— Que veux-tu ?! Je n'arrive même plus à lire, je ne peux pas, dans ma tête il rime avec souffrir ! La dernière page signe inéluctablement le dur retour au monde réel, si décevant et si brutal. Mon malaise atrabilaire se réveille, j'existe à nouveau dans cette réalité fastidieusement académique. Et j'ai si mal à la tête. Si mal.
— Lysandre...
— Et je n'arrive plus à écrire, c'est moche, c'est fade, c'est douloureux ; et tu sais à quel point je me sens vide ? À quel point tous les échos du monde résonnent dans la vacuité de mon être comme le rappel constant de la futilité de mon âme ?
— Ça passera, tu verras.
— Philomène, je ne rêve même plus la nuit ! À quoi bon ? Tout me paraît si loin, si difficile, je n'arrive même plus à comprendre pourquoi je suis mélancolique tant mes fils de tristesse forment un gribouillis énervé.
— D'accord, prend ton casque, sortons. Allons écouter de la musique dans le bus, c'est encore le seul moyen de rêver éveillé.
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Le contraire de l'inspiration X) ouais sorry j'avais pas d'idée pour le coup, mais je trouve le jeu de mot sympa bien que légèrement tordu.
Vous l'avez compris, hum ? TT
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Dialogisme
PoetryPhilomène aime Lysandre, c'est son monde. Mais Lysandre est artiste, son monde à lui, est univers. •| Dialogue en prose, vous pouvez dire poésie. Suivi de "Annexe" : "Tout ce bordel prolifère comme des cafards, ça grouille et ça enfle, le crâne se d...