❦ 𝓦𝓱𝓸 𝓲𝓼 𝓼𝓱𝓮 ? ❦

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- Arrête de dire ça Xavier!
- Je n'arrêterais que quand tu me répondras. Est-ce que tu ressens quelque choses pour moi?
- Mais bien sûr que je ressens quelque chose pour toi ! Hurlai-je
Il se stoppa. C'est comme si ma déclaration était tel un mensonge pour lui.
- je ne te crois pas! Tu sais tu n'es pas obligé si tu ne m'ai-
- MAIS JE NE MENS PAS XAVIER! L'interceptai-je, Au fond, J'ai jamais été sûr de rien dans la vie, j'ai jamais su faire les bon choix, j'ai jamais su avoir les bons mots . Mais les seules choses dont je suis sûr, ce sont mes sentiments envers toi. Je suis désolée si j'te le montre mal , je suis juste pas doué, pas doué de montrer mes sentiment par peur que sa fasse des catastrophes ou que cela finisse en catastrophe mais je t'assure que je t'aime beaucoup. Je n'imaginais juste pas qu'un garçon comme toi aime une fille comme moi. J'ai peur de refaire les mêmes erreurs.
- Mais de quelles erreurs tu me parles?
- J'ai peur de tomber amoureuse de toi!
Il ne dit rien. Il ouvrit la bouche mais la referma aussitôt. Comme si les mots lui avaient été enlevés.
- Et ma peur est entrain de se réalisé.
Mes larmes se multiplièrent. Il me pris dans ses bras, sûrement dépassé par les événements.
- je te laisserais jamais tomber Morgan, tu peux me parler. Murmura-t-il.
- Je t'aime tellement que c'est entrain de me tuer. Finis-je.
Trouver plus cliché que deux âmes voués à s'aimer mais qui se rejettent mutuellement? C'est vrai ça, pourquoi fallait-il que je n'ai pas peur d'un monstre mais de lui. Pourquoi l'amour me fait aussi peur ? Peut-être est-ce parce que je n'en ai jamais reçu, le vrai amour. Celui où tu pourrais te sacrifier pour elle, où tu pourrais tu pourrais sacrifier le monde pour elle. Jamais. Que ça sois amour fraternel, maternel ou même...paternel.
Il me releva et me fit m'asseoir sur son lit. Il ramena la trousse de secours avant de s'asseoir à son tour à côté de moi. On se mit face à face et il décida enfin au bout de cinq minutes d'ouvrir la discussion.
- Il fait que je te désinfecte, tu... tu...l'as...fais... que...que sur ton bras droit?
Mes muscles se crispèrent à nouveau. J'évitais son regard qui contenait trop de pitié pour moi.
- Oh... je vois et... tu l'as fait où que je puisse désinfecter.
Je me leva et alla dans la salle de bain.
——————————————————————————— point de vue Xavier:
Elle venait de s'enfermer dans la salle de bain. Putain! J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas !
Au bout de six minutes j'allai me lever pour voir si tout aller bien mais elle sortie avant ça. Elle avait enlevé son jean qu'elle continuait de maintenir contre ses cuisses. Que me cache tu encore Morgan Scott?
Elle s'asseyait à la place qu'elle s'était attribuée il n'y a même pas dix minutes. Elle se tourna vers moi. Elle me fuyait du regard et enleva son pantalon de ses cuisses. J'aurais aimé voir ses cuisse pour d'autres circonstances. Elle portait un short très court qu'il laissait apparaître les dizaines de milliers de cicatrices. Elle leva la tête mais ne me regarda toujours pas. Je resta figé. Je peux vous assurer que de voir la personne que l'on aime au plus bas ne fais pas plaisir, vraiment pas plaisir.
- Oh non Morgan je-
- je sais c'est horrible, tu peux désinfecter maintenant.
- Je... ce n'est pas horrible.
Elle croisa enfin mon regard tout en fronçant les sourcils.
- Ça reflète tes faiblesses comme tes peurs. Ça n'a rien d'horrible. Commençai-je en posant doucement mes mains sur ses cuisses.
Je ne voulais pas risquer de lui faire mal.
- Tu vois c'est cicatrices. Dis-je en pointant des cicatrices qui m'avait l'air d'être ancienne. Elles sont blanches, ce qui signifie que ces faiblesses sont dépassées mais celle-ci, continuai-je en montrant les ressentes, ce sont les faiblesses et les peurs d'aujourd'hui. Je veux t'aider à surmonter ces peurs Morgan.
- Comment... On... on... surmonte ça ?
- Je vais t'aider ne t'inquiète pas. Finit-je tout en commençant à ouvrir l'eau oxygénée.
- Je ne manquerais pas dans ce monde de toute façon. Ria-t-elle.
- Si Morgan, il faut de toi pour faire un monde, pour faire mon monde.
J'appliqua le désinfectant le plus tendrement sur son épiderme mais la douleur ne pouvait quand même pas se dissimuler. Elle étouffa des gémissements en pinçant son bras.
Je pris immédiatement sa main dans la mienne. Hors de question qu'elle se fasse encore du mal. Le moment que je redoutais le plus: les bras.
En effet, les entailles étant un peu plus profondes et aussi plus récentes la douleur allait être multiplié par cent ! A la seconde même où le coton toucha les grosses écorchures sur son bras droit, elle poussa un cri inimaginable. Sur le coup du stress et de la panique, je plaqua violemment mes lèvres contre les siennes pour étouffé moi-même ses gémissements.

Who is she?Donde viven las historias. Descúbrelo ahora