Y'a bien un moment où il y aura du mouvement.
— Votre plan est bancal, commenta Chifuyu.
— On t'a pas demandé ton avis, ferme-là, dit Rindo avec agacement.
— Enfilez-ça, dit Izana en leur lançant des vêtements secs. On va aussi mettre des sarashis, les filles vous en avez besoin non ?
Izana sortit des bandelettes de coton des sacs et leurs montra.
— Oui pour tenir notre poitrine c'est bien, dit Yuzuha en les prenant.
— Ok. On va se dépêcher, il faut qu'on perde le moins de temps possible. Demain soir, je veux qu'on soit tous à la maison.
Tout le monde acquiesça et commença à se déshabiller. Rindo fit aussi vite que possible, il avait besoin de se couvrir tout de suite pour ne pas perdre le peu de chaleur corporelle qu'il avait, sinon il allait mourir de froid. Il s'essuya avec une serviette qui avait été ajoutée à leur affaire, puis il la passa à Hajime et enfila un pantalon sec. Il entoura rapidement son torse de quelques bandelettes de coton, juste au cas où il se prenait un coup là, ça lui permettrait de garder ses organes au chaud. Il mit ensuite un col roulé moulant, et attacha son gilet pare-balles par-dessus. Il enroula une ceinture à sa cuisse et y glissa deux couteaux, avant de ranger une arme à la ceinture de son pantalon et d'y ajouter plusieurs munitions. Il aida ensuite Senju à attacher les sarashis autour de sa poitrine, et jeta un coup d'œil au fond du sac près de lui.
— Il n'y a pas de manteau, constata-il à voix basse.
— C'est pas pratique pour porter une mitraillette dans son dos, expliqua Izana, qui s'occupait lui-même d'aider Yuzuha.
— Vous laissez les filles se changer devant vous, remarqua Kakucho avec perplexité. Vous pourriez leur laissez de l'intimé non ?
— Et pourquoi ce serait pas à nous de leur laisser de l'intimité, répliqua Yuzuha en haussant les sourcils.
— C'est pas grave si on voit leur torse, dit Kakucho en détournant les yeux, les joues rouges.
— On ne fait aucune différence entre les femmes et les hommes ici, on en a rien à faire qu'elles soient seins nus devant nous, dit Rindo avec indifférence. Mais si ça vous dérange détournez le regard.
— Dépêchez-vous de vous changer au lieu de parler, dit sèchement Izana, vous nous faites perdre du temps.
Kakucho se ratatina et se dépêcha de s'habiller, surveillé par Hajime. Le petit groupe termina rapidement de se changer, et Izana put alors distribuer les mitraillettes et les cartouches de balles à chaque membres du Bonten.
— Bon écoutez-moi, dit-il avant que tout le monde ne parte. Je dois vous dire une dernière chose.
— Qu'est-ce qu'il y a, demanda Emma avec surprise.
— À l'heure qu'il est, Takeomi est déjà mort, dit Izana d'une voix grave. Et nous devons nous attendre à ce qu'il y ait d'autres morts.
— Pourquoi est-ce que tu dis ça, dit Senju.
— Parce que la probabilité que d'autres soient morts est élevée. Il est très probable que l'un d'entre Ran, Keisuke, Kazutora, Seishu ou Hanma soit mort. Si demain on ne les a pas tous retrouvé, on va repartir sans eux, et ce n'est pas discutable.
Personne ne répondit, et le regard d'Izana s'arrêta un instant sur Rindo et Hajime. Rindo n'eut aucune réaction. Il savait déjà cela, il s'y était préparé. Il savait bien qu'il y avait plus de chance que ses coéquipiers disparus soient morts, ou capturés. C'était logique. Mais il savait aussi que son grand frère était fort et intelligent, il était très prudent, et il ne mourrait jamais comme ça. Rindo le connaissait, et il savait très bien que Ran ne se laisserait pas se faire tuer comme ça, loin de lui, et le laisser le retrouver mort. Il ne lui ferait pas ça.
Par contre, pour ce qui était de Kazutora... Il avait moins de certitude. Non. Rindo préférait ne pas y penser, il ne voulait pas imaginer son... « meilleur ami » mort. Et puis, Keisuke ne le laisserait jamais mourir. Même si Kazutora se retrouvait cribler de balles, et qu'il était au seuil de la mort, Keisuke trouverait toujours le moyen de le garder en vie. Même si c'était impossible, il était capable de trouver un moyen et de garder son sang-froid pour le sauver.
— Je voulais juste vous le dire pour être sûr que vous en ayez conscience. Pour que vous ne soyez pas surpris, expliqua Izana. C'est compris ?
Tout le monde acquiesça silencieusement. Izana se détourna alors d'eux et se mit en route, leur faisant signe de les suivre. Rindo se mit donc en route, après avoir enfiler ses chaussures. Le groupe avançait en silence, et il s'enfonça rapidement dans la forêt qui bordait la côte rocheuse. Rindo n'avait pas la moindre idée, et Izana non plus ne semblait pas le savoir. Ils allaient sûrement errer ainsi sûrement un moment avant de trouver la trace d'une quelconque civilisation. La forêt était dense et les arbres nombreux, une fois enfoncés dedans, personne ne pouvait presque plus rien discerner. Le feuillage touffu des branches absorbait la faible lumière de la nuit, la terre du sol mêlée aux feuilles mortes et aux brindilles étouffait les bruits de leur passage, et il n'y avait pas un mouvement. Il ne devait même pas y avoir un seul animal dans le coin. Ce silence et cette absence de vie étaient presque aussi oppressants que dans la mer, ce qui mettait Rindo horriblement mal à l'aise. En plus de cela, il avait l'étrange impression d'être observé depuis qu'il était entré dans la forêt. Pourtant il avait beau regarder autour de lui dans toutes les directions, il ne voyait rien.
C'était une sensation particulièrement désagréable, Rindo en venait même à se demander si des caméras n'avaient pas été installées dans la forêt...
— Hajime, murmura-t-il discrètement. T'as pas l'impression qu'on nous observe ?
Hajime ne répondit pas, et Rindo tourna la tête vers lui. Hajime avait les yeux baissés, ses sourcils étaient froncés et il semblait ailleurs. Il devait sûrement penser à ce qu'avait dit Izana et à Seishu...
— Hé ça va aller, dit le jeune homme en lui donnant un petit coup d'épaule pour le faire revenir à la réalité. Je suis sûr que Seishu va bien.
— Il était déjà blessé en partant, murmura Hajime d'une voix bouleversée. Alors... il a pu avoir des problèmes et...
— Fais-lui confiance. Il ne va pas mourir, et tu vas arriver à temps pour le récupérer et le mettre en lieu sûr.
— Rindo, dit soudain Hajime en attrapant son bras pour les faire s'arrêter. Attends.
Rindo s'immobilisa et dévisagea son ami sans comprendre. Leurs coéquipiers continuèrent leur marche sans se rendre compte de leur arrêt, et Hajime se tourna finalement vers le jeune homme.
— Je ne sais pas si c'est une bonne idée de rester avec le groupe, dit Hajime à voix basse.
— Hein ? Pourquoi ?
— Parce que... Izana ne va pas vouloir qu'on perde de temps à sauver une personne blessée, si l'un d'entre nous est sur le point de mourir mais s'il peut être sauvé, Izana ne va sûrement pas le faire pour protéger sa famille, murmura Hajime en vérifiant que leurs coéquipiers ne pouvaient plus les entendre.
Rindo hésita. Oui, il y avait pensé aussi, c'était bien le genre d'Izana. Il n'était pas du genre à se sacrifier pour le gang, il n'hésiterait probablement pas à abandonner ceux qui sont trop en difficulté pour continuer si cela mettait en danger sa famille. Entre protéger Mikey et Emma, et sauver l'un de ses amis, Izana ferait vite son choix. Rindo le savait très bien en partant, mais il s'était dit que... Ran n'était pas non plus n'importe qui pour Izana, alors lui il avait plus de chances d'être sauvé qu'un autre. Ran était très proche d'Izana, même si Rindo n'avait jamais vraiment voulu savoir qu'elle était l'exacte nature de leur relation. Alors... Il avait moins de raison d'être inquiet sur ce point là qu'Hajime.
— Tu n'as pas tort, accorda le jeune homme d'un air pensif. Mais ce n'est pas parce que lui abandonnera ceux en difficulté qu'on le fera tous. Je te promets que si Seishu est en danger, je t'aiderais à le sauver.
— Oui mais... Je sais pas... Tu penses pas que ça va être compliqué de rester tous groupé ?
— Si évidemment, surtout avec les deux boulets qu'on a.
— On est d'accord. Et puis on va se faire rapidement repérer si on est trop...
— Le problème c'est surtout Yuzuha, dit Rindo en jetant un coup d'œil à la jeune femme. Ses frères sont dans la police, si elle les croise c'est mort pour nous.
— Oui. Rin... tu veux pas qu'on se sépare pour chercher les autres, demanda Hajime avec inquiétude.
— C'est ce que je voulais faire au début. Je voulais qu'on fasse des groupes et je me serais arrangé pour être avec toi et Senju, et on aurait refilé Chifuyu et Kakucho aux autres... Mais Izana a dit non, dit Rindo d'un air embêté.
— Senju ?
— Je veux veiller sur elle. Même si elle peut très bien se débrouiller sans moi, je préfère qu'on reste ensemble parce que je me le pardonnerais pas s'il lui arrivait quelque chose.
— D'accord.
— Hajime, je sais à quoi tu penses, finit par dire Rindo en fixant son ami.
Hajime ne répondit pas et détourna les yeux pour éviter son regard. Rindo avait très bien compris ce qu'il avait en tête, lui-même y avait pensé. Il voulait partir de son côté pour retrouver Seishu. D'un côté, c'était sûrement la meilleure chose à faire, Hajime serait libre d'agir comme il le voudrait et il n'aurait pas deux prisonniers à gérer. Mais Rindo ne pouvait pas le laisser partir. S'il lui arrivait quelque chose, personne ne serait là pour le protéger, et puis après comment le retrouveraient-ils ? Si tout le monde commençait à partir de son côté, ça n'allait faire qu'empirer les problèmes malheureusement. Ils ne pouvaient pas se permettre de faire ce qu'ils voulaient.
— Je veux juste retrouver Seishu, dit Hajime en baissant les yeux.
— Je sais, mais c'est pas en partant tout seul sur un territoire inconnu que tu vas y arriver, dit calmement Rindo. Tu te mettras en danger, et si tu as des problèmes, on sera pas là pour t'aider, et tu pourras plus retrouver Seishu.
— Je sais mais... Il est tout seul et je dois faire quelque chose...
— Pourquoi tu dis qu'il est tout seul ? Si ça se trouve il est avec Ran et les autres.
Hajime ne sut pas quoi répondre. Le pauvre avait l'air complètement perdu, Rindo détestait le voir comme ça. Surtout que quand Seishu était en danger, Hajime pouvait très vite vriller, alors il fallait rapidement le rassurer avant qu'il ne commence à faire n'importe quoi. Rindo fit alors un pas vers son ami et passa ses bras autour de ses épaules pour le serrer contre lui.
— Tu dois garder la tête froide et bien réfléchir à ce que tu fais, c'est le seul moyen de le sauver, murmura-t-il à son oreille. Arrête d'envisager les pires scénarios et fais confiance à Seishu. Et s'il lui arrive quoique ce soit et que tu n'es pas là pour lui, je te jure que je donnerais ma vie pour lui. Ok ?
Hajime marmonna un vague « ok » et enfouit son visage dans son cou.
— Je... Rindo je... Je peux pas te promettre la même chose en retour...
— Je sais que toi tu ne peux pas te sacrifier comme moi, et je te le demande pas. Je sais déjà que d'autres personnes sont prêtes à se sacrifier pour ceux que j'aime. Si je n'étais pas là pour protéger Ran, Sanzu ou Kazutora, je sais que Izana, Yuzuha, Senju et Keisuke seront là pour le faire. Alors garde ta précieuse vie pour ton chéri, dit Rindo en prenant le visage de son ami entre ses mains. C'est compris.
— Hmm... Merci.
— Tu me remercieras quand tu seras mariés, dit le jeune homme en donnant une petite tape sur le front de son ami. On doit se remettre en route, si on reste planté là on va se perdre comme deux idiots.
— T'as raison, dit alors Hajime en se remettant en marche.
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Criminel de pensée
Fiksi PenggemarInitialement, @l0ubliable m'avait demandé de faire un os Rinzu sur un fanart... j'en ai fait une histoire 😃 Il y a trois ans de ça, Shinichiro Sano, membre fondateur du Bonten, a disparu lors d'une violente altercation avec la police. Depuis, plus...