PROLOGUE

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La descente était plus aisée, mais mon corps puisait dans toutes ses ressources. Arrivé en bas, je senti mes jambes me lâcher. Katsuki me rattrapa et je marchai jusqu’à la gare en me tenant à lui. Dans le train silencieux je posais ma tête contre la vitre tandis que celle de Katsuki était sur mon épaule, sa main dans la mienne. Je regardais le paysage défiler et un sourire s’affichait sur mon visage. J'étais exténué, j’avais mal partout, et pourtant, je ne m'étais jamais senti aussi bien. 

Mon père était dans le salon quand j'arrivais à la maison. Il écoutait un album de Johnny Cash tout en triant des papiers. Je m’affalai dans le canapé et lui racontais un peu la journée. J’allais ensuite prendre un bain et glissa dans mon lit qui était devenu tout à coup l’endroit le plus confortable du monde. Je pensais à cette année. Cela faisait un an qu’on avait emménagé et il s'était passé beaucoup de choses. 

Je m’endormis paisiblement en me demandant ce que l’année prochaine allait me réserver.



FIN

Je hais les super-héros Où les histoires vivent. Découvrez maintenant