— Il faut étouffer les sons.
— Pourquoi ?
— Ils cisaillent mes os, je les sens tranchants contre le calcium et l'onde de leurs lames suivre mes veines au cœur.
— Pauvre fou. Sans bruit, que voudras-tu entendre ?
— Mais je veux la surdité ! Je l'appelle inlassablement, tu ne l'entends pas ?
— Le voilà qui se noie dans ses délires archaïques ! Pauvre fou.
— Ha. Mes doigts tremblent regarde ! Je sens mes os blanchir et mes ongles se décoller.
— Tu souffres ?
— Non. Je réalise.
— Et que réalises-tu ? Les sons tranchant, auraient-ils atteint ton crâne ovale, tes neurones ont-ils cessé de communiquer ? Ta capacité, à réfléchir s'est-elle vu diminuer ? J'ai toujours su que tu étais sot.
— Ho que d'ingratitude ! Néanmoins, je me demande qui de nous deux est véritablement l'andouille : l'arrogant ou l'éveillé ?
— Toi évidemment, quiconque nous jette un œil remarque que ta lippe pendante ne peut être le signe que d'une imbécillité profonde, j'irai jusqu'à dire que ton cerveau est allé fondre dans tes chaussettes.
— Et moi, j'ai pris conscience de moi.
— Comment ne pouvons-nous ne pas nous connaître nous-même ? Absurdité !
— Je suis sûr que tu ne sais même pas que tu existes ! Tu n'as jamais senti le son dans ton corps, moi, je me connais en profondeur.
— et
•••
C'est un vieux texte retrouvé au fin fond de mon téléphone, j'étais dans un mood étrange quand je l'ai écrit, je ne me sens pas capable de le terminer. Alors je le laisse tel quel (avec cette fin totalement interrompu XD).
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Dialogisme
PoetryPhilomène aime Lysandre, c'est son monde. Mais Lysandre est artiste, son monde à lui, est univers. •| Dialogue en prose, vous pouvez dire poésie. Suivi de "Annexe" : "Tout ce bordel prolifère comme des cafards, ça grouille et ça enfle, le crâne se d...